Il serait le nouveau constructeur du Galawa. Mais le groupe Armada n’a pas posé ses valises pour partir aussitôt. Il compte améliorer le secteur privé, en ouvrant une banque d’investissements. Annonce faite, ce 11 février lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques pour échanger sur les projets d’investissement et les partenariats possibles avec le secteur privé comorien.
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Armada Investissement Groupe fait son entrée aux Comores avec son premier grand projet, la construction d’un hôtel cinq étoiles et de standing international, Galawa.
«C’est un projet qui concerne tout le monde. Nous avons besoin de la population locale en partenariat dans nos projets. Nous investissons pour tous et nous sommes ouverts à toutes les négociations». C’est avec ces paroles que le Président Directeur Général d’Armada s’est prononcé à la prise de contact avec les opérateurs du secteur privé à l’Union des Chambres de Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat ce lundi 11 février.
9 opérateurs de différents secteurs ont pris part à la rencontre, tels les transports, l’hôtellerie, la culture, les finances, l’agriculture et autres. Tous sont venus échanger avec l’homme d’affaires. Certains pour faire la promotion de leurs entreprises et espérer ainsi la promesse d’un partenariat direct avec les investisseurs.
C’est la deuxième fois que le groupe passe à l’offensive d’investissement dans l’archipel. La première fois, «nous avons fait une traversée de désert. Mais espérons que cette fois sera la bonne». Selon le groupe Armada, les conditions difficiles et particulières des îles de la lune expliquent l’échec de la première tentative. «Nous avions tout mis au point mais concrètement, la tâche était pratiquement impossible. Nous nous sommes rendus compte avec les devis de construction qu’on nous a présenté, que construire un hôtel cinq étoiles aux Comores avec les normes internationales coûte 4 fois plus cher qu’àDubaï ou aux Seychelles; 300 dollars le mètre carré pendant que notre voisine, le mètre carré est à 100 dollars».
Des rêves pleins les yeux
Cette rencontre initiée par l’Uccia sert de lien entre les investisseurs et les chefs d’entreprise pour nouer des partenariats. «Nous avons l’intention de mener ses investissements avec vous. Car nous utiliserons des matériaux locaux. Nous avons besoin de travailler avec vous. Vous avez des entreprises et nous voulons investir. Nous n’allons pas faire appel à d’autres si ce que nous avons besoin est déjà là. Le principe c’est le rapport qualité prix. Tant que le prix ne dépasse pas le prix de l’international nous sommes preneurs».
Le groupe est parti pour s’enraciner. Le constat qu’il a fait, c’est ce que subit le commerçant et porteur de projet local. «Les banques avec leurs forts taux de remboursement. Notre objectif, n’est pas uniquement d’investir. Mais nous voulons aussi rehausser le secteurs privé en faisant l’acquisition d’une banque qui sera une banque spéciale investissement ».
Les échanges entre les participants ont évolué surtout, vers les attentes particulières et spécifiques. La plupart des présents étaient intéressés par «comment mon entreprise peut bénéficier de vos investissements. Comment la déplacer vers galawa ou Mitsamihouli, ou comment avoir un partenariat?». Chacun des opérateurs était ébloui par tous les projets que le groupe armada a l’intention de mettre en place.
Toutefois, si la première fois, le groupe dit avoir fait une traversée du désert, à cause des conditions difficiles, «pas d’eau, pourtant vous vivez dans l’équateur, pas d’énergie pendant que le soleil brille 24heures sur 24h», qu’est ce qui a tellement changé aujourd’hui, pour donner la confiance à Armada de pouvoir réaliser ses projets?
Vue la conjoncture actuelle, et la vitesse à la quelle évolue la situation, le PDG nommé conseiller spécial des investissements par le président Azali rappelle une autre idylle, celle de Sambi et Bachar Kiwan.
Par Hayatte Abdou
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