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À la fontaine Omar Kassim, En attendant l’eau

Mots clés: Edition 522Trending
10 mars 2025
Temps de lecture : 5 mins
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À la fontaine Omar Kassim, En attendant l’eau
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On évoque souvent les problèmes d’électricité aux Comores, mais l’absence d’eau dans plusieurs quartiers de la capitale depuis plusieurs mois n’est pas sans conséquence sur la vie quotidienne des habitants.

Par Hachim Mohamed

La demande en eau domestique a régulièrement crû à Moroni, une capitale où la consommation de l’eau a fortement augmenté ces derniers temps, parallèlement à la montée de la densité de population. La question de l’eau est donc primordiale.

Pourtant, depuis le mois de décembre 2024, la pénurie d’eau est devenue insupportable pour les abonnés de la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution de l’Eau (SONEDE), systématiquement et quotidiennement à court d’eau courante dans les maisons, y compris pendant ce mois de ramadan.

Des robinets à sec

Mais, il n’y a pas que dans les maisons que l’eau manque, c’est aussi le cas sur les fontaines publiques, et particulièrement à la fontaine Omar Kassim, située dans le quartier Iroungoudjani. La population de la zone considérait ce point d’eau comme une « source intarissable ». Ce fut donc une surprise quand elle a commencé à ne donner de l’eau que d’une manière épisodique.

Lundi 3 mars, au deuxième jour du mois béni de ramadan, les habitants se pressaient pour faire des réserves pour ne pas manquer d’eau pour la cuisine. Ils se sont rendu compte que la SONEDE n’a pas alimenté la fontaine toute une journée. Les habitués de cette « seule source sure » et dont la plupart (les vendeurs d’eau) collectent de 5 à 10 bidons et même parfois plus de 20 récipients de 25 litres par personne et par jour, n’ont retrouvé l’eau de ces 6 robinets qu’entre 18 et 20 heures. Bidons jaunes sur la tête, dans les deux mains pour les uns ou toutes sortes de récipients attachés aux porte-bagages des vélos ou motos pour d’autres ou encore entassés dans le capot des voitures qui se garent à côté de la fontaine publique, ce fut le « rush » pour obtenir l’or bleu.

Des femmes et des jeunes filles, en petits groupes, seaux ou gourdes à la main, papotent, attendant leur tour pour s’approvisionner. Quelques personnes âgées sont venues « négocier » un bidon, autant que possible, mais qui n’ont pas tenu à s’exprimer sur le sujet.

Boina Ali, un Anjouanais qui vend des bidons d’eau, vit depuis quelques années à Bodoni. Chaque matin, il doit comme tous les habitants d’Iroungoudjani et autres quartiers plus ou moins éloignés, aller aligner ces bidons d’eau à la principale fontaine de la capitale.

« J’ai déposé mes bidons depuis 20 heures. Il faudrait que j’attende jusqu’à 5 heures du matin, au moins, pour pouvoir recueillir l’eau et repartir chez moi », se plaint un marchand d’eau qui commence ses « Bonjour » dans les maisons par « C’est bon… », insinuant le besoin d’achat de ses clients.

Avoir accès à la source de vie, c’est la croix et la bannière.

La quarantaine environ, une dame est venue avec sa fille pour chercher la denrée précieuse pour toute la famille. Elles habitent au « château », sur les hauteurs de Moroni.  Elles ont fait plus d’un kilomètre de marche avant de trouver ce point de distribution d’eau potable.

Paradoxalement, cette dame, qui vient d’un quartier où les travaux du mégaprojet de la SONEDE, censé alimenter en abondance la capitale, raconte que les habitants vivent aussi là-bas au rythme des coupures d’eau.

La fontaine Omar Kassim n’était pourtant pas prévue pour un scénario aussi catastrophique, à une affluence aussi grande.

Et il arrive que devant une file d’attente interminable, de 2 heures à 5 heures du matin, l’eau sorte des robinets avec moins de pression. Le remplissage des bidons se fait donc plus lentement avec le risque d’une coupure à tout moment.

À cette « source sûre », les bidons sont disposés par ordre d’arrivée. Par moments, on laisse alterner le passage d’un seau, d’une gourde ou d’une bouteille en plastique avant de poser les gros calibres de récipients. Les règles ont été mises en place par les usagers pour éviter le désordre, voire les bagarres. Mais, parfois, certains transgressent les règles. C’est pour quoi pour avoir accès à cette source de vie à Moroni, c’est la croix et la bannière.

Bagarre devant la fontaine

Depuis plus de deux semaines, l’eau courante ne coule pas des six robinets de la fontaine Omar Kassim les après-midis. La SONEDE coupe pratiquement sans que les usagers de la fontaine ne comprennent les raisons de cette coupure qui plonge, chaque jour, les populations de la zone dans le désarroi.

Parfois les choses tournent mal comme ce qui est arrivé la veille du commencement du mois de ramadan. Pour avoir de l’eau le plus rapidement possible et avant la coupure de la SONEDE, certains ne supportent pas de respecter les règles de courtoisie. Les insultes et les injures pleuvaient ce jour-là, puis une bagarre éclata.

Assise sur l’un de ses nombreux bidons jaunes, cette maman du « Château » attend tranquillement son tour. Deux jeunes hommes âgés entre 25 ans et 35 ans qui, comme beaucoup d’autres, sont portés à ne pas attendre calmement leur tour ont commencé à se disputer pour avoir la meilleure place afin de faire le plein de bidons.

« Comment quelqu’un que j’ai vu venir ici pendant que j’étais là debout à attendre mon tour, se paie le luxe de se servir avant moi ? Non ! Il faut faire la queue comme tout le monde », a fulminé le trentenaire, grand et costaud qui faisait écran pour empêcher le resquilleur d’enlever ses bidons qu’il remplissait à tour de rôle.

Cette bataille a perturbé un climat déjà assez crispant pendant plus d’un quart d’heure avant de s’arrêter. Il est certain que l’accès physique des citoyens à la ressource-eau demeure très limité dans une capitale caractérisée, par une forte inégalité dans l’accès à l’eau.

Le réseau d’eau de la ville n’est pas suffisant pour alimenter les maisons et les fontaines. D’autres évoquent l’absence d’électricité qui permet d’acheminer l’eau en abondance au sud de la capitale.

À ce manque d’eau s’ajoute l’inégalité d’accès. Si les quartiers aisés dépensent l’or bleu sans compter (commandes et livraisons avec des camions-citernes), les habitants les plus modestes font face à des pénuries récurrentes.

Sans compter la corvée qui consiste à pousser une brouette chargée d’une quantité d’eau de plus 60 litres et parcourir une longue distance émaillée de montées et de descentes avant d’arriver à son domicile.

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