La chambre administrative de la cour suprême a arrêté samedi la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle et celles des gouverneurs. Exit, l’ancien vice-président Mohamed Ali Soilihi, le député Ibrahim Mohamed Soulé et 5 autres candidats. Au niveau insulaire, Daroumi et Mohamed Ali said disparaissent à Mohéli, idem Pour Mahamoud Elarif, Ali Subira et Ibrahim Halidi à Anjouan.
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La chambre administrative de la cour suprême vient de se prononcer sur les candidats autorisés à battre campagne pour les présidentielles. Sur 16 candidats qui étaient retenus provisoirement sur la liste, 13 sont autorisés officiellement à se lancer dans la course. L’ancien vice-président de Ngazidja, Mohamed Ali Soilih et le député Ibrahim Mohamed Soulé, deux candidats soutenus par les principaux partis de l’opposition pouvant rivaliser avec Azali Assoumani sont exclus de la compétition.
Le candidat malheureux aux dernières présidentielles de 2016 est rejeté pour «dissimulation de patrimoines». Lors des audiences, Bourhane Abdallah et Djaffar Elmacely avaient introduit des recours demandant l’annulation de la candidature du leader de l’opposition vu qu’il est «interdit de recevoir certains personnes et de participer à des réunions politiques», et dissimulation d’une société «ayant un capital de plus de 7 milliards de francs comoriens». Des requêtes qui ont permis la cour suprême de statuer dans ce sens. Ce duo du jour avait attaqué aussi la candidature du député de Moroni Nord. Djaffar avait motivé sa demande par un « non respect des règlements intérieurs de leur parti politique» dans le choix du candidat et que «le signataire de la lettre investie n’est pas celle de Ahmed Barwane» secrétaire général du parti, condamné et qui a perdu ses droits civiques. La cour suprême a rejeté cette candidature s’appuyant sur ces éléments, bien que le secrétaire général adjoint, censé jouer le rôle de Secrétaire Général en son absence a signé la dite lettre.
Pour le député de Hambou, Ali Mhadji, attaqué aussi par ce même duo, il a passé le cap de la validation. Les faits qui lui ont été reprochés «ne sont pas de nature à lui priver son droit d’éligibilité», a soutenu la cour répondant aux recours de demande d’annulation de sa candidature pour avoir «perdu son immunité». Sur les supposées demandes d’annulation du candidat du parti CRC, aucune n’a été acceptée. La cour a soutenu que le certificat fourni par le candidat Azali Assoumani ne met pas en doute sa santé.
Pour rappel, l’ambassadeur des Comores auprès des Nations Unies Soilih Mohamed Soilih était rejeté dès la publication de la liste provisoire pour «avoir présenté deux certificats de résidence». Définitivement, il ne prendra pas part pour « manque de preuves d’une résidence permanente et effective». Le leader du Front Démocratique n’y sera pas non plus, juste parce que son parti ne figure pas parmi les 6 partis politiques reconnus. Cherchant à changer le statut de sa candidature en la rendant indépendante, il est «impossible» de faire ce changement «après la publication de la liste provisoire», dixit la cour. Pas mieux pour Bourhane Abdallah, dont la sa candidature a été invalidée pour absence «d’une résidence effective», il vit à Mayotte. Soilih Zilé saute pour une autre raison. Il n’a pas passé 12 mois au pays. Youssouf Boina, secrétaire général de l’updc a dévasté, il avait retiré sa candidature
Pour les prétendants de Bonovo, les principaux opposants du gouverneur sortant sont écartés. Exit, l’ancien gouverneur de l’île Mohamed Ali Said et le candidat du parti Juwa Alladine Daroumi, pour «dissimulation des patrimoines».
A Anjouan, Mahamoud Elarif candidat Juwa, Ali Subira de l’ANC et Ibrahim Halidi sont invalidés.
Des quatre candidats du parti Juwa, seul celui du gouvernorat à Ngazidja est rescapé. Les deux favoris aux élections insulaires passent à la trappe. A Mohéli un boulevard est offert au gouverneur en place. Les deux candidats désignés par les grandes formations politiques du pays, appartenant à l’opposition; à savoir Mohamed Ali Soilihi pour l’UPDC et Ibrahim Mohamed Soulé de Juwa ne franchissent pas l’étape de la Cour suprême. On s’interroge sur l’absence de recours en annulation de la candidature de la représentante de la Mouvance à Ngazidja, au vu de certains critères retenus.
Par Ali Mbaé
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