L’actuelle situation des Comores ne laisse personne indifférente. Des opposants et des citoyens mis au barreau. Des radios fermées malgré des ordonnances par la justice d’une continuité de fonctionnement. Des «facebookeurs» poursuivi et menacés. Et pourtant, ce ne sont pas les commissions de la liberté qui manquent. Mais en réalité, elles n’ont d’existence que dans les manuels. Aucune sensibilisation n’est faite.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Suite à ces arrestations «arbitraires» et massives qui n’arrêtent de se produire chaque jour, chaque semaine et dont le chroniqueur et animateur vedette de la page du fcbk fm et son compagnon Oubeid Llahi Mhangama sont les derniers victimes. Des hommes et des femmes soucieux de l’avenir de la liberté de la presse en particulier et celle de l’expression en général aux Comores se sont réunis pour créer un comité citoyen de défense de la liberté d’expression. Ce comité composé de 5 personnes, pour l’instant, vise à mener des actions dans le temps pour sensibiliser le peuple et les autorités quant à l’importance et la nécessité de cette liberté dans un pays: «nous sommes conscients que ce combat est dur et difficile mais son existence précède tout. C’est pour cela que nous sommes déterminés à le faire» lâche un membre de ce comité qui a préféré gardé l’anonymat.
Il appelle également les comoriens et comoriennes dans leur ensemble à leur rejoindre afin de pouvoir mener à bien ce combat légitime en permanence. Une page facebook sera bientôt ouverte pour que la population suit de près et de loin les activités qui seront menées. Un numéro d’information sera aussi à la portée de tout pour que celui ou celle qui désire adhérer puisse leur contacter.[/ihc-hide-content]