La série de formations de la Céni en matière électorale a commencé. C’est le tour des grands formateurs, qui doivent transmettre les bonnes procédures à tous les membres des bureaux de vote, afin d’espérer des élections transparentes. Par ABDOULRAOUF IBRAHIM
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Le samedi 2 mars 2019, la commission électorale nationale indépendante a organisé un atelier de formation des grands formateurs. Cette formation zéro a réuni presque tous les membres des commissions électorales insulaires indépendantes et les forces de l’ordre. Elle avait pour objectif d’harmoniser les documents électoraux et de former les membres des bureaux de vote afin d’assurer le bon déroulement des élections présidentielles qui débuteront le 24 mars 2019.
Il est de nature qu’ à chaque approche d’une échéance pareille, les grands formateurs de la CENI et membres des CEII se réunissent et examinent les projets, les guides et les procédures pour qu’ils puissent en toute unanimité harmoniser les documents électoraux.
D’emblée, deux discours ont animé cet atelier. Le président de la commission électorale nationale indépendante, Djaza Ahmed Mohamed a fait le mot de bienvenu. « C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole, en ma qualité de président de la CENI, à l’occasion de l’ouverture de cet atelier d’échange des grands formateurs, organisé dans le cadre du programme de renforcement des capacités des agents de la CENI et de ses trois (3) CEII, ainsi que ceux de nos forces de l’ordre…. » A savoir que cette formation représente pour tout le monde, une importante étape vers la consolidation d’un noyau d’expertise, capable d’assurer au préalable le transfert de connaissances et expériences acquises, aux différents acteurs de ce processus électoral en cours au sein de nos îles, régions et communes respectives. Le président Djaza a aussi ajouté qu’il reste convaincu que la rencontre faite en ce jour leur permettra d’avoir une meilleure visibilité et une meilleure compréhension des enjeux des prochaines élections couplées. Il n’ a pas manqué de rappeler que le devoir de chaque patriote incombe à chacun de nous, de créer un environnement propice et paisible pour que l’égalite de chance soit garantie pour tous les candidats tout au long du processus électoral.
Sa vice-présidente, Nadja a précisé que, pour que les élections puissent se dérouler d’une manière paisible et transparente, il faudra qu’ils forment avec expérience et sérénité les membres des bureaux de vote, car ce sont eux qui les représenteront dans toutes les localités. Elle a martelé que ces agents seront leurs yeux durant les scrutins. Et si toutefois ils ne les forment pas comme il le faut, ça sera à eux de payer les pots cassés.
Force et de constater qu’une bonne communication entre les deux commissions électorales demeure sine qua non. Nadja a de plus rappelé qu’il est de leur l’intérêt de se concentrer sur leurs missions. C’est-à-dire qu’ils devraient à juste titre s’aider mutuellement pour qu’ils puissent s’acquitter de leurs devoirs. Gérer le déroulement des scrutins en toute transparence dans chaque bureau de vote. Elle a bien été claire sur le fait que chaque membre du bureau puisse disposer de son badge 10 jours avant les élections, histoire d’éviter des ratés, des oublis.
Il semble que la Céni ait pris les mesures nécessaires concernant le déroulement de ces élections anticipées. Mais, comme à son habitude, elle demeure muette quant aux nombreux manquements constatés par rapport à l’utilisation des biens publics pendant la campagne, malgré un code électoral précis.[/ihc-hide-content]