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Choléra : une situation explosive à Anjouan

Mots clés: Edition 476Trending
22 avril 2024
Temps de lecture : 4 mins
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Choléra : une situation explosive à Anjouan
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Comme on le voyait arriver depuis plusieurs semaines, l’épidémie de choléra est en train d’exploser à Anjouan et a contraint le gouvernement comorien à accepter une proposition mise sur la table par l’OMS depuis un moment : la vaccination de la population. Les statistiques du ministère de la Santé sont sans équivoque.

Par MiB

L’analyse des deux derniers communiqués du ministère de la Santé (les n°71 et 72, parus vendredi 19 et samedi 20 avril) est pleine d’enseignements quant à l’évolution de la maladie depuis son apparition officielle à la Grande-Comore le 2 février 2024.

On constate d’abord une hausse importante des cas de choléra dans le pays puisqu’en quelques semaines, on est passé d’environ 1000 cas au total (guéris et non guéris) à maintenant plus de 2000. Et l’on constate que le nombre de cas augmente rapidement. Le 19 avril, il y avait au total 2070 cas et le 20 avril, nous en avons 2191, soit une augmentation de 121 cas en une journée. Le 27 mars, il y avait dans tout l’archipel des Comores 550 cas positifs. On constate donc qu’en moins d’un mois, ce chiffre a été multiplié par quatre.

Un affolement des statistiques

Il y a à présent 49 Comoriens qui sont morts du choléra depuis le 2 février. Même si ce chiffre n’est pas alarmant, ce qui traduit bien un certain contrôle de la maladie par les autorités sanitaires, on peut remarquer qu’au 27 mars, il n’y avait que seize décès.

L’affolement des statistiques depuis quelques jours est essentiellement dû à un renversement de la situation à Mwali et surtout à Anjouan. Tandis que la Grande-Comore était touchée depuis fin janvier, Anjouan et Mwali étaient plutôt préservées et jusqu’en avril l’essentiel du total des cas de choléra venait de la Grande-Comore. Depuis la mi-avril, les choses se sont inversées, ce sont les deux îles les plus petites qui grossissent les statistiques.

À présent, au 20 avril 2024, sur les 2191 cas cumulés de choléra, 1501 ont été comptés à Anjouan, soit près de 70%. 1501 sur une population d’environ 342.000 habitants, c’est 0,44% de la population anjouanaise. Mwali qui compte 55.000 habitants a eu au total 265 cas cumulés, soit 12% du total des cas et 0,48% de sa population, c’est-à-dire que comparativement au nombre d’habitants, Mwali est plus touchée. La Grande-Comore ne compte que 425 cas de choléra cumulés sur une population totale de 410.000. L’île ne contribue qu’à environ 19% au total des cas et cela ne représente que 0,1% de sa population. Cette fois la Grande-Comore semble sortir de la zone dangereuse. Atteinte en premier, elle a aussi très tôt commencé à chercher des stratégies pour y faire face, après quelques jours d’hésitations, notamment à se rendre dans un hôpital qui était devenu le symbole de la Covid et de la mort pendant une longue période.

De nombreux décès à Anjouan

On peut également remarquer que d’un jour à l’autre (du 19 au 20 avril), la Grande-Comore compte 9 cas de choléra de plus, pour Mwali c’est 23 de plus alors qu’à Anjouan, c’est 89 cas supplémentaires. C’est dire clairement que le choléra est en train de faire de vrais dégâts dans cette île, parce qu’il a été ignoré pendant plusieurs mois, surtout pendant le mois de ramadan.

Sur le nombre de décès, c’est encore une fois Anjouan qui tient le haut du pavé avec 30 décès sur 49 au total, soit 61% des personnes décédées du choléra dans l’archipel. La Grande-Comore semble avoir bloqué son compteur sur 15 morts et Mwali sur 4. Seule l’île d’Anjouan semble être sur une dynamique de hausse du nombre de morts et en parallèle du nombre de personnes atteintes par la maladie. Cela est dû d’une part au fait que les gens hésitent et tardent à se rendre à l’hôpital, sûrement par honte puisqu’on voit que certains tentent d’aller se faire soigner à Mayotte en prenant le kwasa-kwasaà, et d’autre part cela s’explique par la perception du choléra par les Anjouanais dont la grande majorité n’est pas encore convaincue qu’elle est vraiment là. Ainsi alors qu’entre le 19 et le 20 avril 2014 ni la Grande-Comore ni Mwali n’ont connu de morts, Anjouan a déploré la perte de trois malades.

Le choléra est bien installé à Anjouan

En ce qui concerne les malades encore à l’hôpital, là encore Anjouan est en tête. Le 20 avril, sur un ensemble de 251 personnes en soins à l’hôpital, 192 sont Anjouanais et ce chiffre n’a pas évolué entre le vendredi 19 et le samedi 20 avril. Il a évolué pour Mwali qui a eu 9 patients en plus et pour la Grande-Comore qui a diminué le nombre de ses patients passant de 23 à 17.

On remarque donc que tous les paramètres sont au rouge pour l’île d’Anjouan. C’est en voyant l’accumulation des morts et des hospitalisés que les habitants de l’île se rendent compte que le choléra est bien là et que sans un minimum de discipline, il risque de se répandre partout dans l’île. Ils ont commencé à entrevoir des actions pour limiter les effets de la maladie pour espérer l’éradiquer.

Cette situation qui peut échapper à tout moment aux autorités et à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) aurait poussé le gouvernement comorien à accepter la vaccination de la population. Cela fait quelques mois que l’OMS demande à passer à cette phase en urgence et que le gouvernement refuse. Toutefois, sur le terrain, aucune vaccination n’a commencé.

Il faut également noter que le choléra est apparu à Mayotte à la mi-mars avec l’arrivée d’une femme en provenance d’Anjouan, en kwasa-kwasa. Il y a actuellement une dizaine de cas maitrisés et les autorités locales font de la prévention en attendant et se préparent au pire.

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