La cour suprême a invalidé les candidatures aux présidentielles de Juwa et de l’UPDC. Deux partis qui doivent maintenant faire des choix. Si pour le candidat non retenu, Ibrahim Mohamed Soulé, Juwa aurait choisi l’avocat Mahamoud Ahamada, pour l’UPDC, rien n’est fait.
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4 jours après la publication de la liste définitive des candidats autorisés à participer aux prochaines élections présidentielles anticipées, les alliances des partis, des mouvements et des groupes politiques tardent à voir le jour. Même pour ceux qui ne sont pas encore partis à l’étranger. Éliminées par la chambre administrative de la cour suprême , les deux grandes formations politiques nationales, JUWA et UPDC se trouvent dans l’obligation d’activer leur plan B.
Pour le parti JUWA d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, il y a 3 choix possibles. Soutenir le candidat de 2016, Fahami Said Ibrahim qui s’est présenté en candidat indépendant, sans participer aux primaires contestées du parti. Porter la candidature de Djaffar El-macelie, candidat indépendant aussi, à l’origine de la requête en annulation de la candidature du vainqueur des primaires. Ou se mettre derrière Mahamoud Ahamada, l’avocat de leur président d’honneur mis en détention provisoire depuis plus de 5 mois. «Pour l’instant, c’est la solution que nous avons est Me Mahamoud. Le gouvernement avait peur de nous», explique Ibrahim Mohamed Soulé. Après, il pointe la cour suprême du doigt. «C’est incompréhensible. C’est El-macelie qui devait porter la preuve que Barwane est en mesure de signer la lettre d’investiture mais pas moi».
Pour l’UPDC, le choix n’est toujours pas fait. Désespérés par l’invalidation de la candidature de Mohamed Ali Soilihi, les membres de cette formation se trouvent dans l’embarras et dans une ambiguïté quant au candidat auquel ils doivent apporter leur soutien. Les partisans de Mamadou de Hamahamet auraient conseillé et exigé un soutien à l’ancien secrétaire général de la CRC, Hamidou Karihila. Un choix qui n’est pas partagé par tant de cadres du parti. Ils n’ont pas confiance à l’ancien bras droit du candidat de la mouvance présidentielle. Ils préfèrent se rallier à d’autres candidats. Le nom de Mouigni Baraka est évoqué. En tout cas, rien n’est encore décidé:«nous sommes dans les discussions. On n’a pas encore décidé quoi que ce soit», nous a répondu au téléphone Razida.
Soimadou, le conseiller en communication de l’ancien vice-président revient sur les causes de l’élimination de son candidat et compte aller jusqu’au bout. «C’est injuste qu’un dossier de candidature soit à la portée d’un autre candidat. Comment ces candidats étaient-ils en possession du fond du dossier de Mamadou? » s’interroge-t-il. Avant d’annoncer que :«nous allons porter plainte».
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Par Ali Mbaé