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Ouani, en proie à la violence

Mots clés: AnjouanBarakaniEdition 483OuaniTrendingWani
10 juin 2024
Temps de lecture : 5 mins
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Ouani, en proie à la violence
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Pour la énième fois, des violences ont éclaté dans la ville de Ouani. Une ville pourtant connue pour être « la ville lumière » d’Anjouan. Cette fois, il s’agirait d’une fête d’anniversaire qui a mal tourné. Selon des témoignages un groupe de jeunes de Barakani et de Nyatranga deux localités très proches de Ouani, sont venus s’incruster dans une fête d’anniversaire organisée à Ouani. Les témoins précisent qu’ils étaient ivres. Le comité de redressement des jeunes qui lutte contre la délinquance à Ouani leur a demandé, sans violence, de partir, mais ils ont résisté. Le comité les a donc emmenés au poste de la Brigade de Gendarmerie d’Ouani. Mais, là-bas, l’un deux qui est de Barakani a réagi d’une façon violente. Il a été enfermé puis libéré juste après la fin de la fête d’anniversaire.

Par Naenmati Ibrahim

Rentré chez lui à Barakani, il a raconté qu’on l’avait battu à Ouani, ce que les Ouaniens nient catégoriquement parce que, disent-ils, même à la Brigade de Gendarmerie, il n’a pas été agressé. Mais, les Barakaniens ont cru les dires de leur enfant et sont partis à Ouani, le jour suivant pour chercher à le venger. Durant leur descente à Ouani, dimanche 2 juin, ils ont brûlé la voiture d’un médecin ouanien marié à Barakani, le docteur Elhabib. Ils sont aussi partis au marché d’Ouani et ils ont chassé ceux qui étaient de Barakani et Nyatranga en disant qu’ils veulent seulement des Ouaniens pour se venger. C’est en ce moment-là qu’un jeune d’Ouani a été agressé à l’arme blanche. Il a reçu un coup de poignard à la tête, mais heureusement, la blessure n’est pas mortelle. C’est après cet acte que les confrontations ont commencé parce que les Ouaniens sont sortis pour aller se venger à leur tour.

Ouani et Barakani deux localités voisines toujours en conflit.

Ce n’est pas la première fois que Barakani et Ouani sont en conflit. En réalité, ces deux localités ont du mal à coexister. Une réalité qui ne concerne pas seulement les Ouaniens et les Barakaniens, c’est un phénomène social présent partout dans le pays. Les conflits inter- villageois sont très fréquents aux Comores. Mais, cette fois, entre les Ouaniens et les Barakaniens, les choses sont passée à un degré jamais observé jusque-là. Les deux villes ont souvent connu des conflits par le passé, mais celui-ci est le plus tragique et comporte plein d’ambigüité. À Ouani, comme partout à Anjouan, on se pose bon nombre de questions.

Dans la journée du dimanche 2 juin il y a eu une montée de fièvre dans les deux localités. Selon des témoignages recueillis par Masiwa, les Ouaniens, pour se venger de l’agression de celui qui a poignardé à la tête l’un d’eux, ont décidé de brûler les bateaux de pêche des Barakaniens et par la suite les Barakaniens ont fait la même chose en brûlant les bateaux de pêche des Ouaniens. Des deux côtés, des biens matériels ont été détruits. Les dégâts sont énormes, des maisons ont été saccagées et brûlées, et même l’hôtel Le Refuge qui appartient à un Ouanien. Des magasins ont aussi été vandalisés et ainsi des richesses sont partie en fumée et que personne ne va rembourser.

Le lundi 3 juin, le tout nouveau gouverneur, Dr Zaïdou a voulu mener une médiation en invitant des responsables d’Ouani et de Barakani pour les réconcilier, mais rien de positif n’est sorti de la discussion, puisqu’après il y a eu d’autres confrontations et des maisons ont été brûlées. On nous a même rapporté que des vaches ont été tuées dans les champs.

Le pire est arrivé le mardi 4 juin lorsqu’un corps sans vie a été retrouvé dans un fleuve tout près de Barakani. Il s’agit d’un Barakaniens, mais jusqu’à maintenant, on ne connait pas encore les circonstances exactes de son décès. Cette découverte macabre vient de mettre le feu aux poudres puisque les Barakaniens, encore une fois, obtenir vengeance. Pour éviter qu’il n’y ait d’autre victimes la gendarmerie est intervenue pour protéger la zone et empêcher qu’il n’y ait d’autres confrontations. Durant la journée du mardi, les choses s’étaient tassées parce que la gendarmerie avait pu contrôler toute la zone et les Barakaniens n’ont pas pu descendre à Ouani. Toutefois, dans la soirée, les Ouaniens ont reçu des menaces par message vocal que durant la nuit, des Barakaniens iront brûler leurs maisons. Heureusement, rien de cela n’est arrivé. Le mercredi, le quatrième jour du conflit, un calme éphémère était revenu. Mais, la tension était toujours présente puisque les Barakaniens ont coupé et brûlé les tuyaux qui approvisionnent en eau la ville d’Ouani.

Les politiques responsables

On accuse le gouvernement surtout les responsables politiques anjouanais tels que le gouverneur Zaidou, le Directeur d’ONICOR, Miroidi et Salim Djaenffar alias Sarkozy, le ministre, d’avoir joué un rôle dans ce qui s’est passé à Ouani.

Ainsi, dans une affaire qui concernait des jeunes délinquants, des responsables et des autorités hautement placées sont désignées du doigt. Pourquoi ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer et nous évoquerons les dernières émeutes qui ont eu lieu à Ouani.

Pour les Ouaniens, ce nouveau conflit entre eux et les Barakaniens n’a rien n’avoir avec le vieux contentieux entre les deux villes voisines. Ils suspectent les autorités d’avoir payé ces jeunes délinquants venus de Barakani pour semer le désordre. Nous ne pouvons, pour le moment, confirmer ces rumeurs.

Au moment des confrontations une partie de la population anjouanaise s’est demandé pourquoi les autorités ont laissé ces casseurs faire autant de dégâts matériels. Ils se demandent où était passée la gendarmerie durant le début des hostilités. Ces responsables politiques ont-ils vraiment se venger des Ouaniens ou est-ce seulement un sentiment de frustration de la part des jeunes Ouaniens et Barakaniens à cause du chômage et du fait qu’ils n’ont rien qui les occupent comme ose l’avancer un intellectuel de cette région. 

Les témoignages des Ouaniens qui accusent les autorités de fomenter des coups foireux contre eux ne traduisent-isl pas un sentiment d’insécurité de la part des ouaniens qui sont devenus ces derniers mois pour les autorités des perturbateurs de l’ordre public ?

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