Cette année, au vu des grandes manifestations qui ont eu lieu dans la diaspora depuis 15 semaines et d’une certaine crainte à cause de la situation qui prévaut au pays, on pouvait penser que les membres de la diaspora viendraient moins nombreux aux Comores. Par Mahmoud Ibrahime
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Mais, les compagnies aériennes ont commencé à déverser le flot des Comoriens de l’extérieur et les mariages attendus dans les familles dans les quatre îles depuis une année voire deux ou trois peuvent avoir lieu. Le anda, le grand-mariage de la Grande-Comore, l’institution traditionnelle de l’île est sauvée.
La diaspora arrive avec l’argent cumulé depuis des années ou obtenu par un crédit à la banque et tout devient possible, des sommes énormes vont permettre de débloquer les situations, d’accomplir les diverses prestations pour devenir un «homme accompli». L’apport de l’extérieur devient indispensable à un moment où le coût global du grand-mariage ne cesse d’augmenter dans une ambiance de concurrence des mariés dans les villages.
Mais, le anda ce n’est pas seulement l’argent, c’est aussi une tradition millénaire, pilier des institutions traditionnelles et de nombreuses fêtes qui se déroulent aussi bien du côté de la femme que du côté de l’homme.
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