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Célébration du cinquantenaire de l’indépendance des Comores : sans grand enthousiasme

Mots clés: A la uneEdition 539
7 juillet 2025
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Célébration du cinquantenaire de l’indépendance des Comores : sans grand enthousiasme
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La célébration des 50 ans d’indépendance des Comores s’est fait dans une ambiance globalement morose dans lequel le gouvernement n’a pas vraiment su installer partout l’esprit de fête ou même la réflexion nécessaire sur le devenir du pays.

Par MiB

Les Comores célébraient les cinquante ans de leur indépendance ce dimanche 6 juillet. À cette occasion, le gouvernement avait décidé cette année, pour la première fois, de déplacer les festivités de la mythique place de l’indépendance, à côté de l’ancienne Chambre des députés où l’indépendance a été proclamée, vers le stade Malouzine, qui avait déjà servi de cadre pour la quatrième investiture du chef de l’État, Azali Assoumani. Ce déplacement s’explique sûrement, en partie, par l’accident qui avait eu lieu en 2024, lorsque la tribune qui regroupait les diplomates s’était effondrée.

Une célébration sans nouveautés

À l’occasion de ce cinquantenaire, un chef d’orchestre avait été nommé, en la personne de Houmed Msaïdié, ancien ministre et actuel conseiller du chef de l’État, pour donner un certain faste à la fête. Compte tenu de l’expérience de Houmed Msaidié, mais aussi du caractère exceptionnel donné à cette célébration des cinquante ans, les Comoriens pouvaient s’attendre à de l’innovation, à des surprises, à des nouveautés, à des débats, mais il n’eut rien de tout cela. Une célébration quasi identique aux précédentes avec l’immuable parade du chef de l’État arrivant débout dans un 4X4 militaire, accompagné du chef d’État-major, Youssouf Idjihadi. Il eut ensuite la cérémonie de salut au drapeau et l’hymne national avant l’installation dans les tribunes. Rien de nouveau également au niveau des danses et des chants avec cette fois la participation de deux artistes étrangers. Il n’y a pas eu non plus de changement important au niveau des défilés des militaires et des différents corps constitués.

Comme à l’accoutumée, le chef de l’État a prononcé son discours, précédé cette fois de celui de l’invitée d’honneur, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan.

Pour ce cinquantenaire, on ne peut pas non plus dire que de grandes personnalités ont accepté l’invitation des Comores : à part la présidente de la Tanzanie et le président de l’Éthiopie, il n’y avait pas d’autres chefs d’État, même pas ceux des voisins comme Madagascar ou Mozambique. La France, ancienne puissance colonisatrice et souvent évoquée par le gouvernement comorien comme étant le principal partenaire, n’a même pas daigné envoyer un ministre, c’est le conseiller Afrique du président français qui représentait Emmanuel Macron.

Les liens avec la Tanzanie

La présence de Samia Suluhu Hassan a été d’autant plus remarquée qu’elle a fait un discours dans lequel elle a rappelé que le premier mouvement en faveur de la décolonisation des Comores, le Mouvement de Libération nationale des Comores (MOLINACO) a été fondé et a prospéré dans son pays, la Tanzanie. Il faut aussi rappeler que les indépendantistes comoriens ont bénéficié du soutien et de l’expertise des diplomates tanzaniens au sein de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) et de l’ONU, notamment pour faire inscrire les Comores sur la liste des pays à décoloniser. La présidente de la Tanzanie a également rappelé les liens familiaux qui existent entre Comoriens et Tanzaniens, et aujourd’hui les liens commerciaux. Tout cela génère des échanges importants et Samia Suluhu Hassan a préconisé que le swahili devienne langue officielle et d’enseignement. Elle a dit être prête à financer l’apprentissage de cette langue par les Comoriens, sans évoquer une quelconque réciprocité.

Un discours creux

Le discours du chef de l’État comorien n’a pas varié en ce jour de fête des cinquante ans d’indépendance. Comme depuis 2016, pour ne pas dire depuis depuis 2001, Azali Assoumani a constaté des progrès économiques dans la vie de Comoriens qui vivent sans pouvoir satisfaire des besoins primaires dans le monde actuel comme la nourriture, notamment l’eau ou l’électricité. Mais pour lui, l’émergence 2030 est toujours en marche, les Comoriens seraient déjà sortis du groupe des pays les plus pauvres du monde et seraient dans l’opulence dans cinq ans.

Le chef de l’État est aussi revenu sur le « maintien (…) sous administration étrangère » de l’île de Mayotte, ce qu’il a poétiquement appelé « notre douleur historique ». Il a précisé que cette « administration étrangère » se faisait « en violation du droit international, aux résolutions des Nations unies et à la volonté exprimée du peuple comorien en 1974 » (sic). Il a répété encore une fois que « Mayotte est comorienne » et que c’est « une cause inscrite dans l’agenda national », sans préciser ce que cela veut dire en termes d’action pour la diplomatie comorienne.

Mayotte : une discussion bilatérale inexistante

En tant que chef de l’État, on ne peut lui dénier cette constance dans la revendication de l’île de Mayotte, considérée comme comorienne par le droit comorien, ainsi que par le droit et les instances internationaux, et française par le droit français.

On peut juste constater que depuis son premier mandat (2002-2006), puis les trois mandats qui ont suivi (depuis 2016), il évoque la même stratégie qui devait lui permettre de récupérer Mayotte, sans y croire lui-même. Il laisse entendre que ses prédécesseurs réclamaient la réintégration de Mayotte avec violence et avec des slogans tandis que lui, il mènerait une stratégie diplomatique plus efficace. À l’occasion de ce cinquantenaire, Azali Assoumani a reformulé cette stratégie ainsi : « avec notre partenaire la France nous avons entamé une nouvelle phase de dialogue, plus équilibrée, plus respectueuse pour trouver une solution à la question de Mayotte dans le respect du droit et de l’intérêt de nos deux pays ».

En réalité, il n’y a actuellement aucune discussion bilatérale entre les Comores et la France au sujet de Mayotte, car à moins de changer la Constitution française, aucun homme politique français n’est en mesure de discuter du retour de Mayotte dans le giron comorien, au risque de se retrouver en prison pour haute trahison. Quand un chef de l’État comorien voudra faire appliquer la décision du conseil de sécurité ou les résolutions de l’ONU s’agissant de Mayotte, il ira sans doute devant les instances internationales et il ne fera pas croire aux Comoriens qu’il est en discussion avec les autorités françaises pour un arrangement à l’amiable.

Une célébration dans la division

La célébration du cinquantenaire de l’indépendance des Comores aurait pu être un moment de consensus national et surtout de joie pour tous les Comoriens, il n‘en fut rien. Elle a été, au contraire, encore une fois, le symbole de la division de la classe politique et des Comoriens. La plupart des leaders de l’opposition continuent à contester la légitimité du président élu en 2019 et en 2024 avec des fraudes évidentes. Une partie de cette opposition avait tenu une conférence de presse la veille pour marquer leur déviance par rapport à un gouvernement qui s’est octroyé tous les pouvoirs. Elle aurait même souhaité organiser sa propre fête de l’indépendance dans la capitale, mais a essuyé un refus. Par conséquent, à part Fahmi Saïd Ibrahim et Ibrahim Mzimba, les grands ténors de l’opposition n’étaient pas au stade Malouzine. Certains, comme Ibrahim Abdourazak dit Razida, se sont rendus à la fête organisée dans la ville de Mbeni, ville de celui qui était jusqu’alors le principal opposant, mais qui est en exil en France depuis quelques années, Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou.

Les communes n’ont pas été impliquées dans l’organisation de cette fête, aussi rien ne laissait voir dans le paysage urbain qu’il y avait une fête particulière. Même si, à quelques jours du 6 juillet, le gouvernement a financé deux concerts importants dans la capitale et à Mitsamihuli, au nord de Ngazidja. Les deux autres îles semblaient ne pas être concernées par la fête nationale jusqu’au 6 juillet. Les maires s’attendaient à être invités à la cérémonie à Moroni, ils ont été priés d’organiser des fêtes dans leurs villes, sans recevoir aucun budget supplémentaire. Une fête digne de ce nom a été remarquée dans la ville de Domoni, ville originaire d’Ahmed Abdallah, celui qui a initié le processus d’indépendance avec la France en 1973 et, sous le coup de la colère, celui de la Déclaration unilatérale d’indépendance le 6 juillet 1975.

À l’occasion de ce cinquantenaire, les Comoriens pouvaient aussi s’attendre à des réflexions au niveau national, dans les centres universitaires des trois îles et au Centre national de documentation et de Recherche scientifique (CNDRS) ou dans ses ramifications, pour rappeler l’histoire, débattre sur les apports de l’indépendance ou sur la question de Mayotte et tracer des perspectives pour l’avenir. Le gouvernement n’a pas jugé utile d’impulser de telles initiatives. Ce sont des particuliers, surtout dans la diaspora, qui ont tenté de le faire, dans de très rares cas.

À Malouzini même, les images des télévisions laissaient voir comme lors de l’investiture d’Azali Assoumani en 2024, un stade en grande partie vide alors qu’on pouvait s’attendre à plus d’enthousiasme populaire.

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