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LE PIÈGE

13 septembre 2021
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Le 3 septembre dernier, un coup d’État a mis fin à 11 ans de dictature d’Alpha Condé en Guinée. Le président Azali se disait proche d’Alpha Condé. Comme d’autres présidents africains, e bien que cela soit interdit par les textes de l’Union africaine (UA), les deux hommes ont modifié les Constitutions de leur pays dans l’unique objectif de se maintenir au pouvoir au-delà de leurs mandats respectifs. Et dans les deux pays, les opposants se sont retrouvés en prison. Sur les deux cas, l’Union africaine a préféré fermer les yeux. Pour les Comores, l’UA avait encouragé l’opposition à aller aux Assises, puis aux présidentielles de 2019. Pourtant, elle a quitté le pays, sans rien dire, après avoir constaté l’interruption du processus électoral et l’intervention de l’armée pour s’emparer des urnes partout sur le territorial national. Par MiB

La semaine dernière, les Comoriens ont appris qu’une délégation de l’Union africaine arrivait (dès hier) aux Comores pour essayer de relancer le dialogue entre le pouvoir et une opposition laminée par les emprisonnements et les exils à l’étranger. Et quatre jours après la chute d’Alpha Condé, le chef de l’État comorien, Azali Assoumani s’adresse à l’opposition dans une lettre dans laquelle il dit tous les biens qu’il pense de la démocratie et des vertus du dialogue.

La lettre est appel en règle aux partis de l’opposition, mais aussi aux partis gouvernementaux et à des organisations de la société civile en lambeaux à venir s’assoir sur la table des négociations pour parvenir à la paix et à la réconciliation.

La politique de la main tendue

Azali Assoumani a effectivement évoqué dans ses discours de ces derniers temps de la nécessité d’une réconciliation nationale (« politique de la main tendue »), un appel qui jusqu’à présent n’a rencontré aucun écho sérieux du côté de l’opposition tant la méfiance est profonde. L’ancien secrétaire général de la COI, Hamada Madi Boléro avait lui aussi tenté d’initier une discussion entre les deux camps, mais a rencontré immédiatement un rejet, y compris personnel, de la part de l’opposition.

Cette fois, le chef de l’État comorien avance la nécessité de parvenir à la paix, car c’est une condition pour amorcer le développement. Il affirme vouloir « un dialogue sincère, inclusif et constructif ». Mais, malheureusement, la formule rappellera aux opposants le piège des Assises qui devaient être inclusives et dont la seule recommandation mise en place a été la prolongation du mandat du chef de l’État au-delà du 21 mai 2021.

Un aveu d’échec de la politique de répression

La lettre est d’abord une reconnaissance que la politique de répression contre les opposants a des limites puisqu’après avoir éliminé quasiment toute l’opposition, la paix n’a pas été instaurée, loin de là, mais qu’en plus, un climat de tension règne dans le pays. C’est aussi l’aveu qu’il ne peut y avoir de développement économique dans un pays en situation d’insécurité permanente, de défiance envers les autorités et de guerre sans relâche contre une diaspora dont le poids économique n’est plus à discuter. Azali Assoumani rappelle dans cette lettre que « la paix et la stabilité… [sont les] conditions préalables à l’émergence ».

Si trois ans après l’instauration de sa nouvelle Constitution (après les bourrages d’urnes constatés par les observateurs internationaux), le chef de l’État est encore à vouloir consolider « la paix et la stabilité », c’est qu’il reconnait que depuis lors il n’y a plus ni paix ni stabilité dans le pays et qu’il faut reconstruire. C’est aussi le constat que fait l’Union africaine en reconnaissant enfin qu’il y a une « crise » aux Comores. Pourtant, en 2016, Azali Assoumani a hérité d’un pays qui venait de terminer un cycle de la tournante dans la stabilité.

De même que quand il évoque le « parachèvement » des institutions par le moyen ce dialogue, on comprend que non seulement, il n’a pas été en mesure de donner la force et la crédibilité aux institutions, mais on sait aussi que toutes les institutions étatiques sont remises en cause par l’opposition, par une grande partie de la population, et particulièrement la diaspora et les leaders d’opinion. La remise en cause commence par le chef de l’État lui-même dont l’opposition considère que le mandat est arrivé à terme en mai 2021. Au regard des fraudes massives constatées lors du référendum de 2018 et lors des présidentielles de 2019, elle n’a pas tort. Les autres institutions étatiques ont également perdu toute crédibilité ces dernières années notamment l’Assemblée de l’Union aujourd’hui occupée uniquement par des députés du parti présidentiel et un membre d’un parti qui soutient le gouvernement, la Justice qui a été très instrumentalisée contre les opposants ou les citoyens ces dernières années et enfin l’armée dont le gouvernement s’est servi presque exclusivement dans des opérations de répression contre la population, et dont l’existence et l’utilité commencent à être interrogées par des citoyens.

Les présidentielles de 2024

Dans cette lettre, la paix ne parait pas être le souci premier d’Azai Assoumani. Il a en ligne de mire uniquement les élections de 2024. C’est une constante dans son discours : il ne reviendra pas en arrière, le référendum est passé, il a été élu et la tournante se fera tous les dix ans. Pour lui, l’opposition doit le rejoindre uniquement pour organiser les élections de 2024. Rien d’autre. Et le pire c’est que l’UA semble aller dans ce sens.

Dans ces conditions, quel opposant pourrait penser qu’ayant en main tous les pouvoirs politiques, parlementaires, judiciaires, militaires et ayant à sa disposition les caisses des sociétés d’État, Azali pourrait organiser des élections et les perdre ? D’autant que depuis 2018, toutes les élections (référendum, présidentielles, législatives) ont été contestées à cause des fraudes.

La lettre est aussi claire sur le format du dialogue. Il attend de l’opposition des « conseils et des propositions » et il choisira ce qui lui conviendra comme il le dit dans la formule : « j’accorderai, une oreille attentive » (sic). Il exprime ainsi le fait qu’il entend rester maître des discussions et n’acceptera pas qu’on lui impose quoi que ce soit. C’est lui qui décidera de ce qui est bon ou pas.

Pour toutes ces raisons, la lettre d’Azali Assoumani se révèle être un nouveau piège tendu à l’opposition à l’approche des présidentielles. Il est presque certain qu’en l’état actuel des choses, il n’y a pas de raison que celle-ci ne se retrouve encore plus déçue qu’à l’issue des élections présidentielles de 2019.

Le piège est d’autant plus perceptible que malgré le fait que le chef de l’État annonce que « Quant au déroulement de ce dialogue, c’est ensemble et toujours dans la concertation que nous le définirons », deux jours après, il nomme par décret celui qui sera le maître des cérémonies de ce dialogue. Et il n’a pas cherché une personnalité « neutre » et reconnue par tous pour sa rectitude, mais il a choisi un proche, convaincu par sa politique. Le dialogue semble évoluer vers le monologue que nous avons pu observer lors des Assises de 2018.

Des solutions qui pourraient rassurer l’opposition seraient qu’au-delà de l’Union africaine, qui a déjà montré sa capacité à s’effacer et à garder le silence face aux fraudes que ses observateurs ont pu constater, une implication sérieuse de l’ONU et une annonce d’une sécurisation des élections par une armée internationale, le maintien de l’Armée nationale et des gendarmes comoriens dans les casernes et la garantie de la présence dans les bureaux de vote de représentants de tous les candidats. Azali est-il prêt à de telles concessions au nom de la paix qu’il appelle de tous ses vœux ? Rien n’est moins sûr pour celui qui ne peut pas perdre les élections de 2024, même s’il est contesté partout.

À lire également : Les réactions à la lettre d’Azali Assoumani (Masiwa n°345, 13/09/21)

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