Le centre de création artistique et culturel des Comores (ccac-mavuna) en partenariat avec la création de compagnie stratagème présenteront «EN FINIR AVEC BOB», le 9 mars à l’Alliance Française de Moroni.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Les fragments écrits pour le théâtre dans la collection du journaliste comorien Nassuf Djailani, «EN FINIR AVEC BOB» sera joué le 9 mars à l’alliance française de Moroni. Un projet conçu depuis deux années par les promoteurs de ce rendez-vous culturel bien que l’idée de monter ce texte soit murmurée depuis un bon moment. Le centre de création artistique et culturel des Comores (ccac-mavuna) en partenariat avec la création de compagnie stratagème en sont à l’origine de l’événement. «Il y a de cela longtemps qu’il souhaitait le monter ensemble. Je lui avais donné mon accord à l’Époque… », nous a déclaré hier mardi Thomas Bréant, le metteur en scène. D’abord, la répétition générale se tiendra jeudi prochain en présence des amis des comédiens, et de la presse nationale avant la présentation au grand public en début du mois prochain.
C’est quoi « En finir avec Bob»? c’est l’histoire d’un jeune d’une trentaine d’années, Combo, qui décide d’assassiner un certain Bob, un homme qui répandait la terreur. Ce brave jeune veut libérer son pays en mettant fin à la violence du «monstre Bob», sachant qu’il ne survira pas après une telle opération. Combo sera traduit en justice. Sauf que dans son pays, la justice est une chimère. C’est l’injustice qui règne. Il prend son destin en main. Finalement, il se suicidera après un refus du gardien de l’assassiner. Dans le texte, ce personnage se trouve souvent dans un dilemme: agir ou se résigner? Il nourrit d’un sentiment de révolte à la Camus. Quelqu’un qui veut franchir une limite à son égard, se révolter face à l’injustice: t « uer Bob devient pressant…Ce soir, j’ai appris cette décision que tout homme d’âge mur prend un jour. Affronter les démons de mes nuits, quitte à mourir s’il faut risquer la mort. …Bob un terroriste de l’ordre total, totalitaire et meurtrier » ( extrait du texte ).
Un récit qui fait fait référence à l’ancien mercenaire Bob Denard. Ce qui donne une originalité, un fait vécu par les comoriens. Soumette Ahmed comédien et créateur du CCAC-MAVUNA appelle le public à répondre présent lors de cette prochaine séance qui de prime vise à inciter la population à s’intéresser davantage à des initiatives pareilles qui pourraient réunir la jeunesse des quatre îles. Ces comédiens auront plus de 50 minutes à partager du bonheur avec les spectateurs dans cet grand événement national.
A noter que ni le ministère de la culture ni sa direction ne s’impliquent pas dans ce domaine censé être le leur. En dehors de l’alliance française , de l’ambassade de France et du secteur privé, les institutions étatiques «ignorent, négligent» et donnent moins d’importance à notre art et notre culture, des secteurs qui pourraient devenir en cas d’un bon encadrement des sources de développement à travers leur commercialisation. [/ihc-hide-content]
Par Ali Mbaé