Enterrement d’Ibrahim Halidi à Bandrakouni
Le corps de l’ancien Premier ministre Ibrahim Halidi, décédé à l’hôpital de Mamoudzou dimanche dernier, a été amené de Mayotte à Anjouan ce mercredi 26 février après-midi.
Il a reçu les honneurs militaires, avant d’être enterré à Bandrakouni en présence d’une foule énorme, mais sans le chef de l’État, Azali Assoumani, ni aucun autre membre du gouvernement, à part le secrétaire d’État chargé de la coopération, originaire du Nyumakele.
Deux oraisons funèbres ont été prononcées l’une par Anis Djohar, fils de l’ancien président de la République et l’autre par Hamada Madi Boléro, secrétaire général de la COI.
Le Gouverneur de l’île, Anisse Chamsidine, clôturant la cérémoni, a eu une phrase qui explique parfaitement l’absence d’Azali Assoumani et des membres du gouvernement à l’enterrement de cette personnalité politique et historique des Comores. Il a affirmé devant le corps d’Ibrahim Halidi qu’il ne faut pas faire du mal à autrui au point de ne pas oser aller à son enterrement.
Dans le Masiwa de ce week-end, nous essayerons de vous éclairer sur les raisons qui ont conduit un ancien Premier ministre, frappé par un AVC à se retrouver dans un kwasa pour Mayotte, alors qu’au départ un avion était prêt pour le voyage.
MIB