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Manifeste du collectif « Mashudjayi Wa Djana » pour la célébration à Mitsamiouli du cinquantenaire de la déclaration unilatérale de l’indépendance des Comores et la consécration des patriotes célèbres et méconnus.

Mots clés: ComoresEdition 530indépendanceMashudjayiMitsamihuliTrending
6 mai 2025
Temps de lecture : 5 mins
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Manifeste du collectif « Mashudjayi Wa Djana » pour la célébration à Mitsamiouli du cinquantenaire de la déclaration unilatérale de l’indépendance des Comores et la consécration des patriotes célèbres et méconnus.
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6 juillet 1975 : Il y a bientôt cinquante ans, le président du conseil de gouvernement Ahmed Abdallah Abderemane proclamait devant la Chambre des députés l’accession du territoire des Comores à la souveraineté nationale. Trente – trois députés sur 39 ont opté pour la fin de 134 années de domination coloniale en votant ce jour- là pour l’indépendance unilatérale de l’archipel des Comores. Une indépendance confisquée par l’occupation illégale de l’île comorienne Maoré par la France depuis 50 ans. Cinquante années de drames, près de 20 000 à 30 000 morts du visa Balladur, de déportation de masse ayant culminé avec Wambushu, de murs de la honte érigés dont le dernier est de « Shaba », durant lesquelles plus d’une vingtaine de résolutions des Nations Unies et le droit international sont bafoués par la France coloniale.  

L’historiographie officielle héroïse le président Ahmed Abdallah et veut que l’histoire soit écrite et narrée ainsi. Et pourtant cette proclamation est le sacre d’un long parcours de combats héroïques. De luttes menées par nos aïeux qui se sont insurgés et soulevés depuis la seconde moitié du XVIIIème siècle contre la traite des esclaves et le colonialisme sous la bannière respectivement de Tumpa à Ndzuani, Bakari Kosu à Maoré, Masimu, Mtsala et Patiara à Ngazidja : des héros légendaires entrés au panthéon de notre mythologie nationale et patriotique. L’exigence de vérité à l’égard de la postérité doit interroger les actes effectivement posés sans toujours chercher à idéaliser les responsables politiques de l’époque. Les acteurs qui ont écrit et façonné les différentes séquences de notre histoire politique, celle de la lutte pour la décolonisation inachevée de notre pays sont relégués aux seconds rôles.

Alors qui et quels sont les véritables héros de la lutte pour la libération nationale et l’indépendance des Comores que nous voulons honorer ? C’est d’abord et au premier chef le peuple comorien.

Ce sont les téméraires et les braves patriotes qui avaient osé contester le pouvoir colonial depuis l’extérieur et démystifier l’autorité du régime de l’autonomie interne.  C’est la voix du MOLINACO, le mouvement pour la libération nationale des Comores. Une voix émise dès 1963 depuis l’extérieur dans la jeune République de l’ancien Tanganyika et de Zanzibar (Tanzanie) incarnée par les historiques Abdou Bacar Boina alias Ndrugu Aboudou, Youssouf Abdoulhalik, Youssouf Ali Alwahti, Said Ali Kamal, Ali Mohamed Mbaé, Ali Mohamed Chami, Ali Toihir Mohamed (Kéké), Said Ahamada Mbaé, Ali Mmadi Hassane, Mohamed Taki Mohamed Omar et leurs nombreux camarades qui les avaient rejoints. Des voix que le colonisateur et l’omnipotent régime des “Verts” voulaient rendre inaudibles en brouillant les fréquences d’émission.

Peine perdue. Car si l’administration coloniale française avec l’appui et le soutien du pouvoir local parvenaient à imposer la censure et à vouloir réprimer la cause juste de la libération des Comores du joug colonial, d’autres voix se sont vite fait entendre sur le sol national. Leur cri de colère et de ralliement fut le populaire slogan “MKOLO NALAWE”, le colonisateur dehors.

Cette autre voix fut celle du Parti Socialiste des Comores (Pasoco). Ce jeune parti progressiste a repris et relayé en 1968 avec PEC-Molinaco le mot d’ordre de l’indépendance de l’Archipel des Comores. Les anciennes générations connaissent leurs principaux ténors dont les plus éminents nous ont quittés ces dernières années : Mohamed Ali Mbaliya, Mohamed Fazul, Salim Himidi, Said Ahmed Said Ali dit Charif, Farid Hassane, Bruno Humblot, Abdou Zakaria, Ali Bourhane, Bohar Abdoulwahab, Abdallah Mohamed Ben Ali, Ali Msa et le jeune Abdoulkadir Hamissi. La patrie et la nation reconnaissantes ont rendu hommage à certains d’entre eux. D’autres encore en vie, notamment Abdouroihmane Mkouboi, Moustoifa Said Cheikh, Idrisse Mohamed, Ahmed Abdérémane Koudra, Kamaroudine Abdallah,Youssouf Moussa, Mohamed Abdou Soimadou et leurs nombreux camarades et dirigeants méritent notre reconnaissance.

Les partis autonomistes notamment l’Union Démocratique des Comores (UDC – les Verts), le Rassemblement Démocratique du Peuple Comorien « RDPC – Blanc » de Mouzaoir Abdallah, l’UJAMA de Mohamed Hassanaly, UMMA- MRANDA du prince Said Ibrahim et Ali Soilihi s’étaient ralliés et emparés du slogan de l’indépendance en 1972 pour conduire le pays vers une indépendance négociée « dans l’amitié et la coopération avec la France » coloniale. Qui connait ou se souvient de Mohamed Abdurahmane alias Mhishimiwa et Ali Mohamed Sugu, deux excellents orateurs qui animaient les meetings et demandaient au jeune public de crier « Mkolo Na Lawe » jusqu’à être entendus par les patriotes de Dar-es-Salam ?

Très peu de gens malheureusement. Et pourtant avec la cohorte de patriotes anonymes Mhishimiwa, Sugu et leurs camarades sillonnaient les villages de Ngazidja pour prêcher la bonne parole indépendantiste et populariser le slogan “MKOLO NALAWE” clamé par les jeunes à chaque passage d’un véhicule du Mzungu. Des héroïnes comme Rabiata Mohamed, Sakina Ibrahim, Abida Ali Chebane, Hadidja Sabili et les nombreuses jeunes femmes qui militaient à l’ASEC depuis la France rappellent que la lutte pour la liberté fut aussi portée par des femmes courageuses.

Pour réparer cette anomalie historique et ce trou mémoriel, il échoit à la ville, à la région de Mitsamiouli -Mboude et la grande région du nord, d’accueillir cet évènement et de célébrer le cinquantenaire de l’indépendance nationale à Mitsamiouli Mdjini et rendre un vibrant hommage à tous les patriotes et valeureux combattants pour l’indépendance de notre pays. Ces patriotes dont certains et non les moindres sont originaires du nord de l’île de Ngazidja, de Mitsamiouli en particulier, terreau qui a produit et donné à la nation d’éminents patriotes.

Le pays, la nation, Mitsamiouli et sa région doivent exercer leur devoir de mémoire pour que la postérité les retienne parmi les fervents héros de cette lutte non achevée pour l’entière souveraineté nationale. 

Le Collectif « Mashudjayi Wa Djana » (MAWADJA), la commune de Mitsamiouli et la région Mitsamiouli-Mboude donnent rendez-vous les 29 juin et 3 juillet 2025 à tous les comoriens et plus particulièrement à la nouvelle génération pour commémorer le cinquantenaire de la déclaration unilatérale de l’indépendance des Comores.

Un colloque réunira le 29 juin 2025 des historiens spécialistes de cette période, des acteurs de la société civile et des hommes politiques témoins vivants de cette séquence politique.

Le 3 juin sera consacré aux festivités qui rassembleront plusieurs centaines d’élèves, collégiens, lycéens, parents d’élèves des établissements publics et privés de la région 

Les personnes intéressées par cette initiative et par l’organisation de cet évènement peuvent se manifester en communiquant leurs nom, prénom, adresse mail et numéro de téléphone WhatsApp au numéro +(33) 6 63 20 83 96 / +(33) 7 51 27 35 05 et à l’adresse courriel suivante : mashudjayiwadjana@gmail.com

Le 5 mai 2025

MaWaDja  –  Mashudjayi Wa Djana

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