• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
mercredi 12 novembre 2025
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    La réforme des marchés publics aux Comores

    La réforme des marchés publics aux Comores

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    La réforme des marchés publics aux Comores

    La réforme des marchés publics aux Comores

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

10 novembre 2025

Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

10 novembre 2025

La réforme des marchés publics aux Comores

10 novembre 2025

Le journalisme aux Comores prend un virage majeur

10 novembre 2025

Mirsoid Ibrahim : un nouveau-né dans la littérature comorienne

10 novembre 2025
Accueil Société

Guy Cidey. Un chercheur acharné, un amoureux des Comoriens

Mots clés: Edition 542Trending
28 juillet 2025
Temps de lecture : 7 mins
0 0
A A
Guy Cidey. Un chercheur acharné, un amoureux des Comoriens
0
PARTAGES
163
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

Lou Belletan, Kari Ngama, Kana Hazi, Foundi Kaji Atta ou Casimir… sous ces pseudonymes se cachent Guy Cidey, ancien enseignant aux Comores sous la colonisation et qui a consacré une bonne partie de sa vie à l’étude de l’histoire et de la société des Comores. Il vient de nous quitter à l’âge de 83 ans.

Par Mahmoud Ibrahime, Historien

Guy Cidey était né à Nice en 1938, au soleil. Il avait pris sa retraite dans une petite ville, non loin de sa ville de naissance : Grasse. C’est à Cannes, toute proche, que son cœur s’est arrêté de battre ce 23 juillet 2025, laissant une œuvre inachevée, malgré un rythme soutenu de production ces dernières années.

Grasse, la ville aux parfums des Comores

C’est à la Commune dans cette commune de Grasse que Guy Cidey a laissé ses archives (Fonds Casimir), il y a déjà quelques années, dont certainement une grande partie provient de son passage Comores, du moins c’est ce que laisse supposer un document du conseil municipal de cette ville en date du 9 novembre 2021. Cette ville de Grasse n’est pas inconnue des plus anciens aux Comores et des historiens puisque c’est une des villes où arrivaient les essences de parfum de l’archipel. C’est également dans cette ville que s’était retiré et est mort l’ancien Directeur de cabinet de Saïd Mohamed Cheikh, Raymond Groussolles, qui avait aussi servi Ahmed Abdallah. Guy Cidey et Raymond Groussolles, se sont retrouvés à la retraite à Grasse. Les deux hommes semblaient se respecter, sans vraiment entretenir de liens idéologiques. C’est aussi de cette ville de Grasse qu’était originaire Georges Chiris, parfumeur qui avait créé la Société coloniale de Bambao. Tout cela pour dire que Guy Cidey retrouvait, en quelque sorte, les effluves des Comores dans cette ville du sud de la France, même s’il se rendait de temps en temps encore aux Comores.

Et puis en janvier 2024, il envoyait à des amis un message qui disait : « En raison d’ennuis de santé, je ne pourrai me rendre aux Comores comme prévu, en juillet 2.024 donc mon déplacement est reporté à JUILLET 2.026 néka Mgwavendzé ». On apprenait alors que sa santé était défaillante et qu’il avait perdu une partie de sa mobilité. Il continuait cependant à travailler.

Anticolonialiste

Au cours de ces dernières années, quand il a commencé à écrire, l’homme a pris plusieurs pseudonymes, pourtant après tant de livres sur les Comores, à l’heure où l’on voudrait faire le bilan de sa vie. Il ne nous reste véritablement que ses livres, tant il était discret sur sa vie. Peu d’écrits sur lui, peu de témoignages et peu de photos.

Avant d’arriver aux Comores, Guy Cidey avait bourlingué pendant un temps. Après le service militaire en Algérie, où il a certainement vécu les horreurs de la guerre entre 1959 et 1961, il a passé un moment en Tunisie et au Congo-Brazzaville. En 1973, lors de la grève des élèves du lycée de Moroni, il est professeur d’anglais. La grève dure un mois, du 13 novembre au 12 décembre 1973. Il est parmi les rares enseignants métropolitains qui prennent le parti des élèves maltraités par l’administration du lycée, comme son ami Ali Soilihi.

Les faits sont enregistrés dans les archives de l’administration coloniale. Une fois la grève arrêtée, l’administration du Haut-Commissariat donne le choix aux professeurs qui ont soutenu et conseillé les élèves : soit ils acceptent de rentrer en France, soit ils seront poursuivis en justice. Casimir est le seul enseignant qui refuse de partir et qui assume. Il est mis en garde à vue avec Ali Soilihi, 13 militants du Parti pour l’Évolution des Comores (PEC) et du Parti Socialiste des Comores (PASOCO), ainsi que certains élèves. Au final, il sera le seul en compagnie d’un élève (marehemu Abdouroihmane Saïd Omar dit Poupée de Mutsamudu), qui sera jugé le 15 janvier 1974. Condamné, il fait appel et il est rejugé le 25 janvier 1974 (archives anciennement localisées au Centre des Archives de Fontainebleau – CAC : 19940163/83).

En décembre 1975, après l’échec des négociations entre la France et les Comores, notamment au sujet du statut de Mayotte, la puissance coloniale menace de retirer au jeune État les enseignants français. Ali Soilihi donne alors un délai à la France pour rapatrier ses fonctionnaires. Guy Cidey décide de rester aux Comores, où il va vivre pendant de nombreuses années, en parcourant les villages pour recueillir les traditions orales et interroger les responsables politiques. Il suivra de très près l’expérience révolutionnaire.

Après la restauration d’Ahmed Abdallah protégé par les mercenaires, Guy Cidey enseigne de nouveau dans l’archipel, mais à Mayotte entre 1985 et 1988, avant de partir à la Réunion et d’y exercer pendant dix ans.

Une œuvre immense

Pendant, toute cette période, il n’a cessé de faire des recherches sur les Comores en interrogeant des personnalités et en allant fouiller des archives un peu partout. C’est en 1993 qu’il publie son premier ouvrage pour le grand public, une auto-édition, imprimé à l’île Maurice. Il s’intitule « La guerre de la salive ». Dans un avant-propos, plutôt ironique, il le « dédie » aux fonctionnaires du ministère de l’outre-mer et à « leurs agents », Comoriens et mercenaires qui lui ont mis des bâtons dans les roues pendant une vingtaine d’années. Le ton était posé et il indique l’objectif de ses études, un objectif soilihiste : « l’étude de la personnalité comorienne à construire… » En quelque sorte, il entend avec ses recherches poursuivre l’œuvre d’Ali Soilihi qui voulait un nouveau citoyen comorien, débarrassé de ses oripeaux les plus rétrogrades.

« La guerre de la salive » s’appuie sur l’histoire et l’anthropologie des quatre îles constituant l’archipel des Comores pour montre l’in-justice qu’a constitué la séparation de Mayotte du reste de l’archipel, au mépris du droit, mais aussi des engagements pris par les autorités françaises.

Par la suite, il fonde les éditions Djahazi dans lesquelles il fera paraitre tous ses livres. Il y publie notamment une traduction (à laquelle il a contribué, même si son nom n’apparait sur la couverture) le manuscrit de Tabibou Ahamadi (qui date de 1959). Il y transpose une bonne partie de ses recherches sur les princes du Badjini (sud-est de Ngazidja), les sultans Mdombozi.

Mais, l’essentiel de l’œuvre de Guy Cidey est consacré à Ali Soilihi et à la pensée que celui-ci était en train de faire naître avant son assassinat en 1978. Sa contribution la plus évidente sur la connaissance du révolutionnaire comorien demeure le monumental « L’imposture Féodalo-Bourgeoise ». À la fois une biographie d’Ali Soilihi et une réflexion sur la société comorienne, à l’aune des transformations que le « Guide de la Révolution Socialiste » a tenté d’imposer.

Les historiens comoriens, mais aussi les sociologues reconnaîtront dans le futur une dette envers Guy Cidey, tellement ses recherches sur les Comores sont nombreuses, variées et demandent à être analysées et approfondies. Tous les chercheurs comoriens sauront un jour ce qu’ils doivent à cet homme, fidèle à la révolution comorienne, mais surtout amoureux du peuple comorien.

Dans « De l’instruction du peuple » (2014) signé par Foundi Kaji Atta, un livre qui se veut l’explicitation de « L’imposture Féodalo-bourgeoise » avec 150 petites sortes de fiches, il note : « Naturellement, ces opinions demeurent ouvertes, en fait et en droit, à la critique et à la contestation, sans lesquelles il n’est pas de progrès dans la connaissance ». Cette phrase n’est pas seulement une posture du chercheur, elle reflète aussi la modestie de l’homme qu’était Guy Cidey, habitué aux débats démocratiques, mais aussi au travail acharné, aussi bien pour chercher la vérité, mais aussi pour expliquer et convaincre les non spécialistes.

Le 14 décembre 2024 dernier, alors que la maladie ne lui permettait plus de faire grand-chose, il envoie une sorte d’ultime message à son cercle d’amis pour annoncer la sortie de son dernier livre : « L’aisselle qui pue. Le statut de l’homicide à Komori », un ouvrage qui aborde la question de l’esclavage et surtout de sa perception aux Comores.

Jusqu’à la fin, il aura été ce travailleur acharné, serviteur du peuple comorien. Et en cela, il aura été fidèle à la mémoire d’Ali Soilihi qu’il décrit quelques mois avant son assassinat comme diminué par le cancer, conscient que son temps était compté, mais qui poursuivait le travail sur le terrain pour tenter d’aller le plus loin possible vers ce qu’il appelait « le point de non-retour » dont il était persuadé qu’il sauverait les Comoriens du « milanantsi ugangui ».

La mort de Guy Cidey a suscité une émotion forte parmi les Comoriens et les intellectuels qui le croisaient souvent dans les conférences organisées par la communauté. Pourtant, ces derniers ouvrages sont peu lus. Sa modestie aurait été surprise par les marques d’affection que sa disparition a soulevées. Mais, on ne peut pas se tromper en disant qu’il préférerait qu’on lise ses livres et qu’on en tire des leçons d’histoire pour la société comorienne d’aujourd’hui.

Articles populaires

  • Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • La réforme des marchés publics aux Comores

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • La migration africaine aux portes des Îles Comores. Analyse historique, sociale et politique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Tanzanie. Le parti CCM garde le contrôle du pays

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Masiwa N°542

Masiwa N°542

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Actualité
  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • International
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiw N°557

Masiwa N°556

Masiwa N°555

Masiwa N°554

Masiwa N°553

Masiwa N°552

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?