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13 ans après le crash de l’avion de Yemenia

Mots clés: A la uneÉdition 378
16 mai 2022
Temps de lecture : 6 mins
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13 ans après le crash de l’avion de Yemenia
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Ouverture du procès pénal à Paris

Après les procès au civil pour déterminer les sommes destinées aux indemnisations des familles des victimes du crash de l’avion de la Yemenia, après treize ans d’attente, les familles des victimes de nationalité française voient enfin s’ouvrir à Paris le procès au pénal qui va déterminer les responsabilités. Un soulagement. Même s’il n’y a que la compagnie Yémenia qui est accusée, et qui n’est représentée que par son avocat.

Par MiB

Lundi 9 mai 2022, à 16 heures. Les portes de la salle du tribunal de Paris dans laquelle va se dérouler le procès de la Yemenia s’ouvrent. Les membres des familles et les amis des victimes qui erraient avec leur peine dans les allées du tribunal s’y engouffrent silencieusement.

Indéniablement, le procès rouvre des blessures qui n’avaient pas cicatrisé. Dans les couloirs, des larmes tombent avec les souvenirs des êtres chers perdus à jamais avec le crash de l’avion de la Yemenia au large de la Grande-Comore en 2009. À l’intérieur, les sanglots d’une personne provoquent un arrêt des explications des techniciens.

Le manque de moyens de sauvetage

À l’aube du 30 juin 2009, les Comoriens de France se réveillent avec l’angoisse dans le cœur. Toutes les chaînes de télévision parlent de l’avion qui s’est crashé dans la nuit au large des Comores. Chacun se demande si dans l’avion il n’y a pas un membre de sa famille. Aux Comores, ceux qui attendaient à l’aéroport pour récupérer leurs proches apprennent que l’avion a disparu des radars un peu avant 2 heures du matin. Au lever du jour, l’aéroport est pris d’assaut. De nombreuses personnes arpentent les routes pour se rendre au nord, à l’aéroport de Hahaya, mais aussi à Mitsamihuli où certains pensent que l’avion est tombé au large.

Au fur et à mesure que cette courte journée s’étirait, le déchainement de la mer, le manque de moyens de sauvetage, la désorganisation laissaient présager une catastrophe nationale, par le nombre important des disparus.

Le gouvernement comorien fait appel à l’aide française, et l’Ambassadeur de France à Moroni entre dans la cellule de crise, notamment pour organiser les appuis logistiques de son pays qui arrivent peu à peu dans la journée.

Avec les mauvaises conditions climatiques, peu de petits bateaux comoriens sortent en mer. Mais, après une reconnaissance au large par un avion d’AB Aviation et la découverte d’une zone de débris, quelques bateaux disponibles y sont envoyés. C’est un bateau comorien qui découvre Bahia Bakari vers 11 heures et demie. Libouna Matrafi plonge dans une mer déchainée et sauve la petite fille de 12 ans. Ce sera la seule rescapée sur les 153 hommes, femmes et enfants qui étaient dans l’avion.

Yemenia ou l’humiliation permanente des voyageurs comoriens

La compagnie Yemenia Airlines était aux Comores comme une compagnie nationale. Elle en avait le statut et en abusait avec l’accord des autorités nationales. Ainsi, il suffisait de connaître quelqu’un dans le gouvernement pour obtenir que la réservation d’un autre soit annulée et qu’elle vous soit attribuée. Les hommes politiques comoriens au pouvoir ont profité pleinement de la présence de cette compagnie, en particulier pour la gratuité des voyages en première classe. Ils fermaient donc les yeux sur l’inacceptable.

La compagnie pouvait aussi annuler à tout moment des vols, sans prévenir ses clients. Ceux-ci l’apprenaient le soir même à l’aéroport et s’ils s’avisaient de se révolter, l’armée comorienne était là pour les calmer jusqu’au matin avec une petite piqure. Ceux qui avaient « la chance » d’obtenir une carte d’embarquement pouvaient attendre dans l’aéroport de 20 heures jusqu’à 7 heures du matin, sans qu’on leur serve même une bouteille d’eau, même pas pour les enfants en bas âge. Pourtant, cette attente n’était jamais pas prévue. Au petit matin, les portes de l’aéroport s’ouvraient vers les pistes, et c’était la course vers l’avion. On pouvait voir des hommes ou des femmes avec un enfant au bras courant sur le tarmac avec une valise ou un sac à l’autre bras. Les premiers à y entrer étaient les premiers servis. Chacun pouvait s’assoir où il voulait. Et s’il n’y avait plus de place, on vous priait tranquillement de redescendre de l’avion et d’attendre une autre opportunité dans le mois. Si vous n’étiez pas d’accord, le commandant faisait appel à la force de persuasion de l’armée comorienne. Quand les gendarmes montaient à bord, même les plus récalcitrants étaient convaincus rapidement d’avoir tort.

Nous étions nombreux à avoir dénoncé les « avions poubelles » ou les « cercueils volants » qui amenaient les Comoriens de Hahaya à Sanaa et inversement. À Sanaa, on pouvait enfin avoir un vrai avion sécurisé pour se rendre en France. Mais, on pouvait aussi être invité à profiter de l’hospitalité légendaire de cet aéroport pendant quelques nuits avant d’avoir une place dans un avion pour la France. Et tant pis pour le patron qui vous attendez. Les plus anciens se rappellent d’une scène de révolte des Comoriens bloqués à Sanaa et qui, en plus des coups de matraque de la police yéménite, recevaient des lancées de crachats de nos cousins.

Yemenia a également usé de cette position pour empêcher toute autre compagnie aérienne internationale sérieuse de s’installer aux Comores. Il ne fallait pas beaucoup de pression pour convaincre les hommes politiques.

Des enquêtes entravées

C’est tout naturellement qu’après le crash le gouvernement comorien a cherché à préserver la compagnie, parfois au détriment des intérêts des familles des victimes.

Le gouvernement a entravé et retardé les enquêtes. Puis, il a bloqué la publication du rapport final pendant plusieurs mois. Ce rapport sera finalement publié par les Comores en juin 2013. Il concluait sur la responsabilité des pilotes qui ont accepté de se poser aux Comores la nuit, alors que l’aéroport était insuffisamment éclairé et malgré de mauvaises conditions climatiques. De plus, l’enquête a noté que les pilotes font une mauvaise manipulation au moment de la tentative d’atterrissage.

En décembre 2014, les membres des familles de trois victimes sont les premiers à obtenir une condamnation de la compagnie Yemenia et le versement de 1,2 million d’euros. Deux mois plus tard, le 19 février 2015, le Tribunal de Grande Instance d’Aix-en-Provence a condamné la compagnie Yemenia Airways à verser aux familles des victimes 30 millions d’euros. La compagnie est aussi condamnée pécuniairement à cause de son attitude après l’accident et les nombreuses vexations à l’égard des familles.

Le procès au pénal qui s’est ouvert le 9 mai dernier devrait durer quatre semaines. La compagnie Yemenia, seule mise en cause, est accusée d’homicides et blessures involontaires.

C’est un procès technique. Du coup, pendant les premières semaines, interviennent d’abord les techniciens. Dans la semaine qui vient de s’écouler, de nombreux experts sont passés à la barre et notamment des experts aéronautiques, puis des médecins légistes.

La fin du procès est prévue pour le 2 juin 2022.

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