Ce dimanche 23 juin, les habitants de la ville de Tsinimoichongo ont commencé une manifestation pour réclamer l’État de droit et dénoncer ce qu’ils désignent comme une dictature. La ville était sous la surveillance de la gendarmerie comme on peut le voir sur les images exclusifs de Masiwa, et craignait une intervention musclée de celle-ci, comme cela s’est passé ces derniers temps dans d’autres lieux, comme la capitale.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]
Tsinimoichongo, située au sud-est de la Grande-Comore est la ville d’Aboudou Soefo, ancien compagnon de route du chef de l’état, Azali Assoumani. Candidat au poste de gouverneur lors des dernières élections, il est arrivé au deuxième tour avec la candidate du pouvoir, Sitti Farouata et a été éliminé à cause des fraudes massives, dans une élection que de nombreux journalistes et observateurs internationaux ont jugé comme non conformes à une élection démocratique.
Encore récemment (voir Masiwa n°270), le chef de l’État, Azali Assoumani, dans une conférence de presse tenue à Beit-Salam, justifiait l’interdiction des manifestations par le fait que ses prédécesseurs ont fait pareil. Pourtant, la note qui permettait d’interdire les manifestations d’une manière illégale a été abrogée.
Cela n’a pas empêché certaines villes de la Grande-Comore d’organiser des manifestations de déviance au pouvoir en place.
[/ihc-hide-content]
MiB