Je l’ai appris à travers un grand ami qui l’a appris sur un réseau social et je trouve cela irrespectueux envers mon travail et ma personne et l’ensemble du STAFF, que la FFC ne m’est pas informée de sa décision.
Masiwa – Younes Zerdouk, comment avez-vous appris que vous n’êtes pas reconduit comme sélectionneur des Cœlacanthes ?
Je l’ai appris à travers un grand ami qui l’a appris sur un réseau social et je trouve cela irrespectueux envers mon travail et ma personne et l’ensemble du STAFF, que la FFC ne m’est pas informée de sa décision.
Masiwa – Younes Zerdouk, comment avez-vous appris que vous n’êtes pas reconduit comme sélectionneur des Cœlacanthes ?
Je l’ai appris à travers un grand ami qui l’a appris sur un réseau social et je trouve cela irrespectueux envers mon travail et ma personne et l’ensemble du STAFF, que la FFC ne m’est pas informée de sa décision.
Après je ne suis pas naïf, ne pas se qualifier pour la CAN était un argument pour ne pas me proposer une reconduction de mon contrat.
Depuis le début on m’a fait comprendre que cela n’ira pas plus loin que mon contrat d’un an et demi, malgré cela j’ai toujours travaillé sur le long terme, car j’ai une vision lointaine pour cette sélection.
On a pris 7 points soit le deuxième record de points pris dans une qualification à la CAN, avec une deuxième victoire à l’extérieur et ceci avec un groupe qui a complètement changé (joueurs qui ont arrêté, joueurs blessés, joueurs en manque de temps de jeu…) et dans des conditions extrêmement difficiles !
Si on avait réellement cru à mon travail à tous les niveaux, alors on aurait peut-être pu se qualifier pour cette CAN en tout cas, on aurait augmenté considérablement nos chances. « Semer et récolter en même temps »
Masiwa – Auriez-vous souhaité continuer en tant que sélectionneur ?
Oui, bien sûr, car je sais que c’est maintenant que cela va payer. J’en suis sûr ! Des sommets plus hauts les attendent, mais il faut prendre soin d’eux, car ils le méritent énormément.
J’aurais accepté, mais avec d’autres conditions de travail. Comment travailler sereinement quand tu te retrouves avec des salaires impayés pendant 10 mois de suite, préparer et jouer la Zambie (match retour) sans avoir de contrat, être encore aujourd’hui avec six mois de salaires impayés, faire des séances à domicile (contre la Zambie match retour) avec l’éclairage qui s’éteint en plein entrainement (avant-veille et veille de match), d’entendre les joueurs dire : « On est à l’extérieur cela fait mal au cœur ». Ou encore de te retrouver dans un hôtel à Bouake où tu ne manges rien et que tu dors sur un lit en béton armé, et ceci en plein Ramadan et tu joues contre une des meilleures nations Africaine.
Notre dernier rassemblement, on était seul et en fait c’est une réalité…
Il y a encore plein de petits détails qui hélas ! pour nous ne sont pas contrôlables, car ils ne dépendent pas de nous, mais qui ont un rôle sur le résultat d’un match.
Masiwa – Vous auriez continué avec quelle stratégie ?
Cette stratégie a commencé depuis l’Éthiopie, car il a fallu reconstruire après la CAN, car le Staff avait explosé en vol au Cameroun, et mettre en place une philosophie totalement différente basée sur la possession et la récupération haute et plus sur l’animation défensive.
On a réussi à lier notre ADN de jeu à notre ADN de vie. Le staff est devenu hyper performant et j’en suis très fier.
On a joué de grosses nations pour mettre tout notre jeu en place, et cela marche de mieux en mieux. On a eu des absences notables, mais notre jeu a gardé sa qualité.
La stratégie était de continuer à intégrer des jeunes talentueux, d’être encore plus pointu dans notre identité de jeu, d’aller encore insister pour renforcer notre effectif avec des Comoriens qui jouent au haut niveau et qui ont nôtre mentalité, de faire en sorte que les joueurs aient du temps de jeu dans leurs clubs respectifs, d’améliorer le pôle vidéo en intégrant la DATA, de créer une Académie spéciale aux Comores pour les plus jeunes, de suivre de plus près les joueurs locaux les plus talentueux.
Mais, tout cela demande des investissements et d’avoir une politique sportive sur le long terme. J’ai cette vision lointaine, mais cela n’est pas évident de la faire comprendre à quelqu’un qui regarde son nombril.
Une chose est sûre, j’aurais signé sous ses conditions et avec un contrat sur du long terme, car je sais que cela va payer c’est sur !
Masiwa – Quel bilan faites-vous de votre action en tant que sélectionneur de l’équipe des Comores ?
En termes de jeu, je peux dire que maintenant cette sélection a une identité de jeu liée à son identité de vie qui est clairement définie, ensuite un nouveau groupe est né (ancien et nouveau) et le jeu ne change pas, de plus on a joué contre de grosses nations africaines : Zambie, Tunisie, Burkina, Côte d’Ivoire et on a su progresser à travers notre jeu, enfin depuis l’Éthiopie, l’équipe, le STAFF ont franchi des paliers et ceci à chaque match pour arriver enfin à avoir notre propre style.
Un joueur a dit avant que je reprenne la sélection : « le but adverse était loin, loin, loin… », et maintenant on arrive à amener le ballon facilement dans les 30 derniers mètres adverses, et ceci avec tous les joueurs du groupe (même s’il y a des absences notables) et contre des grosses équipes africaines.
J’ai un sentiment de tristesse, car même si le pourcentage pour se qualifier était très faible il y avait moyen de mieux manœuvrer surtout le match aller contre la Zambie « mais quand tu regardes le contexte et les conditions dans lesquels il a fallu travailler, tu te dis « Tu es trop gourmand ».
Je pourrais aussi faire un bilan du bonheur quand les joueurs me disent « que je pue le football, que je les ai fait énormément progresser ». Ou un bilan du spectacle pour dire que de la première à la dernière minute les supporters vibrent et les joueurs s’éclatent à jouer ce football-là.
J’ai une immense satisfaction d’avoir pu faire adhérer ces joueurs à cette identité de jeu. Le bilan, je peux aussi le faire en disant ce que j’ai eu au départ et ce que je laisse : une voiture qui était accidentée et maintenant une voiture qui a passé le contrôle technique.
Masiwa – Qu’est-ce qui n’a pas marché et qui explique la non-participation à la prochaine CAN ?
Un manque de temps et de pratique. Un manque de temps de jeu pour les joueurs, car jouer ce football est énergivore. Un manque de temps pour faire passer mon message, mais la situation après la CAN était extrêmement difficile : que les joueurs jouent et que le coach entraîne !
Comme je le disais avant, pour jouer à ce niveau, il faut être dans des conditions optimales et ce n’était hélas ! pas le cas.
Une autre explication est l’absence d’une adhésion totale de la fédération pour le projet. Avoir une fédération plus forte pour mettre la pression pour ne pas avoir d’injustices arbitrales.
Et un manque de communication de notre part par rapport aux supporters et cela est un regret pour moi, car j’ai tout fait pour être proche du peuple : on a trop besoin d’eux, de ressentir leur soutien pendant tout notre séjour aux Comores et pas seulement sur le terrain.
Notre match aller en Zambie, on aurait dû le gagner ce match ou au moins ne pas le perdre. Il y avait un peu moins de blessés surtout à des postes spécifiques (gardien et avant-centre)
En fait, il n’a pas manqué grand-chose, mais « semer et récolter » est impossible et on a failli le faire.
Je peux vous certifier que depuis l’Éthiopie, on a énormément progressé (d’ailleurs toutes les personnes extérieures de la sélection le confirment.
Alors oui ! on n’est pas qualifié dans un groupe dans lequel il y a deux vainqueurs de la CAN, mais l’avenir de la sélection est radieux pour les prochaines qualifications.
Il aurait aussi fallu que les points de la CIV ne soient pas comptabilisés, comme cela se fait en Europe ou dans le monde entier.
Masiwa – Qu’est-ce que vous avez le mieux réussi avec cette équipe ?
Je pense avoir réussi à la faire jouer comme je conçois le football et y avoir fait adhérer le Staff, c’est ça qui a été le plus difficile pour moi. Et on peut faire mieux et le faire pendant tout un match voire même toute une période de qualification.
En fait cela me rappelle la situation du Ghana et du Cameroun à la CAN. On était dans une période de doute : trois matchs sans gagner et les joueurs ont adhéré à mon discours : « Rappelez-vous du Cameroun : de jouer au foot et d’utiliser le gardien comme un joueur de plus ». Dans un contexte de doute, personne n’y croyait à part les joueurs et moi-même.
Depuis 2017, j’ai pu apporter à cette sélection ce que je sais faire de mieux, c’est-à-dire coacher. Et grâce au Staff, je sors grandi en termes de management, à l’image du dernier rassemblement où cela a été presque parfait.
Masiwa – Quel est votre meilleur souvenir avec cette équipe ?
Je n’ai que de bons souvenirs : c’était un régal. D’avoir pu apporter de la joie à tout un peuple c’est la plus belle chose que le foot peut faire.
Réussir à faire progresser cette équipe a été un immense plaisir, surtout dans des conditions difficiles.
Le meilleur souvenir c’est aussi maintenant quand je reçois les messages des joueurs qui me disent par exemple que je « pue » le football et que je les ai fait énormément progresser.
Masiwa – Quelles sont les perspectives pour vous dans les semaines et les mois à venir ?
Je suis libre maintenant, dans un premier temps, je vais chercher à récupérer mes six mois de salaires impayés et ensuite je suis ouvert à toutes les propositions.
Je souhaite bonne chance à mon successeur en espérant qu’il aura de meilleures conditions de travail.
Je remercie tous les joueurs, tout le staff, le peuple de m’avoir donné la possibilité de faire ce que je sais faire le mieux, c’est-à-dire « coacher ». Je suis désolé de ne pas avoir qualifié les Comores ! Mais ce n’est qu’une question de TEMPS.
Propos recueillis par MiB
Après je ne suis pas naïf, ne pas se qualifier pour la CAN était un argument pour ne pas me proposer une reconduction de mon contrat.
Depuis le début on m’a fait comprendre que cela n’ira pas plus loin que mon contrat d’un an et demi, malgré cela j’ai toujours travaillé sur le long terme, car j’ai une vision lointaine pour cette sélection.
On a pris 7 points soit le deuxième record de points pris dans une qualification à la CAN, avec une deuxième victoire à l’extérieur et ceci avec un groupe qui a complètement changé (joueurs qui ont arrêté, joueurs blessés, joueurs en manque de temps de jeu…) et dans des conditions extrêmement difficiles !
Si on avait réellement cru à mon travail à tous les niveaux, alors on aurait peut-être pu se qualifier pour cette CAN en tout cas, on aurait augmenté considérablement nos chances. « Semer et récolter en même temps »
Masiwa – Auriez-vous souhaité continuer en tant que sélectionneur ?
Oui, bien sûr, car je sais que c’est maintenant que cela va payer. J’en suis sûr ! Des sommets plus hauts les attendent, mais il faut prendre soin d’eux, car ils le méritent énormément.
J’aurais accepté, mais avec d’autres conditions de travail. Comment travailler sereinement quand tu te retrouves avec des salaires impayés pendant 10 mois de suite, préparer et jouer la Zambie (match retour) sans avoir de contrat, être encore aujourd’hui avec six mois de salaires impayés, faire des séances à domicile (contre la Zambie match retour) avec l’éclairage qui s’éteint en plein entrainement (avant-veille et veille de match), d’entendre les joueurs dire : « On est à l’extérieur cela fait mal au cœur ». Ou encore de te retrouver dans un hôtel à Bouake où tu ne manges rien et que tu dors sur un lit en béton armé, et ceci en plein Ramadan et tu joues contre une des meilleures nations Africaine.
Notre dernier rassemblement, on était seul et en fait c’est une réalité…
Il y a encore plein de petits détails qui hélas ! pour nous ne sont pas contrôlables, car ils ne dépendent pas de nous, mais qui ont un rôle sur le résultat d’un match.
Masiwa – Vous auriez continué avec quelle stratégie ?
Cette stratégie a commencé depuis l’Éthiopie, car il a fallu reconstruire après la CAN, car le Staff avait explosé en vol au Cameroun, et mettre en place une philosophie totalement différente basée sur la possession et la récupération haute et plus sur l’animation défensive.
On a réussi à lier notre ADN de jeu à notre ADN de vie. Le staff est devenu hyper performant et j’en suis très fier.
On a joué de grosses nations pour mettre tout notre jeu en place, et cela marche de mieux en mieux. On a eu des absences notables, mais notre jeu a gardé sa qualité.
La stratégie était de continuer à intégrer des jeunes talentueux, d’être encore plus pointu dans notre identité de jeu, d’aller encore insister pour renforcer notre effectif avec des Comoriens qui jouent au haut niveau et qui ont nôtre mentalité, de faire en sorte que les joueurs aient du temps de jeu dans leurs clubs respectifs, d’améliorer le pôle vidéo en intégrant la DATA, de créer une Académie spéciale aux Comores pour les plus jeunes, de suivre de plus près les joueurs locaux les plus talentueux.
Mais, tout cela demande des investissements et d’avoir une politique sportive sur le long terme. J’ai cette vision lointaine, mais cela n’est pas évident de la faire comprendre à quelqu’un qui regarde son nombril.
Une chose est sûre, j’aurais signé sous ses conditions et avec un contrat sur du long terme, car je sais que cela va payer c’est sur !
Masiwa – Quel bilan faites-vous de votre action en tant que sélectionneur de l’équipe des Comores ?
En termes de jeu, je peux dire que maintenant cette sélection a une identité de jeu liée à son identité de vie qui est clairement définie, ensuite un nouveau groupe est né (ancien et nouveau) et le jeu ne change pas, de plus on a joué contre de grosses nations africaines : Zambie, Tunisie, Burkina, Côte d’Ivoire et on a su progresser à travers notre jeu, enfin depuis l’Éthiopie, l’équipe, le STAFF ont franchi des paliers et ceci à chaque match pour arriver enfin à avoir notre propre style.
Un joueur a dit avant que je reprenne la sélection : « le but adverse était loin, loin, loin… », et maintenant on arrive à amener le ballon facilement dans les 30 derniers mètres adverses, et ceci avec tous les joueurs du groupe (même s’il y a des absences notables) et contre des grosses équipes africaines.
J’ai un sentiment de tristesse, car même si le pourcentage pour se qualifier était très faible il y avait moyen de mieux manœuvrer surtout le match aller contre la Zambie « mais quand tu regardes le contexte et les conditions dans lesquels il a fallu travailler, tu te dis « Tu es trop gourmand ».
Je pourrais aussi faire un bilan du bonheur quand les joueurs me disent « que je pue le football, que je les ai fait énormément progresser ». Ou un bilan du spectacle pour dire que de la première à la dernière minute les supporters vibrent et les joueurs s’éclatent à jouer ce football-là.
J’ai une immense satisfaction d’avoir pu faire adhérer ces joueurs à cette identité de jeu. Le bilan, je peux aussi le faire en disant ce que j’ai eu au départ et ce que je laisse : une voiture qui était accidentée et maintenant une voiture qui a passé le contrôle technique.
Masiwa – Qu’est-ce qui n’a pas marché et qui explique la non-participation à la prochaine CAN ?
Un manque de temps et de pratique. Un manque de temps de jeu pour les joueurs, car jouer ce football est énergivore. Un manque de temps pour faire passer mon message, mais la situation après la CAN était extrêmement difficile : que les joueurs jouent et que le coach entraîne !
Comme je le disais avant, pour jouer à ce niveau, il faut être dans des conditions optimales et ce n’était hélas ! pas le cas.
Une autre explication est l’absence d’une adhésion totale de la fédération pour le projet. Avoir une fédération plus forte pour mettre la pression pour ne pas avoir d’injustices arbitrales.
Et un manque de communication de notre part par rapport aux supporters et cela est un regret pour moi, car j’ai tout fait pour être proche du peuple : on a trop besoin d’eux, de ressentir leur soutien pendant tout notre séjour aux Comores et pas seulement sur le terrain.
Notre match aller en Zambie, on aurait dû le gagner ce match ou au moins ne pas le perdre. Il y avait un peu moins de blessés surtout à des postes spécifiques (gardien et avant-centre)
En fait, il n’a pas manqué grand-chose, mais « semer et récolter » est impossible et on a failli le faire.
Je peux vous certifier que depuis l’Éthiopie, on a énormément progressé (d’ailleurs toutes les personnes extérieures de la sélection le confirment.
Alors oui ! on n’est pas qualifié dans un groupe dans lequel il y a deux vainqueurs de la CAN, mais l’avenir de la sélection est radieux pour les prochaines qualifications.
Il aurait aussi fallu que les points de la CIV ne soient pas comptabilisés, comme cela se fait en Europe ou dans le monde entier.
Masiwa – Qu’est-ce que vous avez le mieux réussi avec cette équipe ?
Je pense avoir réussi à la faire jouer comme je conçois le football et y avoir fait adhérer le Staff, c’est ça qui a été le plus difficile pour moi. Et on peut faire mieux et le faire pendant tout un match voire même toute une période de qualification.
En fait cela me rappelle la situation du Ghana et du Cameroun à la CAN. On était dans une période de doute : trois matchs sans gagner et les joueurs ont adhéré à mon discours : « Rappelez-vous du Cameroun : de jouer au foot et d’utiliser le gardien comme un joueur de plus ». Dans un contexte de doute, personne n’y croyait à part les joueurs et moi-même.
Depuis 2017, j’ai pu apporter à cette sélection ce que je sais faire de mieux, c’est-à-dire coacher. Et grâce au Staff, je sors grandi en termes de management, à l’image du dernier rassemblement où cela a été presque parfait.
Masiwa – Quel est votre meilleur souvenir avec cette équipe ?
Je n’ai que de bons souvenirs : c’était un régal. D’avoir pu apporter de la joie à tout un peuple c’est la plus belle chose que le foot peut faire.
Réussir à faire progresser cette équipe a été un immense plaisir, surtout dans des conditions difficiles.
Le meilleur souvenir c’est aussi maintenant quand je reçois les messages des joueurs qui me disent par exemple que je « pue » le football et que je les ai fait énormément progresser.
Masiwa – Quelles sont les perspectives pour vous dans les semaines et les mois à venir ?
Je suis libre maintenant, dans un premier temps, je vais chercher à récupérer mes six mois de salaires impayés et ensuite je suis ouvert à toutes les propositions.
Je souhaite bonne chance à mon successeur en espérant qu’il aura de meilleures conditions de travail.
Je remercie tous les joueurs, tout le staff, le peuple de m’avoir donné la possibilité de faire ce que je sais faire le mieux, c’est-à-dire « coacher ». Je suis désolé de ne pas avoir qualifié les Comores ! Mais ce n’est qu’une question de TEMPS.
Propos recueillis par MiB