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Ben Amir Saadi, ancien manager des Coelacanthes « On va de l’avant »

29 mars 2021
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Ben Amir Saadi, ancien manager des Coelacanthes « On va de l’avant »
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Masiwa – En tant qu’ancien manager des Coelacanthes, vous faites partie de ceux qui ont construit cette équipe, que représente pour vous la qualification à la CAN 2022 ?

Ben Amir Saadi – C’est une joie immense, l’aboutissement de plusieurs années de travail et un rêve qui se réalise. Je suis d’abord très heureux pour tous les joueurs qui depuis le début de cette aventure, initiée il y a plus de 10 ans, ont rendu cet exploit possible. Je suis heureux pour Amir Abdou, le Sélectionneur que je suis parti chercher dans un coin perdu de la France en 2014 et qui a mené, avec acharnement, talent et courage, cette équipe au sommet. Heureux pour tous les membres du staff qui ont participé à cette construction et surtout, je suis très heureux pour ce peuple pour lequel on se bat depuis des années au-delà même du football. Heureux de lui offrir ce moment de bonheur qui va durer dans le temps et qui va, je l’espère, donner de l’espoir et inspirer des générations dans tous les domaines pour le développement de notre archipel.

Masiwa – Y avait-il un plus grand objectif pour les hommes qui ont mis en place cette équipe des Cœlacanthes voici déjà plus de 5 ans ?

BAS – En toute honnêteté, depuis 2011, date à laquelle j’ai intégré cette aventure, et je rends grâce à mon frère Adrami qui m’a présenté au président Salim Tourqui, d’abord en tant que journaliste reporter d’images pour faire connaître cette sélection et ainsi attirer des joueurs, puis en tant que Manager général à partir de 2013, l’objectif d’une qualification pour une CAN était mon moteur. Et c’est ce moteur, cet objectif qui a fait naître en moi et en tous ceux qui m’ont accompagné toute l’énergie que nous avons déployée durant ces années jusqu’à cette qualification historique du 25 mars 2021.

Masiwa – Quels sont les ingrédients qui ont permis un tel exploit ?

BAS – L’exploit vient de la qualité de nos joueurs et de notre staff, mais cette qualité n’est pas née du jour au lendemain. Elle est le fruit du travail, du travail et encore du travail pendant ces longues années. Et comme vous le savez, cela n’a pas été facile. Il fallait être solide, développer des idées et faire preuve d’opiniâtreté pour offrir une stabilité aux hommes en place pour qu’ils continuent à travailler et à progresser. Cet exploit est aussi le fruit de nombreux sacrifices.

Masiwa – Comment avec Amir Abdou, avez-vous pu convaincre des jeunes professionnels de vous suivre dans cette aventure ?

BAS – Le plus dur ce n’était pas de convaincre les joueurs, le plus dur était de créer les bonnes conditions pour les faire venir. Car pour tout joueur, être international est une consécration. Quand j’ai demandé au Président Salim Tourqui de me confier, à titre bénévole, le poste de Manager général (que j’ai créé, car il n’existait pas), je savais tout le chantier qui se présentait à moi et le peu de moyens qui me seraient accordés. Mais j’avais des idées et de l’énergie à mettre au service de la patrie à travers ce sport qui a bercé mon enfance et ma jeunesse. J’avais aussi de l’expérience en entrepreunariat et dans le militantisme, je me définis d’ailleurs comme étant un entrepreneur militant, deux qualités qu’il fallait avoir pour mener une telle mission dans un pays comme le nôtre. Et la création de l’équipementier Maana Sport en 2015 était la véritable solution qui nous a permis de fournir progressivement aux joueurs les meilleures conditions pour venir rejoindre les Coelacanthes.

Masiwa – Elfardou, le Maorais qui a tant apporté à cette équipe, ce n’était pas évident qu’il rejoigne l’équipe comorienne ? Maintenant, ils sont trois Maorais ?

BAS – En réalité, pour le staff et moi qui avons grandi en France et plus particulièrement à Marseille, le débat ne s’est pas posé. Un Maorais est un Comorien. Dans ma génération on ne faisait pas la différence. Dans nos quartiers, nous étions des frères qui fréquentions les mêmes écoles, les mêmes shioni, les mêmes mosquées et les mêmes terrains de jeu. Quand on est parti chercher Ben Fardou, originaire de Mayotte, il jouait avec Mohamed Youssouf (Maele), originaire de Grande-Comore, à Amiens et on les a approchés en tant que Comoriens. Il est vrai qu’au début de mes fonctions on me faisait comprendre que pour être politiquement correcte la sélection devait avoir des joueurs venant des quatre îles, et même essayer de satisfaire telle ou telle région. On leur a fait comprendre qu’on prendrait les meilleurs joueurs même s’ils devaient tous venir d’une seule ville. Aujourd’hui nous avons la chance d’avoir des joueurs de qualité qui viennent des quatre îles et c’est une fierté supplémentaire, mais il n’a jamais été question de faire des quotas. Et de manière générale, nous n’avons jamais eu de problèmes pour faire venir les joueurs maorais. J’ai compris très tôt que le sport, et le football en particulier, peut fédérer et cimenter une société. Nous en avons une nouvelle fois la preuve.

Masiwa – Ce n’était pas évident aussi pour Amir Abdou, il a été souvent remis en cause après des défaites. Qu’est-ce qui lui a permis de tenir si longtemps avec autant de difficultés matérielles ?

BAS – C’est vrai que ça n’a pas été évident, surtout au début de ses prises de fonctions où il devait cumuler son poste de sélectionneur, celui d’entraîneur de club et d’employé municipal. Et ce qui l’a fait tenir c’est d’abord la solidarité qu’il avait dans le staff et l’énergie qu’on déployait pour trouver des solutions afin qu’il puisse devenir sélectionneur à plein temps. Il a souvent été décrié notamment à cause des nombreux matchs nuls de l’équipe, mais il savait d’où il venait et où il voulait aller et il ne s’est pas laissé abattre. D’une équipe avec un bloc défensif, il a petit à petit, avec l’apport de nouveaux joueurs, fait évoluer sa tactique et le niveau de jeu de l’équipe. C’est un véritable bosseur, un grand passionné de vidéo pour décortiquer les points forts et les faiblesses de son adversaire tout comme celui de son équipe.

Masiwa – Et vous, vous avez quitté définitivement l’équipe ?

BAS – J’ai remis les clés de la maison après avoir participé aux fondations, aux gros œuvres et même aux travaux d’intérieur avec la satisfaction du travail accompli. Pendant dix ans, ce fut un travail âpre, de chaque instant, qui prend énormément d’énergie et de temps. Un temps qui vous éloigne aussi de votre famille et même de votre activité professionnelle. Je rappelle que pendant toutes ces années, j’étais bénévole à plein temps. Et je suis, aujourd’hui, très heureux, le plus heureux des supporters de voir l’aboutissement de ce travail et je n’ai pas l’ambition actuelle de revenir dans cette équipe où je reste très proche des joueurs et du staff.

Je reste malgré tout pas très loin, je mets à disposition mon expérience et le savoir acquis depuis toutes ces années si besoin est. Si retour il y a, dans un avenir proche, se serait peut-être dans un rôle d’ambassadeur ou de partenaire en tant qu’équipementier avec Maana Sport.

Malheureusement, nous avons tendance, dans notre pays, à avoir la mémoire courte et sélective, mais n’oublions pas que c’est grâce aux moyens développés par cette marque que nous avons réussi à attirer nos meilleurs joueurs et à mettre en place des matchs amicaux pendant certaines périodes FIFA sans matchs officiels.

Masiwa – Une pensée pour Tourqui ? Le maître d’œuvre de cette équipe ?

BAS – Je n’aurai pas suffisamment de mots justes pour définir le rôle du Président Salim Tourqui. Son charisme international, son amour de la patrie et du football, son ouverture, sa bienveillance et surtout son management a propulsé la Fédération là où elle est aujourd’hui. Quand on s’est rencontré en 2010 à Marseille, il m’a tout de suite accordé sa confiance et je ne l’en remercierai jamais assez. Idem pour mon frère Adrami Sahala, c’est lui qui m’a présenté M. Tourqui et qui est l’initiateur du projet « Enfants de la diaspora » pour aider la fédération. On leur doit énormément.

« On va de l’avant ». Ce slogan lancé par le président Salim Tourqui dans les vestiaires du stade de Martigues, près de Marseille, le 5 mars 2014, lors du premier match d’Amir Abdou contre le Burkina Faso, a aujourd’hui sept ans, jour pour jour quasiment, a pris tout son sens ! Recevez ma reconnaissance, mes respects et mes hommages, monsieur Salim Tourqui.

Propos recueillis par Mahmoud Ibrahime

 

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