Qui se rappelle encore de la politique d’ajustement structurel (PAS) ? Cette politique de réformes économiques développée par les institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale) après la Seconde Guerre mondiale. Il y a beaucoup de littérature pour critiquer son austérité. [ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]
C’est l’une des questions incontournables quand on fait de l’économie du développement à l’Université. Joseph E. Stiglitz est l’un des économistes qui la critiquent.
Le premier signe de la mise en place de ce programme par le colonel Azali Assoumani ces dernières années a été le licenciement de nombreux salariés des Comores Télécom. Une action contraire à son slogan de campagne « un jeune un emploi ». Mais comme nous le savons, Azali Assoumani dit ce qu’il ne fait pas. En effet, comme à son habitude c’était un effet de fumé pour la banque mondiale et le Fonds monétaire internationale (FMI). Les gens qui connaissent ce programme ne sont pas tous rendus compte qu’il s’agissait de cela. Il fallait jeter un coup d’œil sur le site de la banque mondiale pour voir combien elle faisait l’éloge du colonel mieux que l’ORTC et Alwatwan.
Il faut dire la vérité, il est presque impossible d’évaluer l’état socio-économique de la société comorienne. Tout simplement parce qu’elle est dominée par l’informel à 90%. Les finances publiques sont incapables de donner ne serait-ce qu’un chiffre sur la richesse du pays. La preuve se trouve dans le droit administratif. En effet, il ne peut y avoir d’économie en développement sans une maîtrise du droit. Mon collègue Rafsandjani nous montre à chaque fois que l’administration du colonel est en souffrance, elle n’arrive pas administrer ce pays selon les textes. Ce constat est de même en économie. Il n’y a rien qui marche. Il y a toujours eu des investissements publics aux Comores. Ce n’est pas pour autant qu’on annonçait qu’il y a eu réduction de la pauvreté.
Il ne faut pas non plus être surpris du colonel. Le Financial Times a révélé que le Rwanda manipule ses statistiques sur la pauvreté. Pourquoi l’administration du colonel ne manipulerait pas les siennes alors qu’elle nous a montré à travers le referendum et les élections anticipées de quoi elle est capable ?
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