• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
dimanche 16 novembre 2025
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    La réforme des marchés publics aux Comores

    La réforme des marchés publics aux Comores

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    La réforme des marchés publics aux Comores

    La réforme des marchés publics aux Comores

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

10 novembre 2025

Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

10 novembre 2025

La réforme des marchés publics aux Comores

10 novembre 2025

Le journalisme aux Comores prend un virage majeur

10 novembre 2025

Mirsoid Ibrahim : un nouveau-né dans la littérature comorienne

10 novembre 2025
Accueil Politique

Madagascar. Du ras-le-bol d’une génération à la chute d’un régime

Mots clés: Edition 555Trending
27 octobre 2025
Temps de lecture : 6 mins
0 0
A A
Madagascar. Du ras-le-bol d’une génération à la chute d’un régime
0
PARTAGES
41
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

Dans les ruelles d’Antananarivo, les files d’attente aux bornes-fontaines sont devenues le symbole d’un pays à bout de souffle. Depuis la fin septembre, les habitants se lèvent avant l’aube pour espérer remplir quelques bidons d’eau. Le soir, les coupures d’électricité plongent la capitale dans le noir et les bougies remplacent les lampes.

Par Mounawar IBRAHIM

L’entrée en scène de la génération Z Madagascar.

Cette pénurie, devenue quotidienne, a réveillé un souvenir enfoui : en 2009, un jeune maire du nom d’Andry Rajoelina s’était soulevé contre le président Marc Ravalomanana, invoquant justement les mêmes maux – corruption, abandon des services publics, déconnexion du pouvoir. Seize ans plus tard, l’histoire semble s’être inversée. Ce que Rajoelina avait brandi comme motif de révolte s’est retourné contre lui. Le « karma », comme l’ont baptisé ironiquement certains manifestants, s’est invité dans les conversations.

Mais cette fois, la contestation ne vient pas d’une élite politique. Ce sont les jeunes, la fameuse « Gen Z », qui ont pris la rue. Dans les pas de la Gen Z népalaise. Étudiants, créateurs de contenu, jeunes entrepreneurs, ils ont utilisé les réseaux sociaux pour organiser, documenter et amplifier la mobilisation. TikTok, Instagram et X sont devenus des places publiques où s’échangent informations, slogans et images des cortèges.

Cette génération, souvent accusée d’indifférence politique, a surpris par sa cohésion. Elle a su rallier les syndicats, les enseignants et les travailleurs informels. En quelques jours, tout Madagascar a été pris d’assaut par des manifestations dans toutes les grandes villes, les chefs-lieux des régions.

Le retour du président et la carte militaire

Face à la colère montante, Andry Rajoelina, qui était à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, est rentré précipitamment au pays. Il a tenté de reprendre la main par des gestes spectaculaires : limogeage de son Premier ministre, Christian Ntsay, nomination d’un général à la tête du gouvernement, et entrée au cabinet de trois ministres issus de l’armée.

Le président a alors promis un « changement radical » et invité la jeunesse à « rejoindre l’effort de reconstruction ». Mais ce discours est tombé à plat. Pour la majorité des manifestants, ces annonces n’étaient qu’une manœuvre pour conserver le pouvoir. L’image d’un chef de l’État s’appuyant désormais sur des militaires a renforcé le sentiment d’un verrouillage autoritaire, non d’un renouveau.

Les promesses n’ont pas calmé la rue. Bien au contraire. Chaque jour, les rassemblements se sont amplifiés. Les manifestants réclamaient non seulement le départ du président, mais aussi celui de son mentor et principal soutien financier : Mamy Ravatomanga. Cet homme d’affaires, devenu symbole de la richesse ostentatoire et des marchés publics douteux, cristallisait la rancune populaire.

Des pancartes le désignaient comme « le vrai maître du pays », accusé d’avoir étouffé toute réforme au profit de ses intérêts économiques. Pour beaucoup, Rajoelina et Ravatomanga formaient un duo indissociable d’un système fondé sur la connivence et l’impunité. La rue voulait la chute des deux hommes.

La désobéissance du CAPSAT et l’exfiltration du président

Le tournant s’est produit quand le CAPSAT – le Corps autonome des personnels et des services administratifs et techniques des armées – a publié un communiqué annonçant qu’il ne suivrait plus les ordres du gouvernement. Cette déclaration de désobéissance a sonné comme un séisme politique.

Dès lors, le pouvoir exécutif s’est retrouvé isolé. En quelques heures, les soutiens économiques et politiques ont pris la fuite. Mamy Ravatomanga et l’ancien Premier ministre Christian Ntsay ont quitté Madagascar à bord d’un jet privé, accompagnés de leurs familles, en direction de l’île Maurice. Ce départ précipité a confirmé aux yeux du public la fin d’un régime.

Dans la nuit du 12 octobre, Andry Rajoelina a été exfiltré par un avion militaire français. Les circonstances de cette opération restent floues. Paris a évoqué des « raisons humanitaires », tandis que les autorités malgaches parlaient d’une « mise en sécurité temporaire ». Quelles qu’en soient les justifications, le départ du président a marqué la chute définitive du pouvoir en place.

La vacance du pouvoir et la transition militaire

Le lendemain, les manifestants se sont rassemblés par dizaines de milliers sur la place du 13 Mai, célébrant la fin d’un cycle et la victoire d’un mouvement populaire sans leader officiel.

Face au vide institutionnel, la Haute Cour Constitutionnelle a constaté la vacance du pouvoir. Après « consultations » avec les représentants des forces armées et de la société civile, elle a désigné le colonel Michaël Randrianirina pour diriger la transition. Officier respecté, connu pour son intégrité, il a prêté serment en promettant de « refonder l’État sur la transparence et la justice sociale ».

Son discours inaugural, sobre, mais ferme, a reçu un accueil mitigé : soulagement pour certains, inquiétude pour d’autres. La nomination d’un militaire à la tête du pays réveille le souvenir des transitions passées, souvent prolongées et parfois confisquées par la force.

Les réactions internationales

L’Union africaine a rapidement condamné le changement de pouvoir, estimant qu’il s’agissait d’une rupture de l’ordre constitutionnel. La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a dépêché une mission de médiation, chargée d’évaluer les conditions d’un retour à la légalité démocratique.

Dans les chancelleries, la prudence domine. L’opinion publique malgache, de son côté, redoute une transition interminable sous contrôle militaire, alors même que le pays reste frappé par la pauvreté et la désorganisation des services essentiels.

Depuis l’étranger, Andry Rajoelina a tenté de maintenir l’illusion d’une présidence en exil. Il affirmait « continuer à représenter la légitimité de l’État ». Mais ces déclarations n’ont eu que peu d’écho. La réalité du terrain a fini par l’emporter : un nouveau pouvoir est en place, et la population regarde désormais vers d’autres horizons.

Les rares partisans du président déchu reconnaissent eux-mêmes que le lien avec la base populaire est rompu. L’ancien chef de l’État, autrefois perçu comme l’incarnation d’un renouveau, s’est retrouvé victime du même mécanisme qui l’avait autrefois propulsé : une contestation nourrie par la frustration sociale et la soif de dignité.

Le goût amer d’une révolution inachevée

La chute d’Andry Rajoelina a soulagé une partie des Malgaches, mais la question demeure : que reste-t-il des revendications qui ont enflammé les rues ? L’eau manque toujours, les coupures d’électricité persistent, et les prix ne cessent d’augmenter. Le départ d’un président ne suffit pas à effacer des décennies de déséquilibres économiques et de mal-gouvernance.

Herintsalama Rajaonarivelo, jusqu’ici PCA de la BNI Madagascar, donc un civil, a été désigné Premier ministre de la Refondation par le régime des militaires. Mais, dès sa nomination, des voix se sont levées pour dénoncer de prétendus liens avec un certain Mamy Ravatomanga. Oui, encore lui.

Dans toute cette incertitude, beaucoup craignent que la révolution populaire, portée par la jeunesse, ait été confisquée par des forces institutionnelles plus anciennes. La Gen Z, moteur de la contestation, observe aujourd’hui avec méfiance les manœuvres du nouveau pouvoir. Le rêve d’un État juste et moderne n’a pas disparu, mais il dépend désormais de la capacité de cette génération à rester mobilisée et vigilante. Ils ont commencé l’histoire, à eux de veiller à ce que d’autres ne la trahissent pas.

Articles populaires

  • Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • La réforme des marchés publics aux Comores

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Mirsoid Ibrahim : un nouveau-né dans la littérature comorienne

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Masiwa N°555

Masiwa N°555

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Actualité
  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • International
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiw N°557

Masiwa N°556

Masiwa N°555

Masiwa N°554

Masiwa N°553

Masiwa N°552

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?