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La fin du règne d’Abeid Amani Karume

Mots clés: A la uneEdition 527
15 avril 2025
Temps de lecture : 5 mins
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La fin du règne d’Abeid Amani Karume
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Le 7 avril 1972 demeure une date mémorable dans l’histoire contemporaine de l’archipel de Zanzibar. Le premier président de ce qui fut la République populaire de Zanzibar, et le premier président du parti Afro Shirazi (ASP), qui prit le pouvoir par la violence révolutionnaire le 12 janvier 1964, Abeid Amani Karume, succomba sous les huit balles du lieutenant Hamoud Mohamed Barwani. Chaque balle viendrait symboliser une année d’un règne exercé d’une main de fer.

Par Mohamed Ahmed Saleh. Paris, 07/04/2025

Il y a cinquante-trois ans, au coucher du soleil, le vendredi 7 avril, le lieutenant Hamoud Mohamed Barwani se dirige vers le siège du parti ASP avec un groupe de jeunes officiers de l’armée nationale, parmi lesquels Capitaine Ahmada Mohamed, Zanzibari d’origine comorienne, ainsi que quelques civils, à bord de deux voitures. Ils prennent d’assaut le siège du parti ASP à Kisiwandui, situé sur l’autre rive de Stone Town, et tuent le président. Karume a été surpris pendant qu’il jouait au dhumna (domino) avec ses proches, fidèles, membres du Conseil de la Révolution. Parmi eux, se trouvent le secrétaire général du parti au pouvoir, Thabit Kombo Jecha, le trésorier du parti, Shaha Kombo et le maire de la ville de Zanzibar, Mtoro Rehani Kingo. Les assassins visent exclusivement Abeid Amani Karume et épargnent les autres qui sortent indemnes de l’attaque ou avec des blessures, touchés par des balles perdues. Ce jour fatidique est depuis un jour férié : pour la commémoration des héros de la Nation.

Au moment de son assassinat, Abeid Amani Karume occupait également le poste de vice-président de la République unie de Tanzanie, à la suite de l’unification de la République populaire de Zanzibar et de la République de Tanganyika, le 26 avril 1964. Son assassinat entraîna une chasse aux sorcières dans les deux parties de l’union. Les anciens partisans et sympathisants du parti marxiste-léniniste-maoïste de Zanzibar, Umma Party, dissout après la révolution, furent les premiers suspects. Les Comrades, disciples d’Abdulrahman Mohamed Babu furent arrêtés arbitrairement et soumis à des traitements cruels. Ils passèrent la majorité de leur incarcération dans la partie de la prison de Kiinua Miguu, Zanzibar, fameusement connue sous le nom de Machinjioni Kwa Bamkwe « Aux Abattoirs de Kwa Bamkwe ». Bamkwe étant le surnom de Hassan Mandera, le fameux chef des tortionnaires dans les prisons de Zanzibar, dont la plupart étaient formés dans les écoles de la STASI, les services de renseignement de l’Allemagne de l’est.

Parmi les anciens détenus, deux ont écrit des livres, leurs mémoires, où ils relatent en détails la vie dans les geôles infernales de Zanzibar, à la suite de l’assassinat de Karume. Adam Shafi Adam raconte dans son livre Haini[1] (Le Traître), son expérience entre les mains des tortionnaires à travers la forme d’un roman, en cachant les vrais noms des protagonistes. Quant à Ibrahim Mohamed Hussein, dans Baraza ya Majestic na Machinjioni Kwa Bamkwe[2] (De la Place Majestic Aux Abattoirs de Chez Bamkwe),il raconte ouvertement tous les vices et tortures subis dans les geôles de Mandera, de son arrestation à sa libération, six ans après.  Mandera est connu pour son arrogance et pour avoir dire à ses victimes qu’à l’extérieur de la prison, c’est Dieu qui pourvoit, qui donne le rizk, mais à l’intérieur des geôles, c’est lui.

Abeid Amani Karume, au milieu en tenu blanc avec un bâton à la main (fimbo), président du Conseil révolutionnaire, président de Zanzibar et premier vice-président de la République-Unie de Tanzanie. Thabit Kombo Jecha portant un kandzu blanc et un kofia, à gauche, secrétaire général du Parti Afro Shirazi (ASP), avant l’unification avec la TANU (parti au pouvoir du Tanganyika) pour former Chama Cha Mapinduzi (CCM), Parti de la Révolution, le 5/2/1977

Les Bouc Emissaires

Au lendemain de l’assassinat de Karume, le climat de terreur qui régnait dans le pays depuis plusieurs années s’accentua. Les Zanzibaris vivaient dans la peur et la confusion totale. Il n’était pas possible de fuir et les arrestations arbitraires étaient le lot quotidien dans le pays. Le successeur d’Abeid, Amani Karume, à la tête du gouvernement de Zanzibar, Aboud Jumbe Mwinyi, annonça, quelques mois après sa prise de fonction, que son gouvernement organiserait un procès pour traduire en justice tous ceux et celles qui auraient eu à voir avec le complot pour l’assassinat du premier président de Zanzibar.

En 1973, le procès pour trahison d’État N° 292 s’ouvre au tribunal de Vuga. Soixante-trois accusés sont amenés devant les juges. Dix-huit autres accusés, arrêtés sur le continent (Tanganyika), parmi lesquels Abdulrahman Mohamed Babu, sont poursuivis in absentia. Deux officiers de l’armée nationale, Zanzibaris d’origine comorienne, les lieutenants Ali Othman et Mussa Abdalla Ali Kayaya (Mecky) succombèrent aux tortures dans les premières heures de leur détention. Jusqu’à présent, personne ne connaît le lieu de leur sépulture et leurs familles ne furent jamais officiellement informées de leur décès. Enfin, il y a deux autres victimes, Abbas Mohamed Ahmed (Muhamaddiya), et Saleh Ali Saleh, des civils Zanzibaris d’origine comorienne, qui trouvent la mort aux mains des tortionnaires. Abbas décède dans les premiers jours du procès et Saleh Ali Saleh peu après sa condamnation à dix ans de prison ferme. Leurs corps sans vie furent rendus à leurs familles pour la sépulture.    

Malgré les grandes tragédies et désastres qui coûtèrent la vie à plusieurs jeunes Zanzibaris, torturés pour qu’ils avouent les crimes de trahison d’État, l’incident du 7 avril 1972 reste à ce jour un mystère que personne n’a pu élucider. S’agit-il d’une vengeance personnelle de Hamoud Mohamed Barwani contre Karume qui était aux commandes du régime qui provoqua la mort de son père ou d’une véritable tentative de coup d’État fomentée par les anciens sympathisants de l’idéologie marxiste-léniniste-maoïste ? Cette question a fait couler beaucoup d’encre et n’a toujours pas trouver la réponse.


[1] Adam Shafi, Haini, Longhorn Publishers, 2003, Nairobi, 272 pages

[2] Ibrahim Mohamed Hussein, Baraza ya Majestic na Machinjioni Kwa Bamkwe, Buluu Publishers, 2024, Paris, 202 pages.

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