«Ouvrer inlassablement pour améliorer la qualité de vie des individus» est une des missions de l’Ascobef. Vendredi, l’association a tenu un point presse pour annoncer un nouveau plage horaire et la présence désormais de nombreux spécialistes les après-midi, depuis le 11 mars dernier. Par BIM
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Chose promise chose due. Tel est le message du président de l’Ascobef, Abou Ismaila: «Ascobef ne ferme plus à 14H00. On prolonge jusqu’à 17H avec d’autres services et d’autres médecins. Il y a trois mois, à l’officialisation de mon bureau et on avait annoncé cette mesure. Maintenant, elle est effective depuis le 11 mars à Moroni, comme à la clinique d’Anjouan et prochainement à Mohéli» a-t-il expliqué.
Lors d’un point presse tenu dans ses locaux, la chargée de projet, Loulou Said Issilam a annoncé l’entrée en vigueur de prestation en plus. Depuis le 11 mars, l’Ascobef augmente la plage horaire de ses consultations et étoffe son offre de service. Désormais, elle offre deux niveaux de services complémentaires, répondant aux besoins de la population.
Aux prestations habituelles fournies le matin à la clinique; à savoir consultations générales, gynécologiques, consultations prénatales, planification familiale, analyses médicales et pharmacie interne, à des prix très intéressants, l’offre s’étoffe. Des médecins de différentes spécialités s’installent les après-midi dans les locaux. Il s’agit pour le moment de pédiatre, d’ophtalmologue, de cardiologue, de podologue, et d’un gastro-entérologue. Une présence non pas quotidienne, mais planifiée, et qui sera pleinement effective mi-avril.
Autre pan de la santé prise en compte dans cette nouvelle configuration, est la nutrition. Comme l’alimentation impacte considérablement la santé, samedi et lundi, un nutritionniste tiendra des permanences pour évaluation et conseils, a précisé Aniami Mchangama.
Ce dispositif répond aux attentes des personnes qui fréquentent la clinique. L’afflux massif constaté à la journée de consultation familiale gratuite proposée lors de lajournée internationale des droits de la femme l’a attesté.
Quant à Ali Said Salim, directeur de cette Ong, a rappelé l’historique et ses missions. « Membre à part entière de la Fédération Internationale pour le bien-être familial» (IPPF), l’Ascobef dispose de deux cliniques (Ngazidja et Anjouan) et d’un Centre des jeunes à Mohéli. D’abord concentrée sur «les droits à la santé sexuelle et reproductivité (DSSR), elle s’occupe surtout depuis 2004, avec l’attribution de la gestion du projet de la lutte contre les endémies ( 5 milliards kmf contre le Paludisme, VIH/SIDA et Tuberculose) et œuvre également pour la protection de l’enfant et des femmes victimes de violences , d’oppressions et d’abus à travers la cellule d’écoutes.
Elle propose en plus une consultation en planification familiale, dispose pour rappel de deux laboratoires d’analyses médicales dotés d’équipements modernes et performants, financés par le Japon et l’AFD et dernièrement sur «fonds propres», dans des bâtiments rénovés via le projet Pasco, grâce aux soutiens des partenaires et trois «centres des jeunes (…) pour la prévention et la prise en charge des IST/VIH/SIDA» a insisté le directeur. Le président a profité de l’ occasion pour remercier ses techniciens d’avoir rendu l’opération possible.
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