« Je suis heureux que la justice se soit prononcée. Elle a jugé Soibahoudine innocent des faits qui lui étaient reprochés.
Ce jugement de relaxe nous montre que pour qu’un justiciable soit condamné, encore faut-il que l’accusation prouve qu’il a commis les faits qui lui sont reprochés. C’est là l’exigence fondamentale qui pèse sur tout système judiciaire dans un État de droit. Mais ce n’est pas le cas aux Comores.
La dictature qui sévit aux Comores ne s’embarrasse pas de cette exigence fondamentale qui, à ses yeux, n’est qu’un chiffon sur lequel elle essuie ses pieds sales des abus et injustices qu’elle inflige tous les jours au peuple comorien.
La dictature qui sévit aux Comores pensait qu’elle pouvait nuire aux militants de Mabedja, en France, pays où la justice respecte, autant que possible, la règle de droit.
Cette dictature, a en août 2021, arbitrairement emprisonné des militants de Mabedja et traqué pendant des jours d’autres militants, les accusant fallacieusement de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’État.
Rien que ça !!!
Alors qu’il s’agissait de jeunes pacifistes qui, par amour pour leur pays et pour la liberté du peuple comorien, avaient fait le voyage aux Comores afin d’y mener des marches pacifiques.
Des accusations toutes aussi grotesques que graves que la dictature a fait peser sur ces jeunes épris de liberté. Ces accusations ne pouvaient tenir une seule seconde en France où le juge applique le droit.
Ce jugement du tribunal du correctionnel de Marseille du 29 septembre 2023, est un message d’encouragement fort pour ceux qui se battent pour l’État de droit aux Comores.
Les jeunes de Mabedja sont des combattants de la liberté et ne s’arrêteront que quand l’État de droit sera rétabli aux Comores ».