[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ][/ihc-hide-content]Longtemps numéro 2 du Ridja, Baco Mohamed prend ses distances par rapport à Said Larifou. Tandis que le président se porte candidat en indépendant, le vice-président reste fidèle à la mouvance par «cohérence» et le parti exposé à la division.
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Le duo Me Baco-Said Larifou touche à sa fin sur leur relation politique.
Le divorce est acté et signé en premier par Me Baco, le secrétaire général du parti RIDJA. Après la publication de la liste définitive des candidats visant Beit-Salam dont figure le leader du parti qui s’est présenté en candidat indépendant, les alliances commencent à se concrétiser. Baco s’est désolidarisé de la candidature de son ami et président du parti. Les raisons semblent simples mais sont nombreuses: « nous avons soutenu les assises et les reformes constitutionnelles. Je dois soutenir les candidats choisis par la mouvance présidentielle, car le RIDJA n’a pas pas un candidat et que notre mission n’est pas finie. Ça serait incohérent de tourner le dos à la dernière seconde. Je n’aurai rien à dire aux comoriens. Je ne peux pas trahir ma conscience », a déclaré cet avocat au barreau de Moroni dans une rencontre avec la presse.
Concernant l’absence d’un candidat portant les couleurs du RIDJA aux échéances électorales, il a été ferme: «je ne réponds pas aux questions qui concernent notre parti. Je n’engage pas le RIDJA sur mon soutien à la mouvance présidentielle».
3 heures après cette déclaration, Me Said Larifou a acté le divorce. Il n’a pas digéré les propos tenus par son ancien vice-président aux dernières élections présidentielles de 2016. Sur sa page facebook, il a été intransigeant: « Notre collaboration avec le président Azali se résumait à notre participation active aux assises et au referendum en faveur du oui sans plus, …Donc, pour le RIDJA Me Baco n’est plus un membre et ses fonctions vacantes depuis des nombreuses années et occupées provisoirement par un délégué général seront pleinement assumées par une nouvelle génération», peut-on lire.
Quant à l’invalidation du candidat du parti majoritaire des Comores, l’homme de droit pointe du doigt les juristes du député de Moroni Nord, Ibrahim Mohamed Soulé. «Le juriste insiste sur la forme avant d’analyser le fond. La forme était entachée. Ils auraient pu faire signer un mandat spécial et ils ne l’ont pas fait ».
Invité à se prononcer sur une exclusion de sa formation politique, Me Baco pense mener une bataille juridique. Il ne croisera pas les bras. «Seuls les textes du Ridja décideront. En tout cas, je suis pour la politique de l’intégration et Larifou a choisi celle de l’indépendance. Je suis toujours le SG du RIDJA ».
RIDJA n’échappe pas à ce phénomène qui mine les partis politiques. Et ça promet une bataille de procédures entre avocats.
Par Ali Mbaé
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