Ben Soilihi Mohamed est un fidèle « Azaliste» et le revendique. Et quand son mouvement, le MCJC, le suit dans ses choix politiques, ils le font savoir lors d’une conférence de presse, hier, doublée d’une cérémonie d’ouverture de QG, en présence de la candidate Sitti Farouata Mhoudine. Par BIM
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,5,6,4,9″ ihc_mb_template=”1″ ]
Le lieu paraît déconnecté de l’évènement. Une salle de cours de Sogap (un institut de formations professionnelles), situé à Zilimadjou, pour cette deuxième conférence du Mouvement Comorien des Jeunes Cadres, présidé par Ben Soilihi Mohamed, pour annoncer leur soutien aux candidats Azali Assoumani et Sitti Farouata Mhoudine.
La candidate de la mouvance présidentielle au gouvernorat de Ngazidja, malgré «un planning surchargé», a tenu à prendre part à la conférence, et à l’ouverture de cette nouvelle permanence électorale dans la zone sud de Moroni.
En 30 minutes, Ben Soilihi Mohamed, a à peine présenté son mouvement. Par contre, il s’est longuement attardé sur ses convictions, sa fidélité à Azali et son engagement au service de ces deux candidats.
«Né en 2001, le MCJC s’occupe de l’intégration des jeunes cadres dans la société comorienne et présent sur l’ensemble du territoire». Mais lui, il a été candidat en 2004 et 2015. Ce qui le réjouit vraiment, «aujourd’hui, c’est la première fois que l’expérience politique nous a conduits à choisir un candidat» explique-t-il. Il rappelle que «Le 4 février 2019, ici même, nous avons tenu une conférence de presse pour soutenir Azali, qui a donné des orientations pour ses gouverneurs. Donc, Le 11 mars, nous sommes derrière la candidature, en soutien pécuniaire et humain».
Un soutien qu’il défend avec fougue. «Pour le président Azali, c’est naturel. Par conséquent, sa candidate au gouvernorat aussi Mme Sitti. On le soutient à cause de ses nombreuses réalisations. D’ailleurs, en faire l’inventaire serait fastidieux. Durant ces années de chômage, il s’est abstenu de tout commentaire sur la vie politique et a pondu un projet pour sa campagne. Un projet respecté à la lettre» précise-t-il.
En Azaliste convaincu, il continue à vendre l’image de son candidat, reprenant les éléments de langage du président-candidat. «Il a lancé le défi de l’émergence, un projet de développement. Il est le seul en Afrique et dans le monde qui a sacrifié son mandat, en l’écourtant pour mieux réaliser son projet».
La candidature de Sitti Farouata revêt un caractère symbolique qu’il met en exergue: «La femme comorienne retrouve sa valeur au sein de la société comorienne. Un homme ne peut vivre sans la femme. Le gouvernorat de Ngazidja sera féminin. Azali fait la promotion de la cause féminine».
Interrogé sur ce qu’il attend du pouvoir, il avance la défense de l’intérêt général, se positionne en «azaliste de la première heure et non en homme politique» revendique des «principes» et des convictions qui le persuadent de suivre un «projet», «un homme patriote et expérimenté».
Quant à Mme sitti Farouata, elle a profité du cadre pour parler d’éducation aux étudiants présents. Elle a fait part de sa volonté d’accompagner la jeunesse comorienne à devenir des «bons citoyens par la qualité de l’éducation». Expliquant aussi que leur avenir, «c’est dans la maîtrise des nouvelles technologies. Et des formations en informatique seront développées, comme des formations professionnelles pour ceux qui ont décroché du système scolaire». Et de finir sur l’émergence, «l’émergence ne laissera personne sur la route, surtout pas la femme» déclare-t-elle.
Si l’engagement politique ne fait pas de doute, l’apport du mouvement des jeunes cadres dans le projet de la mouvance n’est pas si évident.
[/ihc-hide-content]