• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
dimanche 18 mai 2025
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Achmet. Libéré

    Achmet. Libéré

    Pour une COI fidèle à ses principes : stop à la pression française sur Mayotte

    Non à la militarisation de Mayotte : une menace pour l’équilibre de l’Océan Indien

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Achmet. Libéré

    Achmet. Libéré

    Pour une COI fidèle à ses principes : stop à la pression française sur Mayotte

    Non à la militarisation de Mayotte : une menace pour l’équilibre de l’Océan Indien

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Le corps d’un nouveau-né retrouvé dans la rivière de Mutsamudu

12 mai 2025

Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

12 mai 2025

UNE CÉLÉBRATION RÉCONFORTANTE DU 1ER MAI 2025

6 mai 2025

Manifeste du collectif « Mashudjayi Wa Djana » pour la célébration à Mitsamiouli du cinquantenaire de la déclaration unilatérale de l’indépendance des Comores et la consécration des patriotes célèbres et méconnus.

6 mai 2025

L’achat de Mayotte, un acte préparé plus de 20 ans auparavant

6 mai 2025
Accueil Economie

Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

Mots clés: Edition 529Trending
29 avril 2025
Temps de lecture : 5 mins
0 0
A A
Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux
0
PARTAGES
14
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

Depuis quelques années, Anjouan connaît un essor sans précédent dans le domaine de l’embouteillage d’eau potable. De petites et moyennes entreprises locales fleurissent, créent de l’emploi, stimulent le marché et encouragent une forme d’indépendance économique. Mais, cela ne ne vient pas sans effets secondaires.

Par Anoir Ahamadi

C’est à une révolution silencieuse qui stimulent la création de petites unités de productions, notamment dans l’embouteillage d’eau de source à Anjouan. À tel point que l’eau en bouteille n’est plus un luxe réservé aux plus nantis.

Des entreprises au service d’une économie insulaire

Sur toute l’île, des entreprises locales d’embouteillage ont émergé en quelques années à peine, bouleversant à la fois le paysage économique, les habitudes de consommation et les enjeux environnementaux. Cette nouvelle dynamique traduit une quête d’autosuffisance alimentaire, portée par une jeunesse qui ne veut plus attendre.

L’arrivée successive d’entreprises comme Al Hayi (2018), Uhayati Industrie (2022), Tasnim, Unono SARL, puis plus récemment Kom’eau et Madjiriha en 2025, illustre une tendance claire : Anjouan veut produire ce qu’elle consomme. Cette volonté d’émancipation passe par la valorisation d’une ressource naturelle précieuse et abondante : l’eau.

Sur le plan économique, les retombées sont palpables. Chaque société représente une chaîne d’emplois, de revenus, et d’espoirs concrets pour les jeunes. À Ouani, Bahadidja, employé récemment chez Kom’eau, nous raconte avec un sourire modeste sa nouvelle situation : « Grâce à mon poste de chauffeur-livreur, je peux subvenir à mes besoins les plus fondamentaux. C’est la première fois que je me sens utile et stable à la fois. »

Le cas de Bahadidja n’est pas isolé. Ce type d’entreprise s’est révélé être une véritable bouée de sauvetage pour de nombreux jeunes qui, jusque-là, se heurtaient à un chômage persistant et à une absence d’opportunités sur leur propre terre. C’est toute une jeunesse qui trouve aujourd’hui une alternative concrète à l’exil.

Kazem, employé par Unono SARL, témoigne : « Nous sommes une centaine à travailler ici. Des jeunes pour la plupart. Et c’est bien payé. Ce genre d’entreprise, ça lutte directement contre le chômage. »

Le sentiment d’utilité sociale et économique se conjugue avec une fierté de participer à une production locale, respectueuse du besoin fondamental qu’est l’eau potable.

Une émulation économique, des prix tirés vers le bas

Ces sociétés n’ont pas seulement généré de l’emploi. Elles ont aussi stimulé un jeu de concurrence qui a profondément modifié le marché. Les prix, jadis prohibitifs, ont été revus à la baisse, rendant l’eau traitée accessible même aux plus modestes. Nazihati, qui tient une petite épicerie, confirme :

« L’eau, c’est un aliment de base. Personne ne peut s’en passer. Avec la baisse des prix, les gens achètent plus, et moi je vends mieux. »

Ce changement n’est pas anodin. Il marque une rupture avec une époque où l’eau conditionnée venait d’ailleurs, à des prix souvent hors de portée pour une majorité. Désormais, la production locale répond à la demande locale — avec une régularité et une adaptabilité que les importations ne pouvaient offrir. L’île ne subit plus la rareté, elle produit en abondance.

Une richesse nationale mieux exploitée

La réussite de ces entreprises repose aussi sur une réalité géographique et géologique : Anjouan regorge de sources d’eau potable. Longtemps sous-exploitées, ces ressources sont désormais au cœur d’une activité économique en pleine croissance. Djamel Ahmed, consommateur régulier, nous confie : « C’est une bonne chose. On exploite nos richesses. Et tout le monde peut s’approvisionner régulièrement. »

Ce sentiment partagé renforce l’attachement des populations à ces entreprises locales. L’eau n’est plus seulement un bien de consommation, elle devient un symbole de souveraineté, de capacité locale, et de reconquête économique.

Mais à quel prix pour la nature ?

Cependant, cette révolution hydrique ne vient pas sans revers. La prolifération de bouteilles plastiques dans les rues, les caniveaux et les littoraux inquiète de plus en plus. La consommation a augmenté, mais la gestion des déchets n’a pas suivi. Il est désormais difficile de marcher dans certains quartiers urbains sans voir des bouteilles vides s’accumuler, au mépris des paysages et des écosystèmes.

Le géographe Toildine Ahmed alerte : « Tout progrès devrait s’accompagner d’un progrès moral. Respecter la nature, c’est aussi penser à ce que deviennent nos déchets. »

Or, à ce jour, aucune de ces entreprises ne semble avoir mis en place un programme de récupération ou de recyclage des bouteilles usagées.

Pourtant, les idées ne manquent pas. Ces déchets pourraient être réutilisés dans des ateliers d’art plastique, de décoration, ou encore intégrés à des programmes scolaires pour sensibiliser la jeunesse au recyclage créatif. Un simple partenariat entre écoles, collectivités et producteurs d’eau pourrait faire naître un écosystème vertueux.

Le rôle nécessaire de l’État

Si l’initiative privée mérite d’être saluée, l’État comorien se doit aussi de jouer un rôle d’accompagnement plus affirmé. En facilitant l’accès au marché, en allégeant certaines taxes ou en proposant des incitations à l’innovation écologique, il peut contribuer à faire de ce secteur un pilier durable de l’économie insulaire.

Encourager ces entreprises, c’est investir dans l’avenir. C’est reconnaître qu’un pays peut se construire sur ses propres ressources, pour peu qu’on les gère intelligemment.

L’autosuffisance en eau embouteillée à Anjouan est une réussite économique indéniable. Elle crée de l’emploi, dynamise le marché, exploite les ressources locales et répond à un besoin vital. Mais pour que cette réussite soit durable, elle doit s’accompagner d’une conscience écologique plus forte, d’une organisation des déchets et d’une implication plus active de l’État.

L’eau, à Anjouan, est désormais une richesse partagée. Encore faut-il qu’elle ne devienne pas un poison pour l’environnement. Car le vrai progrès, c’est celui qui hydrate sans étouffer, qui fait vivre sans polluer, et qui prépare demain tout en répondant à aujourd’hui.

Articles populaires

  • Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Le corps d’un nouveau-né retrouvé dans la rivière de Mutsamudu

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • L’achat de Mayotte, un acte préparé plus de 20 ans auparavant

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Pandora papers. Les ingénus des Comores

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Les Comores sortent la tête haute des JIOI 2023

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Abdou Saadi : « on parle de la fin de la tournante au mois de juin »

Abdou Saadi : « on parle de la fin de la tournante au mois de juin »

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiwa N°531

Masiwa N°530

Masiwa N°529

Masiwa N°528

Masiwa N°527

Masiwa N°526

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?