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Mohamed Badoro Badroudine : « La Banque et la poésie peuvent cohabiter et faire bon ménage »

Mots clés: Edition 427Trending
2 mai 2023
Temps de lecture : 6 mins
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Mohamed Badoro Badroudine : « La Banque et la poésie peuvent cohabiter et faire bon ménage »
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Masiwa – Vous êtes à la fois « banquier » et poète. Est-ce que cela ne présente pas quelque chose d’incongru ?

Mohamed Badoro Badroudine – À la base, je suis juriste de formation. Je travaille dans une banque [La Banque Centrale des Comores ou BCC] qui n’est pas commerciale. Je ne rentre pas vraiment dans la qualification de banquier comme entendu de façon habituelle. Donc, je mettrais plutôt des guillemets à « banquier ». Pour répondre à la question, je ne trouve aucune incongruité à aimer la poésie et à exercer en même temps mon métier, ou un autre métier. La poésie étant cette « mise en musique de l’univers par le cœur », je pense que nous sommes tous des poètes, à un moment ou à un autre, et à la manière de chacun. Plus détonnant encore, la BCC a fait une place à la poésie dans tous ses billets de banque, notamment par le Pohori de Mbaye Trambwe et par des vers du poète Mab Elhad. Vous voyez donc que la Banque et la poésie peuvent cohabiter et faire bon ménage.

Propos recueillis par Hachim Mohamed

Masiwa – Le public a découvert votre recueil de poésie intitulé Murmures d’une mer lors d’un Café littéraire organisé à l’Alliance franco-comorienne le 17 mars 2023. Est-ce que c’est votre première publication ?

Mohamed Badoro Badroudine – Mon recueil est sorti en 2021, plus précisément en février 2021, à l’occasion de l’anniversaire de ma femme. Pour marquer le coup (Rires). Et je suis timidement intervenu sur des plateformes et j’ai été invité une première fois par l’Alliance franco-comorienne de Moroni. Cette fois, comme vous l’avez noté, c’était une forme d’échanges et de partages. Je réponds toujours positivement à chaque occasion me permettant de parler ou de participer à un partage de la culture et de la littérature, car j’en sors toujours plus riche culturellement.

Masiwa – Justement à quel âge vous avez commencé à taquiner les muses, par les mots ?

Mohamed Badoro Badroudine – J’ai découvert la poésie depuis l’école primaire, à travers les récitations qu’on nous demandait d’apprendre à la maison, les comptines et les fables, notamment de Jean de la Fontaine. En cours préparatoire, j’avais un instituteur, Mohamed Ali Mgomdri, pour ne pas le citer, qui composait lui-même les chants qu’on entonnait. Il parlait de la nature, de la faune et de la flore qui nous entouraient, donc des lieux de notre vie au quotidien. On va dire que j’ai eu une belle initiation. J’avais pris conscience de la valeur de tout cela sur le tard, en fin du cycle collège. C’est là que j’ai commencé à gribouiller des mots en guise de poèmes. Les amourettes d’adolescence, attendrissant mon petit cœur, conjuguées à une timidité aigüe ont contribué à me confier au papier, à dire mon spleen et mon idéal.

Masiwa – Comment vous vient l’inspiration ?

Mohamed Badoro Badroudine – Il faut avoir la chance d’être possédé par une muse comme vous l’avez souligné (Rires). Non, sérieusement, j’ai des périodes où je suis inspiré et de très longues périodes où je n’ai aucune inspiration. Et puis ça vient quand ça vient, c’est une passion, un rêve. Il y a sûrement des sujets qui me tiennent à cœur, récurrents donc dans mes textes. Mais je ne prédéfinis guère de thèmes ou sujets de prédilection.

Masiwa- À une autre époque, produire intellectuellement se distinguait par la maîtrise de la lecture et de l’écriture. Est-ce qu’en poésie, on a toujours les mêmes exigences dans la production ?

Mohamed Badoro Badroudine – Je ne peux parler que de ma petite expérience. Mais, je pense aussi que ces exigences-là sont requises, et sont toujours d’actualité. Je considère sans fausse modestie que je n’ai pas encore posé ma signature pour pouvoir donner un avis sur la production littéraire. Mais je sais que ce recueil de poèmes, je l’ai commencé il y a des années.

Masiwa – Il est difficile de ne pas voir dans le poète un homme profondément impliqué dans son temps, par les réalités sociales, politiques et esthétiques du pays, qu’en est-il pour vous quand l’intention d’écrire ce recueil vous a traversé l’esprit ?

Mohamed Badoro Badroudine – L’être humain est sensible à toutes situations immédiates qui se produisent autour de lui. On ne peut pas rester impassible face aux calamités et aux injustices. Ce recueil de poèmes est mon expression, ma voix face à tout cela. À l’école coranique, nous a-t-on appris que face à l’injustice, il faut « s’exprimer par la main », c’est-à-dire se battre contre, ou par la langue ou par le cœur ? C’est ma façon à moi de m’indigner, de dénoncer et qui sait, peut-être que quelque part, ma voix aura un écho.

Masiwa – La muse prisée des romanciers, des peintres et des musiciens peut être un simple prénom féminin ou un état d’esprit comme, par exemple, la patience, la prudence ou encore la solitude. Quelle est la vôtre ?

Mohamed Badoro Badroudine – Ma muse est multiple, ai-je envie de dire. Elle peut être une situation quelconque ou un état d’esprit. Ça peut-être par exemple le crépuscule, les nuages jaunes orangés, les chauves-souris qui flânent en attendant la nuit qui approche et qui emporte comme dans une rêverie, ou une mauvaise nouvelle. Ça peut être aussi toutes ces choses que vous avez citées.

Masiwa – Le poète et photographe Mab Elhad avait brossé pendant le Café littéraire votre portrait de « banquier » et poète. Que représente-t-il pour vous ?

Mohamed Badoro Badroudine – C’est une référence. J’ai la chance aujourd’hui de le côtoyer. Jeune et même adulte, je l’observais de loin avec les yeux et l’esprit d’un fan, le fan que je suis jusqu’à présent. J’ai lu « Kawulu la mwando ». J’ai connu le poète bien avant, dans des veillées poétiques où il maniait le verbe tel un mécanicien et sa clé à molette. Au risque de radoter, je pense que ce n’est pas par hasard que des extraits de sa poésie se trouvent sur nos billets de banque. On peut parler de « doyen de la jeune poésie comorienne », puisque l’ancêtre Mbayé Trambwe et lui se sont trouvés dans ces billets. En ce qui concerne la poésie écrite aux Comores, c’est d’une importance capitale, comme pour tout genre d’écriture d’ailleurs. Elle permet de préserver une culture très riche, mais qui est été trop longtemps restée dans une tradition orale.

Masiwa – Pensez-vous publier un autre livre dans un avenir proche ?

Mohamed Badoro Badroudine – J’en rêve. Seulement, comme dirait un de mes professeurs, il ne s’agit pas d’écrire pour écrire. Écrire un autre livre est en projet. Dans un avenir proche, je ne suis pas sûr. Mais, j’écris.

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