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DOSSIER : COVID19 : L’archipel des Comores sous la 2e vague

25 janvier 2021
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DOSSIER : COVID19 : L’archipel des Comores sous la 2e vague
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Covid19 : la levée des restrictions en pleine crise

Depuis une semaine, la ministre de la Santé des Comores, Loub Yacout Zaidou est une des rares membres du gouvernement qu’on voit et qu’on entend encore. Par MiB

Les autres ministres et même le chef de l’État se sont coupés du monde. Une première explication est venue du ministre de l’Éducation, Moindjie Mohamed Moussa qui a annoncé vendredi 22 janvier sur twitter être un cas contact et par conséquent être « en isolement et à la disposition du corps soignant ». Le même jour la Gazette des Comores écrivait que le secrétaire d’État au Tourisme avait été testé positif et que depuis une semaine il était soigné chez lui. Il avait participé à un conseil des ministres le 13 janvier, alors qu’il était déjà malade. Le ministère de l’Économie a carrément fermé ses portes au public.

Pas de test, pas de covid

L’absence du gouvernement sur le terrain est incompréhensible au moment où les chiffres des malades et des morts explosent à Anjouan et à la Grande-Comore. Mais, il est à présent certain que tous les ministres sont devenus des cas contacts.

Ce samedi 23 janvier, c’est encore Loub Yacout Zaidou qui confirme, par les résultats des analyses effectuées dans un laboratoire au Kenya, que c’est bien le variant sud-africain qui sévit aux Comores depuis plusieurs semaines. Tant que le gouvernement n’avait pas fait le test, il n’y avait aucune certitude. La même stratégie avait été employée par le gouvernement à l’apparition de la covid-19. Tandis que les malades et les morts se multipliaient, surtout à la Grande-Comore, que tous les pays voisins étaient touchés, le gouvernement continuait à affirmer qu’il n’y avait pas de covid aux Comores, tout en menaçant de prison quiconque osait dire le contraire. À cette époque déjà, le gouvernement avait tardé à envoyer les échantillons au Kenya pour des analyses. La journaliste qui avait révélé que des échantillons censés être envoyés à l’extérieur pour des analyses étaient toujours au ministère a failli finir en prison.

Pas de test, pas de Covid. Pas de test, pas de variant sud-africain. Le mot d’ordre a été donné depuis le début. Politiques, médecins et communicants répétaient à tue-tête : « mais nous ne savons pas si c’est bien le variant sud-africain de la maladie ».

Pourtant, très tôt, chacun connaissait l’histoire de ce sportif comorien, originaire de Mwali qui avait séjourné en Afrique du Sud qui l’avait ramené. Dans la deuxième moitié du mois de décembre, la maladie a commencé à faire des dégâts dans une île qui était jusqu’alors quasi préservée. Pourtant, il a fallu attendre le 17 janvier, soit un mois, quasiment jour pour jour, pour que le gouvernement comorien envoie au Kenya, à côté, des échantillons pour être analysés.

Le variant sud-africain est dans l’archipel

Le 17 janvier c’est précisément le jour où le préfet de Mayotte a décidé la fermeture des frontières maritimes et aériennes (en précisant sur Mayotte 1ere que pour les expulsions des ressortissants comoriens, le gouvernement de Moroni lui permettait encore de le faire). En effet, les Agences régionales de Mayotte et de la Réunion avaient demandaient une semaine auparavant le séquençage d’échantillons prélevés sur des personnes revenant de Moroni et testés positifs à Mayotte.  Les résultats sont tombés le 15 janvier pour Mayotte et le 17 pour La Réunion : la covid qui circule à Moroni est bien le variant sud-africain. Le gouvernement comorien qui avait des échantillons depuis le 17 décembre n’aura la confirmation que le 23 janvier, une semaine après Mayotte et la Réunion qui n’ont eu des échantillons qu’après le 10 janvier.

« … quelques cas positifs signalés à Mwali… maîtrisés avec efficacité »

Les autorités comoriennes n’ont pas seulement trainé les pattes sur le séquençage du variant sud-africain. Elles sont allées vite en besogne pour lever les restrictions destinées à éviter que la pandémie ne se répande trop vite. Dès le début de la nouvelle vague, elles n’ont pas pris la mesure de ce qui était en train de se passer à Mwali. À ce propos, le discours du chef de l’État Azali Assoumani, le 21 décembre 2020 est éloquent. Alors que le nombre de malades continue à augmenter dans l’île de Mwali dans un contexte de manque de moyens de toutes sortes, le chef de l’État s’adresse à la nation et il affirme : « … sont désormais autorisés la célébration des mariages, les Madjlisses ainsi que tous les autres évènements festifs et les cérémonies religieuses ». Et il ajoute : « Dans les mêmes conditions, sont également autorisés, l’accès aux plages, aux restaurants, aux cafés, aux transports en commun et aux activités sportives. Les établissements scolaires et universitaires seront tous rouverts… ». Les fêtes de fin d’année arrivaient et avec eux la diaspora avec ses devises. Le chef de l’État fait clairement allusion à eux. Et il a cette phrase terrible : « Dans notre pays, nous avons été alertés ces derniers jours, par quelques cas positifs signalés à Mwali mais fort heureusement, ils ont été gérés et maitrisés avec efficacité. » Mensonge d’État.

Quelques jours plus tard, les médecins présents à Moroni, dépassés par le nombre de malades et les morts qui commencent à s’accumuler, réclament la fermeture des établissements scolaires et des mosquées. Le gouvernement hésite. Cela va à l’encontre des décisions annoncées dans le discours du chef de l’État. Mais, ce dernier se rend sur place et voit lui-même la gravité de la situation et décide de donner suite aux demandes des médecins. Il n’y a plus d’hésitations. Les Mohéliens meurent par dizaine dans des conditions horribles. Il demande l’assistance de l’OMS, celle des autorités sanitaires de Mayotte, de la Réunion et de la Chine. La ville de Djoiezi, considérée comme l’épicentre de la deuxième vague est coupé du reste de l’île. Puis, l’île entière ne tarde pas à être mise en quarantaine.

Anjouan et Ngazidja sous la tourmente

Cette réaction a permis de juguler la maladie dans l’île de Djumbe Fatima, après deux semaines d’horreurs, dont tout le monde a pu être témoin par les vidéos de malades ou proches postées dans les réseaux sociaux.

Actuellement, la maladie a pris de l’ampleur à Anjouan, à la Grande-Comore, ainsi qu’à Mayotte. Si dans cette dernière, les autorités sanitaires rajoutent des lits dédiés à la Covid19 au CHM de Mamoudzou ou envoient des malades à la Réunion, dans les deux autres îles, les autorités semblent dépassées par les événements. Les hôpitaux de Bambao (Anjouan) et de Samba (Ngazidja) sont pleins et la gestion est chaotique. Ici aussi, des témoignages de malades font état d’abandons. Ainsi, une femme malade disait dans un enregistrement qui a circulé dans les réseaux qu’à l’hôpital de Hombo, certains sont morts dans la nuit, dans d’atroces souffrances, sans assistance médicale. Elle a également rapporté qu’il fallait attendre 23 heures pour avoir le diner et 11 heures pour le petit déjeuner.

La maladie a également développé une certaine peur qui fait agir les gens et les communautés. Jusqu’à présent le gouvernement n’est pas revenu sur les décisions annoncées par le Chef de l’État le 21 décembre, mais certaines grandes communes ont pris l’initiative d’interdire les festivités et les cérémonies religieuses. Et d’organiser elles-mêmes la riposte contre la maladie, sans attendre l’État, absent.

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