La direction de campagne de Salim Saandi est doublement satisfaite. Elle a fait valider la candidature de leur champion et estime avoir mené une précampagne, moins tapageuse, mais efficace, leur assurant une présence au second tour.
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A quelques heures de l’ouverture de la campagne de l’élection présidentielle prévue le 24 mars pour le premier tour, l’équipe de campagne du benjamin des concourants à Beit-Salam s’est réjouit de la validation de sa candidature malgré «les tentatives de corruption et d’élimination» à la course qu’ils ont reçues à travers les recours déposés à la chambre administrative et constitutionnelle de la cour suprême.
D’emblée en conférence, le directeur de campagne de Salim Saandi, Hassane Mohamed alias Papajo a formulé des éloges à l’égard de la cour suprême.«Ils ont montré une très bonne image. Nous leur faisons confiance». Un avis qui n’est pas partagé par le chargé de communication de cette même équipe. « L’invalidation d’une candidature juste parce que le secrétaire général adjoint a signé la lettre d’investiture au lieu du Secrétaire Général mis en prison ne rassure personne». Il fait référence au cas d’Ibrahim Mohamed Soulé. Investi par le parti Juwa, il a vu sa candidature rejetée parce que Ahmed Barwane SG du parti, qui se trouve en prison ne l’a pas investi. Donc, l’arrêt rendu public par la haute cour appelle à «la vigilance mais n’inspire pas confiance».
Sur l’organisation de leur campagne électorale, Papajo répondra que que la politique ne consiste pas à crier chaque chaque fois, mais qu’ils travaillent en catimini. «Nous sommes sur le terrain. L’important est la sensibilisation mais pas crier à chaque instant» insiste ce membre de la diaspora qui a d’ailleurs déclaré que son candidat est celui «des comoriens et surtout de la majorité de la diaspora de France» sans aucune précision, ni preuve à l’appui.
Quant à leur appartenance politique, ils sont dans «l’opposition mais pas dans l’union de l’opposition. La plateforme, nous faisons partie des candidats qui ont signé». L’opposition a signé une plateforme pour la sécurisation des prochaines échéances électorales. Dans les prochains jours, ils vont sillonner les villes, les régions et les îles pour le renforcement de «leurs cellules» afin que le jour de l’élection , ils puissent avoir au moins deux personnes dans chaque bureau de vote. En tout cas, ils estiment avoir fait une précampagne réussie qui leur permettra de passer le premier tour.
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Par Ali Mbaé