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« Le Kafir du Karthala » de Mohamed Toihiri. Une représentation de l’amour

Mots clés: Edition 494Trending
26 août 2024
Temps de lecture : 7 mins
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« Le Kafir du Karthala » de Mohamed Toihiri. Une représentation de l’amour
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Le Dr Nassurdine Mhoumadi revient sur « Le Kafir du Karthala » de Mohamed Toihir. Le roman l’a également marqué par la conception de l’amour que le narrateur nous laisse entrevoir.

Par Nassurdine Ali Mhoumadi, Docteur en Lettres et Arts

En temps difficiles, pour occuper son imagination et tempérer ses souffrances, on peut soit se raconter des histoires, soit inventer des histoires ou encore relire des histoires. J’ai opté personnellement pour cette dernière solution en me replongeant, encore une fois, dans une histoire que j’ai lue pour la première fois en 1994 : « Le Kafir du Karthala » de Mohamed Toihiri qui aborde, entre autres, un sujet fédérateur : celui du sentiment amoureux, d’autant que les temps s’y prêtent parfaitement (jeux olympiques, paralympiques, mariages…).

Ce sujet universel y est exposé de façon très complexe : Idi Wa Mazamba vit en couple avec Kassabou Wa Wussinde, mais il entretient simultanément une relation avec Aubéri de Kadiftchene.

Misère conjugale

Voilà une histoire, à première vue, bien étrange, car le couple formé par Mazamba et Kassabou devrait a priori fonctionner. Un médecin comorien d’une quarantaine d’années a fondé aux Comores dans les années 1980 une famille avec une jeune femme coquette, propriétaire d’une belle maison et qui, en plus, lui a offert une fille joyeuse qui ravit son père. Sauf que l’on se rend compte assez rapidement que la bâtisse affiche de gigantesques failles impossibles à colmater.

Et pour cause ? La femme est présentée comme stupide, inculte, désagréable, sournoise, négative, méprisante, pleurnicheuse, insultante, médisante, jalouse, orgueilleuse, étouffante, pessimiste, matérialiste, vénale, fondamentaliste, dominatrice, manquant de tendresse et d’attention, refusant le bonheur induit par les petites choses de la vie et… glaçante au lit ! Elle fait partie, en outre, de ces personnes considérant qu’avouer son amour à son mari revient à s’humilier.

Mazamba, en revanche, homme mûr, solidement formé en France, a une conception occidentale de l’amour, avec un fort prisme post-soixante-huitard : libre, insouciant, traduit par des mots et des gestes, porté par une sensualité et une sexualité sans tabou !

Constat implacable : Mazamba ne rencontre pas chez Kassabou l’harmonie et la complicité qu’il attendait. Il soupçonne clairement son épouse d’ignorer le sentiment amoureux, non pas par négligence, mais à cause de son éducation : « Elle n’a jamais su aimer parce qu’elle n’a jamais appris ce que aimer veut dire. Elle n’a jamais vu ses parents se manifester de la tendresse. Même les mots tendresse, affection et amour sont inexistants dans notre langue. On est obligé d’aller les emprunter au français et à l’arabe. On utilise le mot « mahaba ». Donc elle et tant d’autres Comoriennes n’ont jamais su manifester leur amour » (p. 162). Le narrateur fait d’ailleurs remarquer, plus loin, qu’aux Comores, on forme des couples sans se demander si l’on s’aime ou non (p. 191).  

Remarquons en effet, au passage, que Kassabou développe une conception assez traditionnelle de l’amour se réduisant, globalement pour la femme, à être une bonne domestique et à refuser son corps à tout homme illégitime : « Quelles autres preuves d’amour veux-tu [Kassabou s’adresse à sa mère], alors qu’on ne lui a jamais dit que j’ai couché avec quelqu’un de sa classe d’âge, il a toujours trouvé prêt le repas lorsqu’il rentre à la maison, ses vêtements ont toujours été impeccablement lavés et repassés ! Han dis-moi s’il y a d’autres preuves d’amour ? » (p.189).

On comprend parfaitement que dans ses conditions les deux époux ne prétendaient pas du tout aux mêmes choses : « Kassabou ne l’avait jamais compris, ni encouragé dans ses aspirations. Au contraire elle faisait tout pour l’étouffer, pour le priver des menus plaisirs de la vie tel qu’aller à la plage, au restaurant. Sortir pour aller voir une pièce de théâtre lui était toujours apparu comme de l’argent perdu. Chaque fois qu’ils étaient invités quelque part, elle y allait avec la ferme intention de gâcher cette soirée par son attitude faite de silence, de regards en coin, de lèvres pincées, de refus de partager la convivialité ambiante. La fantaisie, l’inattendu et le sourire gratuit lui étaient inconnus » (p. 178).

Satisfaction adultérine

Il n’est donc pas étonnant que Mazamba cherche son bonheur ailleurs !  Au bout de dix ans de vie commune, le quadragénaire décide de mettre fin à son union avec Kassabou Wa Wussinde en se tournant vers Aubéri de Kadifchtene.

Mais de qui s’agit-il ? D’une jeune femme exerçant une profession intellectuelle rencontrée dans une soirée mondaine dont il tombe amoureux immédiatement par la magie du coup de foudre facilité par la récitation d’un poème de Charles Baudelaire ! C’est une personne spontanée au rire frais, fantaisiste, affectueuse, sensuelle, tendre, amoureuse, reconnaissante, joyeuse, avenante, rassurante, audacieuse. C’est aussi une redoutable guerrière déterminée à lutter pour garder son amant.

Ils discutent franchement de tout et boivent librement différentes boissons au domicile de la femme et dans un restaurant à Anjouan où ils prennent, du reste, un bain de minuit tout nus. Ils vivent un moment sensuel dans un avion, puis érotique dans une église à Johannesburg.

Disons-le clairement : Mazamba renait avec Aubéri qui lui offre ce qu’il n’a jamais obtenu chez Kassabou. La Française lui manifeste et avoue son amour tandis que le Comorien, épris également, lui promet de vivre avec elle aux Comores. À la mort de Mazamba, Aubéri, elle, pleure l’amant tandis que Kassabou le ministre. La maîtresse lui offre, post mortem, le garçon qu’il n’a jamais eu vivant et lui donne le prénom choisi par Mazamba : Umuri.

Une préférence française ?

« Toute femme [est] intimement convaincue d’avoir l’entrée du paradis entre les cuisses […] » (p.166). Voilà une réflexion du narrateur digne sinon d’un parfait misogyne du moins d’un masochiste décomplexé. S’agit-il ici d’une détestation partielle ou totale de la gent féminine ? Ou tout simplement d’une attirance pour une certaine vision du sentiment amoureux ? Autrement dit : misogynie, haine des Comoriennes ou une attirance réelle pour les Françaises ou les femmes de culture française ?

Une certitude impitoyable : Mazamba ne semble pas en vouloir seulement à Kassabou. Il a l’air de vouer une haine gaillarde aux Comoriennes en général : « [Il] se méfie comme de la peste des Comoriennes. Il les trouve vénales, fausses et ne sachant pas aimer. On ne lui connaît aucune sympathie particulière pour aucune des infirmières ou pour une autre Comorienne » (p.202). Elles passent, du reste, dans ce roman, pour des objets « confiés » à des hommes ou des marchandises dans le cadre du grand-mariage, indignes de confiance (quand bien même elles exercent le métier de secrétaire !) et championnes en sorcellerie.

Et celles issues des classes supérieures ne recueillent pas non plus les faveurs du narrateur qui les présente comme laides, superficielles, jalouses, manquant d’identité, de connaissances et de consistance, cherchant à ressembler absolument aux bourgeoises françaises, tentant vainement de parler le français le plus distingué possible : « Les femmes de ces messieurs [les bourgeois], ces épouvantails emperruqués et empoudrés, aux baroques coiffures décrêpées et rallongées, ressemblant à des vieilles créoles avachies, croulaient sous le poids des louis d’or, des souverains et des paounis » (p.241).

Une concession notable tout de même : les Anjouanaises bénéficient de l’admiration de Mazamba qui les considère comme belles, sensuelles, séduisantes et excitantes : « Les femmes [anjouanaises] laissent transparaître dans la profondeur de leurs yeux une innocence perverse ; leur démarche est une rythmique pendant que leur sourire traduit une bonté câline et leur intonation des pans d’utopie. » (p.23). Elles sont, en plus, agréables au lit (p.163) ! Le narrateur pousse d’ailleurs l’admiration jusqu’à l’idéalisation au point de s’approprier un cliché national : celui qui assimile l’Anjouanaise aux femmes du paradis, les fameuses houris. Rien que ça !

Alors ? La femme comorienne ignore-t-elle le sentiment amoureux ? L’amour heureux est-il, exclusivement, une affaire française ? Peut-être qu’il ne s’agit pas ici d’une question de nationalité, mais de décalage culturel : une relation paisible, complice et harmonieuse s’enracine difficilement dans un couple où les partenaires ne disposent pas des mêmes codes culturels et donc des mêmes attentes, aspirations et préoccupations.

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