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Comores. Une crise profonde de l’autorité

Mots clés: Édition 500Trending
8 octobre 2024
Temps de lecture : 5 mins
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Comores. Une crise profonde de l’autorité
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La légitimité du pouvoir politique connait une crise profonde en Union des Comores. Ces dix dernières années, l’image des autorités politiques aussi bien de celles du régime en place que celles de l’opposition est ternie pour plusieurs raisons. L’image des autorités traditionnelle et religieuse aussi. Pourtant, celles-ci bénéficiaient depuis toujours du respect de tout un peuple à la fois conservateur et pieux grâce à ses engagements d’avant en faveur de la paix.

Par Abdourahim Bacari, Enseignant et essayiste

Pourtant, c’est à travers ces trois autorités que le développement social, économique, politique, culturel et cultuel des Comores doit s’appuyer pour sortir les Comoriens de la pauvreté accrue qu’ils connaissent ces temps-ci. Cela dit, que la délégitimation de toutes les autorités dans notre pays n’a d’autre conséquence que l’anarchie partout. Le peuple ne fait plus confiance à ces élites et leaders politiques, mais personne ne cherche à comprendre l’origine de ce phénomène. Alors que chacun de nous doit se demander pourquoi le pays se trouve face à cette impasse. Comment est-il arrivé jusqu’à là ?

Les réponses que je vais apporter ici comme causes de ce rejet radical de nos autorités sont bien connues par le grand public, seulement, c’est un rappel pour permettre aux remises en cause de prendre conscience du contexte si chaotique que notre pays traverse en ce moment. Il y a des points qui ne doivent absolument pas nous diviser ou créer des divisions entre le peuple comorien, membres du régime actuel et membres de l’opposition, car c’est visible, et c’est véridique.

La souveraineté du peuple.

Seul le peuple possède le pouvoir politique et c’est par lui seulement qu’il faut passer de façon démocratique pour l’obtenir. C’est par le consentement de la majorité du peuple via des élections libres, démocratiques et transparentes qu’on peut obtenir le pouvoir de diriger le pays pour le bien de tous. Le cas contraire, c’est-à-dire arracher le pouvoir politique par un coup d’État, ou par des fraudes électorales, c’est volé la souveraineté de tout un peuple qui aura bien entendu le droit de résister contre cette pratique antidémocratique.

Les promesses politiques non tenues décrédibilisent les hommes politiques. Le manquement des engagements pris en période électorale par nos dirigeants politiques et leur incapacité d’assurer le quotidien du peuple pour qu’il puisse vivre dignement remettent également leur légitimité en cause. Aujourd’hui, il est visible pour toute personne honnête, épris de valeurs humaines, de constater que la grande majorité du peuple comorien ne vit vraiment pas dignement. Beaucoup de Comoriens n’arrivent pas à se nourrir dignement. Manger à sa faim devient un parcours de combattant pour beaucoup. Ce n’est pas normal. Ils n’ont pas d’électricité, ils souffrent pour avoir de l’eau potable pour étancher leur soif, n’en parlons pas pour assurer leur hygiène dans un pays où une maladie comme le choléra menace de ravager d’un moment à l’autre.

Quant à l’autorité traditionnelle et religieuse, rien n’est plus comme avant où ils étaient une référence, les gardiens de la paix dans notre pays. Les notables réagissaient toujours pour l’intérêt de tous. Ils ostracisaient les malfaiteurs et brigands de la société comorienne, quel que soit leur rang ou leur statut social, économique, financier, politique ou religieux pour la paix dans notre pays. Ces notables d’avant étaient capables de mettre à l’écart tout un village ou une région entière dont ses habitants sont en conflit entre eux pour la préservation de la paix dans notre pays. Ils s’unissaient toujours pour punir ceux qui veulent créer le désordre. Ils étaient unis, ils formaient une force bien solide rien que pour la paix.

Aujourd’hui, les notables sont divisés malheureusement. Les uns soutiennent le régime, pendant que les autres s’unissent derrière l’opposition au lieu d’œuvrer ensemble pour que chacun de ces deux clans puisse assurer son rôle politique dignement, sans contrainte aucune comme dans les pays démocratiques. Pour cette raison, la légitimité traditionnelle a perdu sa crédibilité et beaucoup de Comoriens ne veulent plus en entendre parler.

Pour les religieux, c’est surtout leur silence qui laisse planer le doute chez les Comoriens. Comment peuvent-ils se taire face aux maux qui gangrènent notre pays ? Il y a eu plusieurs actes injustes après lesquels le peuple comorien attendait en vain que les guides religieux se prononcent pour donner leur avis par rapport à la religion, mais ils préfèrent garder le silence. Pourquoi ? Par crainte ou pour éviter le pire que ce que les Comoriens sont en train de vivre actuellement. Pourtant, ces religieux savent pertinemment qu’ils sont eux-mêmes, une des solutions pour la paix dans notre pays. Les connaissances religieuses qu’ils possèdent peuvent suffire pour ramener la paix dans notre pays. Ils savent que Dieu est « JUSTICE ». Dieu aime les hommes justes et bienfaiteurs. Nos religieux sont responsables de l’instabilité qui hante notre pays ces dernières années.

Ils doivent imposer le dialogue entre les partisans du régime et ceux de l’opposition pour l’intérêt suprême de notre pays. La paix ! Pour certains, elle est trop chère, pour d’autres, elle n’a pas de prix. Elle est précieuse. Celles et ceux qui ne l’ont pas œuvrent bec et ongles avec plus d’ardeur pour l’avoir chez eux. Celles et ceux qui l’ont se battent fortement pour la préserver. Chez nous, la paix pour tous est menacée. Oui, l’insécurité menace aussi bien les membres du régime actuel que ceux de l’opposition, et le peuple aussi. Personne n’est à l’abri de toute violence aux Comores.

Il est donc temps pour chacun de nous tous de dépasser son égo pour nous parler en vue de trouver une solution pérenne pour le mieux vivre ensemble en harmonie et dans la paix dans notre pays. La violence n’est pas une bonne manière de gouverner ou de s’opposer. Qu’elle soit verbale ou physique, elle n’est pas une bonne méthode politique. Au contraire, elle abaisse les auteurs de tout acte violent. D’autres légitimités sont aujourd’hui remises en question. La légitimité des juges, celle des journalistes aussi. Tout est en train de s’effondrer dans notre pays. L’équilibre et les rapports de forces pour une véritable stabilité au pays n’existent quasiment plus. On accuse les juges d’être de mèche avec le régime. Plusieurs enquêtes pour arrêter des coupables de crimes commis sont ouvertes par le Tribunal de Moroni sans que celui-ci donne suite au grand public et aux familles endeuillées qui attendent toujours la conclusion de ces enquêtes pour connaître la vérité.

Ce manque de clarté sur ces dossiers sensibles de la part des juges pousse le peuple à perdre toute confiance en la justice. Certains préfèrent se faire justice, ce qui est illégal dans une République démocratique digne de ce nom. Quant aux journalistes, je ne sais pas si on peut remettre leur crédibilité en cause ou pas. Pourquoi ? Parce qu’ils disent toujours qu’ils sont muselés par le régime en place qui a, c’est vrai, contraint quelques journalistes en mettant certains en garde à vue et d’autres en prison carrément pour quelques mois, parfois un an et plus pour avoir critiqué le régime ou bien un membre du gouvernement.

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