Vendredi après-midi, quelques organes de la presse écrite et de l’audiovisuelle et des personnalités de la société civile et une association ont répondu à l’invitation de Ngo’Shawo pour réfléchir sur l’organisation de débats à l’occasion de l’élection présidentielle. D’ores et déjà 7 sur les 13 candidats ont donné leur accord de principe.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Pour le moment Hayba FM, Radio Kaz, RCM13 pour les radios, La Gazette des Comores et Masiwa pour la presse écrite et les jeunes leaders pour la paix rejoignent Ngo’Shawo dans le processus de planification et d’organisation de débats dans le cadre de l’élection présidentielle de mars et avril. Un appel qui reste valable pour tous les médias, publics et privés et aux bonnes volontés. L’essentiel étant avant tout de familiariser et encrer cette étape importante dans les mœurs politiques et les pratiques médiatiques du pays. Susciter l’adhésion de tous, prétendants, professionnels des médias, public et les instances de régulation (Céni et Cnpa) est nécessaire pour l’organisation, le bon déroulement et la crédibilité de la démarche.
C’est justement la démarche entreprise par la cellule engagement citoyen de Ngo’shawo. Depuis quelques mois, Amin Said Ahmed a lancé la machine de concertation et de mobilisation afin de renouveler l’opération de 2016. L’association avec d’autres partenaires, médias, régulateur et personnes ressources vise à améliorer le cadre du projet et son optimisation en mutualisant les compétences.
Pour tous les participants, la pertinence de cette initiative ne fait pas débat. D’ailleurs, chaque média envisageait une telle disposition. La proposition de Ngo’shawo tombe à pic. Il permet l’implication de tous les acteurs pour une mission d’intérêt public.
Comme dire n’est pas faire, un chronogramme est adopté et les travaux continuent. Deux axes ont été retenus; la logistique et le format des débats. Il faut organiser 3 débats au mieux entre les 13 candidats en lice pour Beit-Salam. D’ores et déjà 7 candidats ont donné leur accord de principe. Il s’agit d’Achmet, Soilihi Mohamed, Djaffar El Macelie, Fahmi Said Ibrahim, Hamidou Karihila, Hassani Hamadi et Ibrahim Mzimba.
Pour rappel, en 2016, sur les 25 candidats, 23 avaient accepté le principe d’un débat aux élections présidentielles. Mais seulement 13 d’entre eux y ont effectivement participé. Tout le monde se souvient du sort du débat au deuxième tour. Annulé à la dernière minute, et Mouigni Baraka qui a débarqué à l’heure fixée, suivi quelques minutes après par Mohamed Ali Soilihi.
Une scène que les organisateurs ne souhaitent plus revivre, comptant sur la responsabilité et le respect des citoyens pour que chaque engagement pris soit honoré. Après tout, les Comoriens, eux aussi ont droit à ce genre d’échanges pour mieux les aider à faire le meilleur choix possible. Quoi de mieux, que de répondre aux principales préoccupations du peuple, publiquement avec des interactions entre les prétendants?
Cette culture du contradictoire est salutaire dans un pays où l’imaginaire collectif sacralise la parole d’un chef «infaillible». Ce sera aussi une des rares occasions de voir les candidats défendre sans aucune complaisance chacun son projet.
Les portes pour rejoindre l’organisation sont ouvertes.[/ihc-hide-content]
Par BIM