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État comorien. Le grand assaut centralisateur 

Mots clés: Edition 553Trending
13 octobre 2025
Temps de lecture : 5 mins
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État comorien. Le grand assaut centralisateur 
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Au-delà des nouveaux horaires de bureau, l’objectif du gouvernement semble de vouloir poursuivre la mort programmée de l’autonomie des îles et renforcer le pouvoir de l’Union.

Par AMP

L’actualité administrative comorienne est marquée par deux décrets récents, le Décret N° 25-115/PR du 19 septembre 2025 instituant un nouveau régime hebdomadaire de travail, et le Décret N° 25-122/PR du 8 octobre 2025 portant organisation générale des structures administratives des Ministères. Pris isolément, ils pourraient passer pour de simples réformes technocratiques. Cependant, en les examinant, il devient évident qu’ils constituent les deux faces d’une même pièce : la matérialisation d’une stratégie de recentralisation rampante visant à démanteler, pièce par pièce, le principe fondamental de l’autonomie des îles, inscrit dans la Constitution.

Certes, cette réforme vise à rationaliser le fonctionnement de l’administration publique. Elle précise les rôles de chaque entité, les modalités de nomination des responsables et les mécanismes de coordination entre les services. Mais en creusant, on découvre une dynamique qui pourrait affaiblir les prérogatives des îles autonomes.

Ce n’est pas seulement l’horaire de travail du fonctionnaire qui change ; c’est le tissu même de la gouvernance comorienne qui est déchiré.

La marginalisation du Gouverneur

Le Décret N° 25-122/PR sur l’organisation des Ministères donne un coup fatal au cœur du pouvoir exécutif insulaire. Il établit la figure de la Direction Régionale comme une structure des Ministères centraux. L’Article 35 est sans ambiguïté : les Directions Régionales sont explicitement définies comme des structures déconcentrées de la Direction Générale au niveau des Îles Autonomes.

Ce choix du terme « déconcentration » n’est pas un hasard sémantique ; il est un choix politique. La déconcentration signifie que l’autorité et la hiérarchie résident au sein du Ministère de l’Union. Les responsables régionaux ne sont plus des partenaires locaux autonomes, mais de simples extensions du pouvoir central.

L’Article 42, qui encadre la nomination du Directeur Régional, en est l’illustration la plus éloquente. Le Directeur Régional est nommé par le Ministre concerné « en concertation avec le Gouverneur de l’Île Autonome ». Or, ce même directeur est placé sous l’autorité du Directeur Général du Ministère central. Sa mission principale est de « rendre compte au Directeur Général » et de lui « soumettre » son rapport d’activités. Dans cette architecture, la « concertation » avec le Gouverneur de l’Île est reléguée au rang de formalité symbolique. L’autorité exécutive de l’île est ainsi court-circuitée, le lien hiérarchique est transféré de l’île au pouvoir central. Ce décret est donc un acte de dépossession, transformant les Gouvernorats en simples caisses de résonance du pouvoir de l’Union.

Le Secrétariat Général : un levier de centralisation

Le rôle du Secrétaire Général est considérablement renforcé. Nommé par décret, il devient le premier administrateur du ministère, avec des pouvoirs étendus sur la programmation, la coordination, le suivi et l’évaluation des activités. Il peut signer des actes et même recevoir des instructions du Secrétaire d’État.

Ce pouvoir centralisé entre les mains d’un haut fonctionnaire nommé par l’Union soulève des interrogations : les gouvernorats insulaires auront-ils une marge de manœuvre réelle dans la gestion des affaires sectorielles ?

Une autonomie vidée de sa substance ?

La Constitution comorienne reconnaît l’autonomie des îles, notamment dans la gestion des affaires locales. Mais ce décret semble réduire cette autonomie à une simple exécution locale de décisions prises au niveau central.

Les Directions Régionales, les Commissariats Sectoriels et les Délégations sont toutes placées sous l’autorité du Secrétaire Général ou du Directeur Général. Les gouverneurs ne disposent d’aucun pouvoir de nomination, de planification ou de contrôle sur ces entités. Même la concertation prévue pour la nomination des Directeurs Régionaux reste une formalité sans pouvoir contraignant.

L’argument de l’efficacité : une justification trompeuse

Les partisans du décret invoquent l’efficacité. Selon eux, la multiplication des centres de décision ralentirait les politiques publiques et nuirait à la coordination nationale.

Mais, cet argument occulte une réalité fondamentale : l’autonomie n’est pas synonyme d’anarchie et la décentralisation n’est pas un obstacle à l’unité.

Les articles 104 et 105 de la Constitution encadrent déjà la coopération entre l’Union et les îles, en prévoyant des conventions pour harmoniser les politiques économiques et sociales.

Le problème n’est pas structurel, mais institutionnel : le pouvoir central supporte mal la pluralité décisionnelle.

En concentrant les leviers d’action au pouvoir central, il espère contrôler les flux économiques, orienter les priorités locales et réduire l’autonomie des îles.

Sous couvert d’efficacité, il s’agit en réalité d’un recul démocratique, d’un renforcement du pouvoir présidentiel au détriment des institutions locales élues.

Une réforme sans débat public

Autre élément troublant : ce décret a été signé sans véritable débat public ni consultation des gouvernorats. Le Conseil des Ministres a été entendu, mais aucune trace d’un dialogue avec les représentants des îles n’est mentionnée. Cette absence de concertation renforce l’idée d’une réforme imposée d’en haut, sans prise en compte des aspirations locales.

Ce décret pose une question fondamentale : comment concilier efficacité administrative et respect de l’autonomie des îles ? Une réforme peut être nécessaire pour moderniser l’administration, mais elle doit s’inscrire dans une logique de dialogue, de co-construction et de respect des spécificités locales.

À défaut, elle risque d’alimenter les frustrations et de fragiliser la cohésion nationale. Le gouvernement gagnerait à ouvrir un espace de concertation pour adapter ce décret aux réalités insulaires et préserver l’équilibre institutionnel qui fonde l’Union des Comores.

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