• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
samedi 14 juin 2025
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Najda contre Bachar, un procès orchestré en haut lieu

    Najda contre Bachar, un procès orchestré en haut lieu

    ÉDITORIAL : BACHAR, UNE AFFAIRE D’ÉTAT ?

    ÉDITORIAL : BACHAR, UNE AFFAIRE D’ÉTAT ?

    Ahmadou Mze Soilihi : « Regrouper les forces progressistes »

    Ahmadou Mze Soilihi : « Regrouper les forces progressistes »

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Najda contre Bachar, un procès orchestré en haut lieu

    Najda contre Bachar, un procès orchestré en haut lieu

    ÉDITORIAL : BACHAR, UNE AFFAIRE D’ÉTAT ?

    ÉDITORIAL : BACHAR, UNE AFFAIRE D’ÉTAT ?

    Ahmadou Mze Soilihi : « Regrouper les forces progressistes »

    Ahmadou Mze Soilihi : « Regrouper les forces progressistes »

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

9 juin 2025

Où va le monde ?

9 juin 2025

Le triomphe Gombessa Sport

9 juin 2025

Najda contre Bachar, un procès orchestré en haut lieu

9 juin 2025

ÉDITORIAL : BACHAR, UNE AFFAIRE D’ÉTAT ?

2 juin 2025
Accueil Education

L’identité culturelle et ses valeurs à Ouani

Mots clés: Edition 516Trending
27 janvier 2025
Temps de lecture : 6 mins
0 0
A A
L’identité culturelle et ses valeurs à Ouani
0
PARTAGES
18
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

Le lundi 30 décembre 2024, dans la ville de Ouani, une conférence-débat a été organisée par le Collectif des Enseignants de Philosophie à Anjouan (CEPHA). Le thème abordé était : « L’identité culturelle et ses valeurs ».

Par Mouayad Ahmed

L’événement a attiré une audience impressionnante, composée principalement d’élèves issus de divers établissements scolaires de la région, mais également des cadres et enseignants de disciplines variées. La participation notable de doyens de la philosophie comme Nicole Ribaira et Ahmed Ibrahim Kalar a rehaussé la portée de cette initiative. La rencontre avait pour objectif principal de mettre en lumière la crise de l’identité culturelle qui secoue la société comorienne à l’ère du multiculturalisme et de la mondialisation.

Une thématique ancrée dans l’actualité

Les conférenciers principaux, le doctorant Nourdine Salim Mazamba et le Dr Charraf-Eddine Houmadi ont capté l’attention de l’auditoire en explorant ce sujet sous divers angles. Pour Dr Charraf-Eddine Houmadi, il est essentiel que les élèves s’approprient des éléments conceptuels susceptibles d’enrichir leurs connaissances, d’autant plus que la culture constitue un thème fondamental dans le programme de philosophie des classes de première et terminale.

Quant à Nourdine Salim Mazamba, professeur de philosophie chevronné, il a insisté sur le rôle primordial de l’éducation dans la préservation de la culture. « La nature humaine change à travers l’éducation », a-t-il affirmé, soulignant que les bases d’une identité culturelle solide se construisent dès le plus jeune âge.

Le Doyen Faissoil Ben Halidi, enseignant de littérature à l’Université des Comores, a élargi le débat en démontrant que la question de l’identité culturelle transcende les frontières philosophiques. S’appuyant sur des auteurs noirs comme Cheikh Hamidou Kane, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, il a invité les élèves à s’armer de connaissances pour comprendre et valoriser toutes les cultures.

Le Doyen Ahmed Ibrahim Kalar a conclu sur une note de tolérance, rappelant qu’aucune culture n’est intrinsèquement supérieure ou inférieure à une autre. Cette réflexion a permis de recentrer le débat sur l’importance du respect et de la préservation des divers patrimoines culturels.

Une reconnaissance méritée

La conférence s’est terminée par une cérémonie de remise de certificats de mérite à plusieurs enseignants de philosophie pour leur engagement dans l’enseignement et la promotion de cette discipline aux Comores. Parmi les récipiendaires figuraient le Doyen Ahmed Ibrahim Kalar, Daniel Mahandhi alias Disco, Dr Charraf-Eddine Houmadi, Nicole Aurélie Ribaira, Abdou Saïd Mdomoni et Nadhoiri Baco.

Un hommage particulier a été rendu à Abdoulhamid Afraitane, doyen retraité de Ouani et à feu Said Ousseni, connu sous le nom de Mwé Saindou Zabibouni. Ce dernier, décédé, a marqué l’histoire de l’enseignement de la philosophie à Ouani et au-delà.

Un contexte préoccupant

Le thème choisi, « L’identité culturelle et ses valeurs », revêt une importance particulière dans le contexte actuel. La société comorienne est confrontée à une acculturation croissante, marquée par un abandon progressif des valeurs traditionnelles au profit de pratiques culturelles étrangères.

Cette transformation se manifeste notamment chez les jeunes, souvent influencés par des modèles étrangers véhiculés à travers les médias et les réseaux sociaux. Des phénomènes comme la délinquance juvénile, l’usage de stupéfiants, la prostitution et l’insolence trouvent parfois leurs racines dans cette perte de repères culturels.

La conférence a permis de mettre en lumière ces dérives et de proposer des pistes de solution, notamment par la réhabilitation des valeurs locales et le renforcement de l’éducation culturelle dès le plus jeune âge.

Une initiative saluée par les élèves

Les élèves, principaux bénéficiaires de cette conférence, ont exprimé leur satisfaction et partagé leurs impressions sur les enseignements qu’ils en ont tirés. Izaourat Ahmed, élève en classe de terminale, nous a confié : « Ces échanges m’ont permis surtout de comprendre que la philosophie peut être un atout permettant de réfléchir sur des préoccupations liées à notre existence. »

De son côté, Moustoifa Chamasse, étudiant en première année au département de Langues Étrangères Appliquées (LEA), a souligné l’importance de préserver nos valeurs dans un monde multiculturel : « J’ai compris que dans la diversité culturelle, ce qui importe, c’est de préserver nos valeurs, car notre culture représente notre identité. »

Ces témoignages illustrent l’impact positif de cette conférence sur la jeunesse, renforçant ainsi la pertinence de telles initiatives éducatives et philosophiques.

Une initiative à renouveler

Cette conférence-débat s’est distinguée par la richesse des interventions et l’enthousiasme du public. Elle a démontré l’importance d’organiser régulièrement de telles rencontres pour maintenir vivante la réflexion sur des enjeux majeurs comme l’identité culturelle et les valeurs sociétales. Ces événements ne sont pas seulement des moments d’échange intellectuel, mais aussi des occasions de sensibilisation collective et de prévention contre les dérives sociales.

En effet, dans un monde de plus en plus globalisé, où les influences extérieures tendent à éclipser les spécificités locales, ces conférences jouent un rôle fondamental. Elles rappellent la nécessité de cultiver une identité culturelle forte et de protéger les valeurs propres à la société comorienne. C’est aussi une manière d’alerter sur les conséquences de l’acculturation et de mobiliser les jeunes pour qu’ils soient des acteurs de la préservation de leur héritage.

Le CEPHA a prouvé, à travers cette initiative, que la philosophie a toute sa place dans nos sociétés modernes. Trop souvent perçue comme une discipline abstraite, la philosophie démontre ici son rôle pratique en fournissant des outils pour analyser, comprendre et résoudre des problèmes concrets. La pertinence des thèmes abordés lors de cette conférence, tout comme celle de la précédente organisée par le collectif, en est une parfaite illustration. Le CEPHA avait, en effet, déjà organisé une première conférence sur un sujet tout aussi d’actualité, confirmant ainsi sa volonté de placer la philosophie au cœur des préoccupations contemporaines.

Cette conférence s’inscrit également dans le cadre de la Journée mondiale de la philosophie, célébrée chaque année le troisième jeudi du mois de novembre. Exceptionnellement, l’événement a été déplacé à décembre pour permettre une participation optimale, une décision qui s’est révélée judicieuse compte tenu de la mobilisation massive constatée.

D’autres disciplines académiques pourraient s’inspirer de cette initiative. Comme l’a souligné un des intervenants, il serait bénéfique pour la société comorienne que toutes les matières contribuent à des réflexions collectives sur des thématiques cruciales. Ces rencontres interdisciplinaires renforceraient la cohésion sociale tout en montrant que chaque discipline a un rôle à jouer dans la construction d’une société éclairée et résiliente.

Cette conférence a mis en lumière l’importance de poursuivre et d’élargir ce type d’initiatives. Le CEPHA, en fédérant des acteurs de divers horizons autour de thèmes fédérateurs, montre la voie à suivre pour faire de la philosophie et des autres disciplines un outil puissant au service de la société comorienne.

Articles populaires

  • Najda contre Bachar, un procès orchestré en haut lieu

    Najda contre Bachar, un procès orchestré en haut lieu

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Où va le monde ?

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • ÉDITORIAL : BACHAR, UNE AFFAIRE D’ÉTAT ?

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Le triomphe Gombessa Sport

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Déni de justice pour Achmet Said Mohamed

Déni de justice pour Achmet Said Mohamed

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiwa N535

Masiwa N°534

Masiwa N°533

Masiwa N°532

Masiwa N°531

Masiwa N°530

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?