COMMUNIQUE II
Les Anjouanais de France se sont réunis à nouveau ce dimanche 9 juin en région parisienne (5 place du Marché, 93100 Montreuil) en vue d’approfondir la réflexion sur la lutte contre la dictature du régime Azali et pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel en Union des Comores.
A la suite d’un débat profond et démocratique sur la situation qui prévaut en Union des Comores et singulièrement à Anjouan, l’assemblée a relevé les constats suivants :
- Le colonel Azali Assoumani a, par son décret N° 18-020/PR, en violation totale du pacte social comorien issu de l’Accord du 17 février 2001 de Fomboni, perpétré comme à son habitude, un autre coup d’état (institutionnel) en vue de s’éterniser au pouvoir ;
- Ce nouveau coup d’Etat a engendré plusieurs bouleversements sociopolitiques et économiques qui s’inscrivent tous dans le dessein maléfique du colonel putschiste dans un climat malsain de division sociale et religieuse, de terreur, d’arrestations, d’emprisonnements illégaux, de tortures physiques et même d’assassinats sommaires, entre autres.
- Le résultat de ce plan de déstabilisation du pays est tel que l’Union des Comores est devenue aujourd’hui un pays ingouvernable, au bord de l’insurrection.
Face à cette situation, les Anjouanais de France ont pris les résolutions suivantes :
- Lancent un appel à la réconciliation et à l’unité de tous les Anjouanais de toutes obédiences politiques ;
- Condamnent et dénoncent les coups d’Etat institutionnel, constitutionnel et électoral perpétrés par le putschiste colonel Azali ;
- Exigent la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques et assimilés ;
4-Ne reconnaissent pas Azali Assoumani comme Chef d’Etat ;
5-Décident de se structurer en organisation sous la dénomination de Front Uni pour la défense d’Anjouan (FUDA) ;
6-Le FUDA se déclare solidaire avec les structures comoriennes déjà engagées contre la dictature pour rétablir l’Etat de droit et l’équité insulaire ;
7-Le FUDA demande à la Communauté Internationale, en l’occurrence l’UA, la LEA et l’OIF, garants de l’Accord de Fomboni 2001, d’être plus vigilante et plus exigeante et dénoncer les manœuvres et ruses funestes du putschiste récidiviste colonel Azali
Fait à Montreuil, le 9 juin 20