L’équipe locale d’OIA Group a convié la presse hier à l’Union des Chambres pour présenter le groupe Omar Ibn Abdillah, sa plateforme, l’opération cruciale d’atelier de cartographie et d’analyse des besoins (27 janvier) et surtout les 24H pour entreprendre (26 au 27 janvier), sans oublier l’appel aux sponsors.
Jeudi 20 décembre, l’équipe locale d’OIA Group (Omar Ibn Abdillah Group) a convié la presse à la salle de conférence de l’Union des Chambres de Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat. Elle a présenté l’Omar Ibn Abdillah Group, sa plateforme et les activités prévues en janvier.
Chacun des 8 membres présents a abordé un aspect de la raison du déploiement de l’initiative de cette structure aux Comores. Ce qu’il faut retenir, c’est avant tout, les deux activités programmées le 27 et le 26-27 janvier, respectivement, l’atelier de cartographie et d’analyse des besoins et surtout les 24H pour entreprendre, sans oublier le nécessaire et indispensable appel aux sponsors.
Nadia Soilihi, directrice de l’incubateur de l’UCCIA, a indiqué la mise en place d’activités dans un délai assez court, dont la mise en place d’un atelier de cartographie et d’analyse des besoins. L’idée du concept consiste à rassembler un certain nombre d’acteurs de l’écosystème ; c’est-à-dire les parties prenantes afin de pouvoir dialoguer, identifier leurs besoins, cartographier l’environnement d’une manière globale. Un moment conçu pour échanger, et informer le grand public sur les enjeux et le concept des objectifs du développement durable. En somme, identifier les défis, décliner des solutions possibles et initier une prise de conscience de l’importance de l’entrepreneuriat dans le secteur du développement durable. Ce qui passe par la sensibilisation, la formation et la réalisation de projets durables. L’atelier vise un public multisectoriel, comprenant les organisations non gouvernementales, les organisations patronales, professionnelles, les associations, les représentants communautaires, le secteur public et l’université.
L’équipe a privilégié le format, des conférences avec différents intervenants et plusieurs panélistes avec une introduction de notions à l’entrepreneuriat et une analyse des besoins. La compilation des données recueillies permettra d’initier la plateforme.
Partant du constat que les jeunes accèdent difficilement au monde du travail, favoriser l’insertion professionnelle par la création d’entreprise est une solution plausible. D’où l’opération 24H pour entreprendre. « Le principe des 24h est de positionner l’entrepreneuriat comme perspective professionnelle et initier à l’état d’esprit entrepreneurial » a expliqué Arfachade Bacar. Les participants développeront « par l’apprentissage et la pratique, des compétences essentielles pour la création d’entreprise », avec, « une vue globale de l’entreprise, de la gestion de projet et du travail en équipe ».
Des acquisitions nécessaires en 24H chrono, partant de l’idée, à la construction d’un projet, en passant par l’élaboration d’un budget prévisionnel, le structurer avant le passage devant le jury et espérer sortir parmi les vainqueurs pour le concrétiser.
Le troisième volet important de la conférence est l’appel aux sponsors. Le budget total s’élevant à plus de deux millions cinq cent quatre vingt milles francs, selon Djamel Abdel Nasser, Naïma Peron a insisté sur l’implication des entreprises, organismes et opérateurs dans le financement des activités. Une contribution financière qui permettrait d’assurer le bon déroulement des opérations.
L’OIA group a déjà fait ses preuves. En 5 ans d’existence, il dispose de 19 collaborateurs, a la confiance de 46 partenaires institutionnels et privés et surtout a formé 5900 personnes, rien qu’en 2018. Il replace l’humain au centre du développement et du dispositif, en s’appuyant sur trois piliers ; l’économie, le social et l’environnement. Il est implanté en Afrique ; Nigéria, Bénin, Madagascar, Afrique du Sud, bientôt aux Comores et aux Etats-Unis. Il vise à « être un des principaux soutiens à la réalisation des 17 ODD en Afrique » et aux Comores, se donne comme mission d’ « unir et soutenir tous les acteurs du développement dans la mise en place de l’agenda 2030 », en insistant sur l’objectif 17 qui met en exergue, le renforcement des partenariats mondiaux. De ce fait, l’OIA revendique une démarche inclusive et participative, permettant de prendre en considération les 5 P ; le Peuple, la Planète, le Partenariat, la Prospérité et la Paix. Par conséquent, par le biais de la formation et coaching, la stratégie d’écosystème durable et le centre d’affaires, l’OIA aide les acteurs du développement à atteindre leurs objectifs. La plateforme technique présentée par Asmahane Djibaba a complété le tableau.
Par B A