L’ancien gouverneur Mouigni Baraka Said Soilihi s’est adressé à la presse pour manifester son indignation. Candidat à l’élection présidentielle, il a choisi sa cible: Azali qu’il faut «se débarrasser de ce gouvernement» et du pouvoir.
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Suite à la publication de la liste définitive des candidats aux prochaines échéances électorales, l’arrestation du chroniqueur vedette de fcbk FM, Abdallah Abdou Hassani, l’ancien gouverneur de l’Île autonome de Ngazidja Mouigni Baraka Said Soilihi a convié la presse pour manifester son indignation par rapport à ces derniers événements «malheureux». Lesquels ne font que faire du «recul à la démocratie qui a toujours existé dans notre pays jusqu’à ces derniers années» a souligné ce candidat aux derniers élections présidentielles de 2016. Il a alors appelé à «se débarrasser de ce gouvernement».
Son séjour à Anjouan ne lui a pas laissé indifférent. Il est surpris de la situation délicate à Anjouan. La population vit dans la terreur. Aucune personne n’ose dire ce qu’elle pense. « Ils pensent que ce sont les grands comoriens qui font toutes ces manigances et ces manipulations. Je tenais à vous dire que ce combat d’en finir avec la politique d’Azali est pour nous. C’est Moustadroine et Abdou Oussein qui sont complices», accuse-t-il.
En ce qui concerne la libération des prisonniers politiques, le chef de l’État ne leur donne aucune chance de participer aux prochaines élections présidentielles. Le président de la république n’a accordé ni grâce, n’en parlons plus d’une amnistie. «Après notre demande de libérer les prisonniers politiques, la candidate au poste du gouvernorat de la grande Comore nous avait dit que ça ne sera pas possible et le président nous l’a confirmé dernièrement malheureusement» affirme Mouigni Baraka.
Pour Agwa, Mouigni fait un lien avec le fameux 3 troisième tour de 2016 tenue à Ndzouani. A l’époque, Labaraka fm avait proclamé les résultats d’un bureau à l’autre. Ce qui avait permis à tous les comoriens de suivre en temps réel ces dits résultats:«Abdallah a pu éviter une guerre civile. C’est eux qui ont pris risque de publier les résultats ce jour là. N’oubliez pas qu’il s’est opposé à moi à Ntsudjini, mais pour chacun est libre de dire ce qu’il pense», rappelle-t-il.
Il a tenu aussi à évoquer son choix de se rallier à l’ancien vice-président Mohamed Ali Soilihi: « avant de soutenir à Mamadou, j’ai discuté avec les deux candidats. J’ai opté pour Mamadou car par rapport aux explications que m’avaient fournies Azali, j’ai compris que ce dernier gouvernera par vengeance et par haine. Malheureusement, le temps m’a donné raison».
Pour rappel, l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, Salami Abdou et Mahamoud Elarif avaient appelé à voter le candidat Azali Assoumani. Aujourd’hui, toutes ces grandes figures du parti JUWA se trouvent en prison pour les deux premières et vient d’en sortir pour le candidat invalidé au gouvernorat d’Anjouan.
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Par Ali Mbaé