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Azhar de Yousssouf. Un roman autobiographique à vous arracher des larmes.

Mots clés: Edition 555Trending
27 octobre 2025
Temps de lecture : 5 mins
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Azhar de Yousssouf. Un roman autobiographique à vous arracher des larmes.
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Enseignant, historien et juriste de formation, Azhar de Youssouf a publié chez Muse, à la fin du mois d’août dernier, un roman intitulé « L’éducation du fouet ». Une œuvre à la fois instructive poignant.

Par Hachim Mohamed

Avec « L’éduction du fouet », Azhar de Youssouf, natif du village de Singani à Ngazidja, nous livre un roman d’apprentissage, autobiographique. Il raconte l’évolution d’un personnage (lui), de sa jeunesse à l’âge adulte, à travers sa confrontation avec différents aspects sociologiques et anthropologiques de son village de Singani.

Le roman aborde des apprentissages marqués par la violence physique et morale, aussi bien à l’école coranique qu’à celle dite « moderne ». Il évoque les châtiments corporels, les agressions et le harcèlement, qui affectent la santé physique et mentale des enfants et menacent leur bien-être.

L’auteur aborde les années passées à l’école coranique, qui, pour reprendre l’expression du narrateur « ont laissé une empreinte indélébile en lui ». Les journées longues et éprouvantes au shioni « lui ont appris la discipline, la résilience, l’importance de l’éducation. Mais elles lui ont aussi montré les limites de la rigueur et des châtiments corporels.»

C’est un roman, qui au fil des pages, livre une histoire de manière à provoquer une vive émotion, souvent liée à une souffrance morale intense ou à une situation touchante, combinant la rigueur du « fouet éducatif » avec un descriptif émouvant.

Le travail intellectuel et le travail manuel.

Le récit s’étend sur plusieurs années, le narrateur et personnage principal expose des expériences et des rencontres qui ont façonné sa personnalité et sa vision du monde. Il glorifie à la fois le travail intellectuel et le travail manuel. Le savoir-faire manuel est célébré à travers l’évocation du métier de son père (transmis du grand-père) et le côté intellectuel de l’approche est marqué par un point d’honneur sur l’intelligence et la richesse. « Chaque fois que je pense à l’atelier de mon père, je ressens une pointe de nostalgie et de regret pour ne pas avoir l’opportunité de continuer cet héritage. Aujourd’hui, chaque fois que je prends un morceau de bois entre mes mains, je sens la présence de mes ancêtres. Je ressens leur force, leur passion et leur dévouement (…) Si aujourd’hui je suis devenu écrivain, c’est en partie grâce à cet héritage artistique de mes parents. Sculpter le bois et écrire des romans partagent des similitudes profondes : dans les deux cas, il s’agit de prendre une matière brute et la façonner avec soin et créativité », raconte.

Les gifles du « fouet éducatif »

Le titre du roman d’Azhar de Youssouf est assez évocateur.Plusieurs séquences dans le roman montrent comment les gifles du « fouet éducatif » constituent la trame du narratif dans un contexte traditionnel de l’éducation marqué par la violence physique et morale.

Une de ces scènes ignobles se passe à l’école coranique lorsque le maître lui demanda de tendre les mains.

« Le premier coup tomba, avec une douleur aiguë, comme si ma peau se déchirait. Les larmes me montaient aux yeux, mais je les retins, sachant que pleurer ne ferait qu’empirer les choses. Fundi Rafiou frappa de nouveau, cette fois sur mes jambes, me faisait grimacer de douleur ».

Une deuxième est arrivée lors d’un Dayira au Zawia de Shaykh Abdallah Hamadi. « D’un pas rapide, il s’approcha de moi, le visage sévère, les yeux flamboyants de colère. Sans un mot, il me gifla violemment La douleur m’assomma sur le coup, et je lâchais instinctivement ma culotte qui était jusqu’alors tenue en main ».

Une troisième scène est survenue pendant une séance de lecture du Coran à la mosquée : « Sans un mot, il s’avança vers moi. La gifle qu’il me décocha résonna comme un coup de tonnerre dans l’air silencieux de la mosquée. La douleur éclata comme un feu d’artifice dans ma joue, étendant avec une intensité fulgurante. »

Et le pic de cette série de fouets éducatifs s’est déroulé dans la classe de Madame Fatima Tadjir : « Lorsqu’elle réussit finalement à m’attraper, elle me gifla avec une force qui me fit tourner la tête. L’impact fut si violent que, sous le choc, je sentis une chaleur se répandre dans mes jambes. Une sensation d’humiliation totale me submergea lorsque je réalisai que je venais d’uriner en classe, devant tous mes camarades. »

Madrasas, associations comme vecteur de sens et de vérité.

Le roman ne se contente pas de relater des événements, il en tire des leçons, des enseignements pour éclairer le lecteur sur des aspects de la vie humaine, non seulement d’une époque à Singani, mais aussi au-delà de cette contrée de Ngazidja.

L’émotion du roman nous vient de l’abord de ces thèmes universels. Mais, le romancier montre que, quand il a délaissé l’environnement qui lui était familier, il a trouvé en contrepartie des horizons nouveaux et infinis à investir. « Les soirées passées dans les madrassats, mêlées aux activités associatives, devenaient un terrain fertile pour l’épanouissement de ma personnalité. Je commençais à tisser des liens plus forts avec mes camarades, à participer activement à la vie de la communauté, et à me projeter dans un futur où je pourrais peut-être concilier les enseignements du passé avec les nouvelles perspectives qui s’offraient à moi. C’était un cheminement intérieur, une transformation progressive où, pas à pas, je m’affranchissais des anciennes contraintes pour embrasser une vision plus large du monde,où la connaissance ne se limitait pas à l’acquisition de savoirs, mais devenait aussi une quête de sens et de vérité ».

Leçons de responsabilité et de bien-être

Le roman fait aussi une belle part à l’enjeu de l’éducation liée aux travaux champêtres. Ces activités constituent une forme d’apprentissage sociale où les enfants intègrent les valeurs de solidarité et de travail collectif, renforçant ainsi le tissu social rural.

Les enfants qui accompagnent leurs parents dans les champs, comme les « descendants M’chinda » dans ce roman autobiographique, apprennent les compétences agricoles et les règles de la vie communautaire de manière informelle, en observant et en participant aux activités.

Les élèves apprennent à porter la responsabilité de leurs actes, à développer leurs ressources physiologiques et psychosociales, et à construire une image positive d’eux-mêmes.

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