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Tragédie en mer à Mirontsi. Le corps sans vie de Mboiboi repêché

Mots clés: Edition 533Trending
26 mai 2025
Temps de lecture : 5 mins
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Tragédie en mer à Mirontsi. Le corps sans vie de Mboiboi repêché
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Alors que la mer est agitée en pleine saison du Kussi, un plongeur amateur de Ouani trouve la mort au large de Mirontsi. Le drame relance la question de la sécurité en mer et laisse une famille endeuillée.

Par Anoir Ahamadi

La mer a rendu un corps, et avec lui, une onde de douleur s’est abattue sur deux localités unies dans le chagrin : Mirontsi, où le drame s’est déroulé, et Ouani, dont était originaire la victime. Ce samedi 24 mai, aux environs de midi, alors que les vagues frappaient violemment les rochers du littoral, des passants ont repéré une silhouette flottant à la surface de l’eau.

Rapidement, le doute n’était plus permis : il s’agissait bien d’un homme inerte. La scène a aussitôt alerté les habitants du quartier, qui ont contacté les forces de l’ordre. Ces dernières, arrivées promptement, ont établi un périmètre de sécurité, éloignant curieux et proches, pendant que les secouristes tentaient une intervention, hélas trop tardive.

Mouhamadi Houmadi dit Mboiboi

L’homme repêché n’était autre que Mouhamadi Houmadi, connu dans sa ville natale de Ouani sous le nom de Mboiboi. Père de famille, discret et respecté, il était âgé d’une quarantaine d’années et pratiquait régulièrement la plongée de loisir. Il n’était pas un professionnel, mais il avait ses habitudes, ses repères et une passion réelle pour la mer.

« C’était quelqu’un de calme, toujours prêt à aider. Il avait ce lien avec la mer depuis tout jeune », confie un voisin de Barakani, le quartier où il résidait depuis plusieurs années avec sa famille. Marié, père de plusieurs enfants, il incarnait cette figure du père simple, travailleur, dont la vie bascule en un instant.

Des circonstances encore floues

À ce stade, rien ne permet d’affirmer avec certitude ce qui a causé sa mort. Deux hypothèses principales circulent parmi les témoins et les proches : la première évoque une crampe survenue en pleine plongée, une cause fréquente dans les noyades de sportifs amateurs. La seconde, plus inquiétante, suppose une interaction avec un animal marin, potentiellement une morsure.

En pleine période de « kussi », ce vent saisonnier bien connu des pêcheurs, les conditions en mer sont particulièrement difficiles. Les vagues sont plus hautes, les courants plus puissants et la visibilité souvent réduite. « Même les habitués hésitent à s’aventurer trop loin dans ces conditions », explique un pêcheur de Mirontsi. Or, selon certains témoins, Mboiboi serait parti seul, sans combinaison ni encadrement.

Aucune autopsie pratiquée

Une autopsie aurait pu éclaircir les causes exactes du décès et, peut-être, soulager en partie la douleur de la famille, mais aucune procédure médico-légale n’a été entamée. Les autorités locales, sollicitées pour la levée du corps, ont confirmé le décès sans exiger d’examen approfondi. Une décision qui, selon certains proches, laisse un goût amer : « On aurait aimé savoir. C’est dur de rester dans l’incertitude. On aurait préféré qu’il y ait une enquête complète, même symbolique. »

Des funérailles dignes et sobres

À 18h50, le même jour, le corps de Mboiboi a été inhumé à Barakani, dans le carré familial. Le temps s’était un peu calmé. Une foule nombreuse, faite de parents, d’amis, de voisins et de simples habitants est venue lui rendre un dernier hommage. Les pleurs de la veuve, soutenue par ses proches, ont marqué les esprits. Dans ce moment de silence, c’est toute une communauté qui s’est sentie touchée, rappelée à la fragilité de la vie.

Le dilemme des plongeurs amateurs

Cet accident tragique soulève une question de fond, souvent éludée aux Comores : celle des pratiques maritimes non encadrées. Si la mer fait partie intégrante de la vie quotidienne, nombreux sont ceux qui y vont sans équipements appropriés, sans formation minimale ni connaissance des risques.

Les autorités maritimes comoriennes manquent encore de moyens pour sensibiliser à grande échelle. Pourtant, les drames se répètent. Et si, cette fois, c’était Mboiboi, d’autres avant lui ont connu le même sort. Faudra-t-il attendre une série noire pour que les choses changent ?

Prévention, formation : un chantier à ouvrir

Pourtant à Anjouan, il y a l’école de pêche sise à Mirontsi, à quelques mètres du littoral où on a découvert le corps de Mboiboi. Cette école devrait penser à ces plongeurs amateurs qui sont nombreux à Anjouan, mais ce n’est pas le cas. « On se demande si cet établissement n’est qu’une figurine », nous confie Amal Ahmed, pêcheur amateur originaire de Ouani.

 « Quand on parle de prévention, on pense souvent à la route. Mais la mer aussi tue. Et souvent dans le silence », souligne un secouriste. Il insiste : « Il faut que les communes, les écoles, les radios communautaires prennent le relais. La mer doit être apprivoisée, pas défiée. »

Un souvenir impérissable

À Ouani, le nom de Mboiboi restera longtemps dans les esprits. Certains l’ont connu comme un camarade de jeunesse, d’autres comme un homme impliqué dans les affaires locales. À Mirontsi, son dernier plongeon résonne comme un avertissement douloureux. Que cette mer, qui l’a tant attiré, soit aussi celle qui l’a emporté, donne à son histoire une dimension tragiquement poétique.

La disparition de Mboiboi n’est pas qu’un fait divers. C’est un miroir tendu à toute une société insulaire où la mer est une amie précieuse, mais parfois impitoyable. À travers lui, c’est une prise de conscience qui s’impose : celle de mieux se préparer, de mieux protéger et de mieux transmettre les savoirs liés à la mer.

 La plongée en période de Kussi, un danger sous-estimé

La saison du Kussi, qui s’étend généralement de mai à septembre dans l’archipel des Comores, est marquée par un vent fort venant du sud-est. Ce phénomène climatique provoque une agitation inhabituelle de la mer : les vagues sont plus puissantes, les courants plus imprévisibles et la visibilité sous-marine considérablement réduite.

Pour les pêcheurs et plongeurs amateurs, ces conditions représentent un danger réel, souvent ignoré. Les risques incluent les crampes musculaires dues à l’eau froide et aux efforts prolongés, les courants de fond qui peuvent désorienter ou entraîner le plongeur loin du rivage, la faune marine agitée, parfois plus agressive et l’absence de structures de secours formées en cas de noyade.

Les professionnels recommandent fortement de s’abstenir de plonger pendant cette saison sans encadrement ni équipement adapté. « Même un bon nageur peut se faire surprendre en quelques secondes. La mer en période de « kussi » n’a rien d’un terrain de jeu », nous confie encore Amal.

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