• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
vendredi 11 juillet 2025
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    DISCOURS DE SAMIA SULUHU HASSAN, PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE, Moroni, le 6 juillet 2025

    DISCOURS DE SAMIA SULUHU HASSAN, PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE, Moroni, le 6 juillet 2025

    Une célébration confisquée ?

    Une célébration confisquée ?

    Les vrais héros de l’indépendance des Comores

    Les vrais héros de l’indépendance des Comores

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    DISCOURS DE SAMIA SULUHU HASSAN, PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE, Moroni, le 6 juillet 2025

    DISCOURS DE SAMIA SULUHU HASSAN, PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE, Moroni, le 6 juillet 2025

    Une célébration confisquée ?

    Une célébration confisquée ?

    Les vrais héros de l’indépendance des Comores

    Les vrais héros de l’indépendance des Comores

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan, un potentiel agricole ignoré des décideurs

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

DISCOURS DE SAMIA SULUHU HASSAN, PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE, Moroni, le 6 juillet 2025

7 juillet 2025

Une célébration confisquée ?

7 juillet 2025

Les vrais héros de l’indépendance des Comores

7 juillet 2025

Comores, 50 ans d’indépendance. La jeunesse, un rêve d’avenir plombé

7 juillet 2025

Ce qui m’inquiète, ce ne sont pas les cinquante ans passés… mais les cinquante à venir

7 juillet 2025
Accueil Société

Naufrage d’un kwasa au large de Mayotte

Mots clés: Edition 524Trending
24 mars 2025
Temps de lecture : 4 mins
0 0
A A
Naufrage d’un kwasa au large de Mayotte
0
PARTAGES
53
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

Le 18 mars dernier, un kwasa-kwasa en provenance d’Anjouan a chaviré près de Mayotte. Fort heureusement, malgré les rumeurs, cette fois, aucune victime n’a été déplorée.

Par Naenmati Ibrahim

Un kwasa-kwasa en provenance de Hassimpawo, dans la région du Nyumakélé (Anjouan), a chaviré au large de Mayotte, près de Mbouini, mardi 18 mars. Si les premières rumeurs faisaient état de plusieurs morts, une source fiable a rapidement rectifié l’information en affirmant que tous les passagers avaient été secourus et placés au Centre de Rétention Administrative (CRA) à Pamandzi par les autorités françaises.

Mayotte, une île en détresse, mais toujours un mirage

Ce drame n’est malheureusement pas un cas isolé. Depuis des décennies, la traversée en vedette entre Anjouan et Mayotte est synonyme de danger et de tragédies. Si cette fois, la mer n’a pas pris de vies, l’histoire n’en reste pas moins dramatique. Ce naufrage illustre une réalité qui dure depuis près de 30 ans : malgré les dangers en mer et les conditions de vie précaires sur l’île, Mayotte continue d’attirer des milliers de migrants en quête d’un avenir meilleur. Un paradoxe cruel, alors même que l’île est en crise, ravagée par le cyclone Chido et frappée par une grave pénurie alimentaire.

Des voyages périlleux vers une île elle-même en détresse, car pour beaucoup d’Anjouanais, Mayotte demeure un Eldorado, un dernier espoir, même dans le chaos.

Un drame évité de justesse

L’annonce du naufrage a d’abord circulé sur les réseaux sociaux, accompagnée de la rumeur faisant état de plusieurs morts. Mais une femme, dont deux frères faisaient partie des passagers, a tenu à rétablir la vérité en envoyant un message à une personne ayant partagé la publication contenant cette fausse information. Elle a déclaré :

« Vous êtes des menteurs, il n’y a eu aucun décès, tous ont été secourus et transférés au Selec. »

La Selec est le terme utilisé par les gens à Mayotte pour désigner le Centre de Rétention Administrative, où sont enfermés les migrants avant leur expulsion vers Anjouan ou la Grande-Comore.

En proie à l’angoisse, cette femme a même menacé la personne en question, bien que celle-ci n’ait fait que partager la publication et n’en soit pas l’auteur. Son témoignage illustre la peur omniprésente des familles : chaque départ est une angoisse, chaque traversée un risque mortel. Pourtant, cela n’empêche pas les kwasa-kwasa de continuer à prendre la mer.

Mayotte, considérée comme une île comorienne

Ce qui choque dans cette tragédie, ce n’est pas seulement le naufrage, mais le fait que les migrants continuent d’y affluer malgré un danger flagrant. La véritable raison de ces départs massifs réside dans le lien historique et familial qui unit Mayotte aux Comores. Beaucoup d’Anjouanais ont des proches dans l’île, ce qui les pousse à braver les interdits et tous les risques pour les rejoindre.

Même si Mayotte est aujourd’hui à genoux, frappée par le cyclone Chido et confrontée à une crise alimentaire sans précédent, les arrivées clandestines ne cessent pas pour autant.

Quelques jours après la catastrophe, alors que la situation était vraiment dramatique, une vingtaine de kwasa-kwasa ont accosté sur l’île. Les passeurs avaient compris que la surveillance maritime serait relâchée en raison de l’état d’urgence. Cela témoigne de la détermination des Anjouanais à rejoindre Mayotte, coûte que coûte.

Un cycle infernal

Ceux qui parviennent clandestinement à Mayotte vivent dans la peur permanente d’être arrêtés et ce n’est pas tout, ils vivent dans une précarité extrême. Les interpellations sont nombreuses, en mer comme sur terre. Leurs habitations, jugées insalubres, sont souvent détruites. Mais être expulsé ne signifie pas renoncer : beaucoup retentent immédiatement la traversée.

Ce cycle sans fin est accentué par une autre réalité encore plus brutale : pour beaucoup, il n’y a plus d’avenir à Anjouan. Certains vendent tout ce qu’ils possèdent pour financer leur voyage. Mais comme la traversée est risquée, ils doivent souvent essayer plusieurs fois, jusqu’à se ruiner. À ce stade, retourner à Mayotte devient la seule option, au péril de leur vie.

Un drame qui dure depuis 30 ans

Cette tragédie s’inscrit dans une longue série de naufrages qui endeuillent l’archipel des Comores depuis l’instauration du visa Balladur en 1995. En près de 30 ans, des milliers de migrants ont péri en mer, tentant de rejoindre Mayotte malgré l’interdiction de la France. Pourtant, aucune solution politique durable n’a jamais été trouvée pour éviter ces drames.

La France continue ses expulsions massives, tandis que les Comores restent impuissantes face à l’exode de leur population. Pendant ce temps, les kwassa-kwassa continuent de partir, les familles continuent de pleurer leurs disparus, et l’océan continue d’engloutir des vies dans l’indifférence générale.

Le bras de mer entre Anjouan et Mayotte est devenu un cimetière qui fait pourtant couler de l’encre.

Alors, certes, le naufrage du 18 mars n’a fait aucune victime. Mais combien d’autres kwasa-kwasa sombreront encore avant qu’une véritable solution ne soit trouvée ?

Articles populaires

  • Les vrais héros de l’indépendance des Comores

    Les vrais héros de l’indépendance des Comores

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Ce qui m’inquiète, ce ne sont pas les cinquante ans passés… mais les cinquante à venir

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • DISCOURS DE SAMIA SULUHU HASSAN, PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE, Moroni, le 6 juillet 2025

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Célébration du cinquantenaire de l’indépendance des Comores : sans grand enthousiasme

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Après cinquante ans de silence !

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Élections communales. Les membres des bureaux de vote toujours en attente de leur indemnisation

Élections communales. Les membres des bureaux de vote toujours en attente de leur indemnisation

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiwa N°539

Masiwa N°538

Masiwa N°357

Masiwa N°536

Masiwa N535

Masiwa N°534

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?