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Hausses des taxes

Mots clés: A la uneEdition 540
14 juillet 2025
Temps de lecture : 5 mins
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Hausses des taxes
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La décision du ministère des Finances de relever certaines taxes liées à la douane a provoqué un tollé parmi les opérateurs économiques, mais également de la part de citoyens éclairés qui ont compris qu’ils seront en fin de compte ceux qui devront supporter ces hausses qui vont se répercuter sur les prix des marchandises.

Par MiB

En ce début du mois de juillet, le gouvernement Azali a décidé, par une simple circulaire, de revoir le calcul (en hausse) de certains impôts et taxes comme la Taxe de consommation, les droits d’Accises et l’Acompte sur l’Impôt. Des réactions énergiques se font entendre, mais elles restent encore limitées, le gouvernement a fait des économies sur la publicité de ces nouvelles mesures auprès des consommateurs.

Une réaction politique

Le seul parti à avoir réagi, pour le moment, à cette décision unilatérale du gouvernement est le RIDJA-PACTEF. Dans un communiqué en date du 11 juillet 2025, il s’insurge contre la décision du gouvernement Azali d’augmenter soudainement les tarifs douaniers, sans débat. Il faut préciser que le ministère des Finances se réfugie derrière des règlements pour éviter de passer par l’Assemblée nationale, même si celle-ci est monocolore et n’a pas les capacités de s’opposer à une décision venant de l’exécutif.

Le parti de Me Saïd Larifou estime que le gouvernement veut augmenter les impôts pour renflouer les déficits consécutifs aux dépenses « somptuaires générées par les festivités démesurées du cinquantenaire de l’indépendance » et cela dans un contexte « de misère généralisée et des licenciements humiliants et arbitraires des agents de l’aéroport international de Hahaya ».

Pour le RIDJA-PACTEF, il ne s’agit pas d’une politique économique, mais de « mesures punitives, destinées à transférer sur la population le coût d’un régime prédateur, qui se maintient par la répression et le gaspillage. » Le communiqué dénonce ce qui constitue pour ce parti une double incohérence, le fait d’augmenter des taxes qui vont frapper « les forces vives, notamment les commerçants, importateurs, artisans, PME » du pays et ne pas être capable d’assurer « les services de base : électricité, santé, éducation, sécurité ».

Le RIDJA-PACTEF dénonce particulièrement le côté arbitraire de cette décision, puisque le gouvernement n’a pas trouvé utile de consulter les élus ou de travailler de concert avec les patrons et les consommateurs. C’est aussi cet aspect qui est dénoncé par les commerçants qui demandent l’annulation des hausses de la douane.

Un dialogue engagé avec les patrons ?

En effet, reçus par au ministère des Finances la veille du faste de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, le 5 juillet, « les représentants du secteur privé ont exprimé leurs préoccupations, regrettant le caractère unilatéral de la réforme » selon le communiqué de presse publié par le ministère des Finances le 9 juillet. Les représentants des organisations patronales ont également montré au gouvernement et aux fonctionnaires des Finances que les hausses envisagées pourraient conduire au final à la hausse des prix et donc à l’envolée de l’inflation. Ils affirment ainsi clairement et officiellement ce que craignent les consommateurs, c’est-à-dire que les patrons et commerçants, dépouillés à la douane, ne répercutent, comme à l’accoutumée, leurs pertes financières sur les portefeuilles des simples citoyens dont la vie a déjà été rendue difficile par l’inflation de ces dernières années.

Après les réactions des opérateurs économiques et des citoyens opposés à ces nouvelles augmentations de taxe, le gouvernement se trouve contraint de discuter et de donner l’impression d’être ouvert au dialogue, mais il demeure inflexible et ne semble pas avoir l’intention d’abandonner une réforme qui va lui apporter des fonds sans trop de difficultés.

Le ministre des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak et ses fonctionnaires a fait une proposition sur les modalités d’application de ses décisions. Mais, le communiqué du ministère des Finances est très clair : il ne s’agit pas d’un arrêt ni d’une annulation des décisions, mais juste de mesures d’accompagnement. Il reste à connaître la décision des organisations patronales.

Une conséquence des adhésions aux organisations internationales

L’argumentaire avancé par le ministère des Finances et la Direction des Impôts laisse comprendre que les hausses de taxes à la douane sont la conséquence des suppressions de certains impôts et taxes exigées par l’entrée des Comores dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC), mais aussi l’intégration du pays « dans les organisations régionales et sous régionales » (COMESA, SADC, ZCLECAF…) comme le rappelait une note de la Direction générale des Impôts en date du 30 novembre 2023.

Cette note faisait savoir que l’intégration au sein de l’OMC « entraine un démantèlement des certains impôts et taxes » (sic) et que l’intégration dans les organisations régionales et sous-régionales « va entrainer inévitablement une baisse des recettes douanières ». C’est donc l’explication qu’avance le gouvernement pour expliquer ces hausses et surtout pour faire croire qu’elles sont inéluctables.

La hausse actuelle des tarifs douaniers n’est donc peut-être qu’un début, une première partie d’un plan plus large pour compenser les pertes dues à l’intégration à l’OMC et aux organisations économiques régionales. Il est dommage que le gouvernement comorien n’ait d’autres politiques fiscales que celle de taper au porte-monnaie de tous les citoyens, sans distinction de statut ou de richesse. Il en est ainsi de ces taxes qui, au final, vont toucher tous les citoyens.

Le gouvernement pourrait avoir l’audace d’une réforme plus globale de l’impôt et de la fiscalité en allant chercher l’argent là où il se trouve et notamment auprès de ceux qui ont un patrimoine élevé ou des revenus qui dépassent l’entendement dans un désert de pauvreté. Mais, il est certain que ce ne serait pas très avantageux pour les politiciens qui prennent les décisions quand on voit comment un jeune qui n’a presque jamais travaillé peut, en si peu de temps, grâce à la politique et notamment l’intégration dans le parti gouvernemental (CRC) et à des mécanismes de corruption, cumuler une fortune qu’il ne pourra jamais dépenser tout le long de sa vie.

Une incohérence fondamentale demeurera, c’est celle qui a été soulignée par le communiqué du RIDJA-PACTEF, celle d’un État qui exige de ses citoyens de plus en plus de taxes, mais qui n’assume aucune de ses missions de base envers la population : éducation, santé, nourriture, eau, électricité.

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