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Abdou Saadi : « on parle de la fin de la tournante au mois de juin »

Mots clés: Edition 529Trending
29 avril 2025
Temps de lecture : 6 mins
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Abdou Saadi : « on parle de la fin de la tournante au mois de juin »
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Ancien ministre du Gouverneur Mohamed Abdouloihabi, Abdou Saadi a d’abord été entrepreneur dans la diaspora, avant de se décider à rentrer au pays. Il a également été agriculteur dans sa ville d’Ivembeni. Opposant au régime en place, il ne cesse d’appeler à l’unité de l’opposition.

Propos recueillis par Hachim Mohamed

Masiwa – À début du mois d’avril, sur une vidéo, vous parliez d’un État comorien qui a « failli » et qui n’est même pas en mesure d’assurer la sécurité alimentaire aux Comores, qu’en est-il ?

Abdou Saadi – À La Courneuve (chef-lieu de canton de la Seine–Saint-Denis), je gérais une petite entreprise d’importation de manioc et autres tubercules. Elle n’a pas fait long feu, tout juste trois mois d’activités économiques. Je faisais venir dans cette ville française, par avion, deux à trois tonnes par voyage.

J’ai arrêté l’importation, car je me suis rendu compte en augmentant le tonnage que le pays n’était pas autosuffisant pour nourrir la population et qu’il y avait un risque de famine en exportant la production locale. 

C’est ainsi qu’en 1998, j’avais déjà tiré la sonnette d’alarme en disant que le pays va tout droit vers l’insécurité alimentaire.

Masiwa – Nous avons un pays qui dépend de l’extérieur en matière de consommation de produits agricoles et autres nourritures. Pensez-vous que les importations respectent les normes ?   

Abdou Saadi – Avec un État dit « failli » ou « défaillant », nous avons un souci du respect de normes. À la place de la semence locale, pour produire dans nos champs, on utilise de plus en plus des OGM comme le raphia (grosse banane sans saveur comme nos produits du terroir). À cela s’ajoute la propension à consommer sans contrôle de la volaille, notamment celle provenant de cadavres de poulets qui sont transportés et distribués dans des conditions sanitaires douteuses aux Comores. Sans compter la flambée des AVC dus à la consommation de ces graisses d’ailes. Les produits agricoles importés, dont on ne maitrise pas le circuit, font entrer aux Comores des ravageurs et de maladies. C’est le cas entre déjà dans le secteur de l’élevage bovin, qui est une de plaies d’importation avec le cheptel local décimé qui ne résiste pas aux pathologies de ces animaux étrangers.

Masiwa – À vous écouter tirer la sonnette d’alarme, le pays est en danger n’est-ce pas ?    

Abdou Saadi – La sécurité alimentaire est de moins en moins assurée.  À l’échelle des ménages, nous sommes passées de trois à un repas par jour. Au bas mot, il faut dépenser 5000 KMF par jour pour un ménage de cinq personnes. Vous vous rendez-compte ? Pour un salaire de 60.000 KMF à 80.000 KMF, pour joindre les deux bouts, une famille doit dépenser 150.000 KMF par mois. Autant dire que seuls les hauts fonctionnaires peuvent se payer le luxe de vivre décemment avec une telle somme.

Masiwa – Est-il risqué pour un entrepreneur de la diaspora de venir investir au Pays ?

Abdou Saadi – Une autre plaie pour les opérateurs économiques est la garantie dans les investissements. Vous imaginez à la douane, on se fait pomper à hauteur de 48%, taux d’emprunt de banques ou encore faire face à la masse salariale à hauteur de 25%, autant de boulets mis au pied qui font que les investisseurs ne viendront pas aux Comores. À cela s’ajoute l’inconvénient de la monnaie forte du pays. 

C’est vrai qu’en analysant la situation, il y a incontestablement un risque à investir aux Comores avec un taux d’emprunt élevé par rapport aux pays comme Pakistan, Sri Lanka à taux faible (2 à 3%). Avec une monnaie forte, impossible de rivaliser avec les pays voisins détenteurs de devises faibles comme Madagascar ou Tanzanie.

Masiwa – Dans la vidéo de début d’avril, vous évoquiez les Accords de Fomboni…

Abdou Saadi – Les Accords de Fomboni ont mis en avant la décentralisation. Mais, le problème commence avec l’interprétation de l’autonomie, qui est sciemment dévoyée par les autorités comoriennes. Que ce soit sous Azali Assoumani, Mohamed Abdallah Sambi ou encore Dhoinine Ikililou (qui a affiché un semblant de respect), force est de constater que les Accords de Fomboni n’ont jamais été respectés.

Finalement, avec le retour aux affaires d’Azali Assoumani depuis 2016, on a fait disparaitre l’autonomie des îles. Et on parle de la fin de la tournante au mois de juin (changement de constitution) avec en ligne de mire la nomination du Premier ministre qui ne sera personne d’autre que le fils du président Azali Assoumani, Nour El Fath Azali. Et pourtant nous ne sommes pas le premier pays à prôner ou à fonctionner avec la décentralisation. De toute façon, tant que la gestion du pays reste centralisée et que tous les pouvoirs sont entre les mains d’une seule personne, il n’y aura pas de développement ni de démocratie…   

Masiwa – Quelle lecture faites-vous du comportement de l’opposition unie qui a décliné votre appel à la mobilisation en avril ?

Abdou Saadi – Nous pensons que l’« opposition de l’opposition unie » n’est pas républicaine. Elle est plutôt pouvoiriste. Mais la nôtre en plus d’être républicaine, elle est mieux, étant constitutionnaliste.

Masiwa – Comment jugez-vous le mode de gouvernement actuel aux Comores ?

Abdou Saadi – Vous savez la bonne gouvernance est le processus par lequel les institutions publiques conduisent des affaires publiques, gèrent des ressources publiques et garantissent la réalisation des droits de l’homme sans abus ni corruption, et dans le respect de l’état de droit. Aux Comores, nous sommes déjà à 9 ans de magistère du régime d’Azali Assoumani sans la prise en compte des préoccupations de la population.

Nous devons envisager un autre mode de gouvernement que celui du régime hyperprésidentiel que nous connaissons. Un système avec trop de concentration des pouvoirs aux mains d’une seule personne. D’où les abus et les dérives du régime.

Masiwa – Vous étiez récemment candidat indépendant aux élections du gouverneur de Ngazidja, quels enseignements avez-vous tirés de votre participation ?

Abdou Saadi – Encore une fois, il n’y aura pas d’alternance aux Comores sans la décentralisation.

Masiwa – Comment jugez-vous le combat à distance de la diaspora contre le régime en place ?

Abdou Saadi – S’agissant du combat de la diaspora contre la dictature, les manifestations, la production de vidéos et autres en France sont des contresens politiques loin du « théâtre des opérations ». Pour la simple bonne raison qu’on reconnaît l’arbre à ses fruits. Pensez-vous qu’Achmet et moi, qui sommes retournés au bercail, nous sommes fous, inconscients ou courageux ? On sait que certains engagements comportent un danger, mais le courage est justement le fait qu’on est conscient que c’est difficile. La peur n’empêche pas d’avancer. Achmet qui a tout laissé derrière lui en France est un exemple de courage.

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