Réaction du parti Naribarikishe Yi Komori
L’Ambassade des Comores à Paris vient de donner des explications sur le processus qui a permis la reconduite vers les Comores d’un imam comorien de France, sa femme et ses trois enfants nés dans ce pays, le 2 mai dernier. L’imam lui-même avait donné sa version dans une conférence de presse. Par contre, le gouvernement comorien n’a pas trouvé utile de commenter cet événement. Aucun parti politique n’en a parlé jusque-là.
Ce 10 mai, le parti Naribarikishe yi Komori a sorti un communiqué daté du 8 mai, signé de Paris par son secrétaire national chargé de la Diaspora et de la Coopération décentralisée, Nourdine Mbaé.
Après un rappel des faits, Naribarikishe rappelle que la Justice française a refusé l’expulsion de l’imam à partir des faits reprochés par le ministère de l’Intérieur. Nourdine Mbaé dénonce également l’attitude de l’Ambassade des Comores en France, qui selon lui « n’a pas assisté notre compatriote » et pire aurait « accompagné cette procédure en parfaite intelligence et collaboration avec une facilité déconcertante, livrant des laissez-passer pour les enfants ».
Le parti Naribarikishe demande la convocation de l’Ambassadeur comorien pour explication, voire son remplacement. Il demande également une protestation de l’État comorien « contre la procédure violente et inamicale effectuée contre notre compatriote afin de réparer l’injustice subie. »
MiB