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La reddition définitive du parti RADHI

Mots clés: Edition 472Trending
26 mars 2024
Temps de lecture : 7 mins
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La reddition définitive du parti RADHI
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Le parti RADHI a officialisé son inexistence sur la scène politique le 21 mars dernier au cours d’une conférence de presse qui a vite pris les allures d’une reddition avec option « autoflagellation ». Il a été question de deux frères qui se retrouvent dans le même lit 10 ans après et d’adolescents ayant quitté la maison familiale suite à une crise à la puberté et qui retrouvent enfin « leur père ». Mais, aussi de « sortir du mensonge » enfin… Au final, l’équation selon laquelle on ne quitte jamais vraiment la CRC a été encore une fois démontrée.

Par MiB

Le Secrétaire général de la Convention pour le Renouveau des Comores (CRC), Youssoufa Mohamed Belou, son adjoint Nour el Fath Azali et le ministre de l’Agriculture et leader du parti RADHI, Houmed Msaïdié avaient convoqué la presse le 21 mars dernier pour annoncer la fusion entre le parti RADHI et la CRC. En réalité, il ne s’agissait pas de la fusion de deux partis, mais chacun pouvait constater en lisant la déclaration commune que la grosse bête avait avalé la plus petite. Le RADHI, qui n’avait plus, en réalité, aucune existence réelle, à part la présence de deux de ses leaders dans le gouvernement d’Azali Assoumani, en sachant que le deuxième, l’actuel ministre de l’Intérieur, Fakri Mradabi, avait déjà pris le chemin du retour vers Azali et la CRC, dès 2016, bien avant Houmed Msaidié. Quelques membres du parti RADHI, qui avaient auparavant été membres de la CRC accompagnaient le porte-parole du gouvernement : celui qui devait jouer le rôle de Secrétaire général du Parti depuis cinq ans, Abdallah Moumine, mais aussi Ali Abdallah et Mohamed Ahamada.

Deux frères dans le même lit

Il n’y avait pas d’engouement dans cette cérémonie. À l’image de l’ouverture faite par celui qui depuis un moment fait office de grand notable de la CRC, Abdoulanzize, qui a tenu un discours creux avec une image douteuse comparant la situation des deux partis à celle de deux frères qui dormaient dans le même lit et qui se sont embrouillés avant de se retrouver dans le même lit.

Les visages du premier rang laissaient entrevoir les pensées. Youssouffa Mohamed Belou buvait du petit lait en savourant la reddition de ceux qui avaient quitté autrefois le parti et Houmed Msaidié qui s’efforçait de donner l’image à la fois de l’insouciance et de l’assurance. La désinvolture avec laquelle s’exprimait le ministre de l’Agriculture pouvait laisser penser qu’il allait lâcher la politique, après tant d’années en tant que ministre ou opposant. En tout cas, une certaine lassitude apparaissait.

En réalité, le parti RADHI était mort depuis l’entrée de son leader dans le gouvernement d’Azali Assoumani. Il avait éclaté en plusieurs morceaux et il ne restait véritablement qu’une partie des anciens CRC. Ceux qui n’avaient jamais fréquenté la CRC avaient quitté le bateau depuis longtemps pour ne pas être ligotés et amenés comme tribut offert à un chef de l’État qui a confisqué tous les pouvoirs. Ce 21 mars, Houmed Msaidié n’a fait que signer l’acte de décès officiel d’un parti qu’il avait déjà lui-même assassiné pour satisfaire des ambitions personnelles, et pas seulement les siennes.

« Une crise de la puberté »

Houmed Msaidié a situé la création du parti RADHi en 2014 dans un contexte d’une simple dispute familiale au sein de la CRC. Reprenant presque l’image avancée par Abdoulanzize, il déclarait même que l’acte de rupture qu’il a mené avec quelques cadres de ce parti, il y a dix ans, n’était qu’une crise de la « puberté », une crise de quelques adolescents qui, après s’être opposés au père (il reste à savoir qui était le père), « retournent à la maison ». Une belle image empruntée à la psychologie freudienne.

En réalité, ces images, témoins du degré où est parvenue la politique comorienne, sont destinées, d’un côté à atténuer la mise à genoux et de l’autre à rendre modeste un triomphe éclatant d’Azali Assoumani et éviter de brusquer des militants qui subissent en se taisant depuis cinq ans. Mais, depuis sa création et jusqu’en 2016, le parti RADHI n’a jamais été l’émanation de la rupture de Houmed Msaidié et Aboudou Soefo avec la CRC. Certes, une bonne partie était composée des cadres qui ont suivi ces deux hommes en 2014, au moment de leur rupture consécutive à « cette crise de la puberté » ou de l’adolescence. Mais, Houmed Msaidié fait semblant d’oublier que RADHI c’est la résultante d’une rencontre entre plusieurs leaders, qui n’étaient pas tous issus de la CRC, et qui ont mis sur la table leurs expériences différentes et surtout des cadres qu’ils dirigeaient dans d’autres partis. Les journalistes présents pendant cette conférence de presse, endormis par l’image d’Épinal de l’adolescent qui a passé le cap de la puberté et qui retourne au bercail, ont eux aussi tout simplement oublié que parmi les fondateurs du parti RADHI, il y avait Midhoire Sagaf et Kamar Ezamane issus d’autres partis et d’autres parcours politiques. Tous ceux-là ont rompu avec Houmed Msaidié au moment où il a pris la décision quasi unilatérale de rejoindre celui qu’ils venaient de combattre durement pendant les élections présidentielles. En plus de ces personnalités qui ont toujours évolué hors de la CRC, il faut aussi tenir compte du départ pour divergences de point de vue d’Aboudou Soefo et surtout d’un des artisans de la création de RADHI, un cadre qui a décidé de se mettre en dehors de la politique, Mdjomba Moussa, qui avait pris le risque de s’attirer définitivement les foudres d’Azali en partant avec Houmed Msaidié.

L’ambition du grand parti

L’objectif annoncé par le fils du président est donc de créer un grand parti autour de son père, un projet mené depuis l’élection d’Azali en 2016, mais qui n’a jamais vraiment abouti. On se rappelle qu’en 2018, Azali avait exigé que tous les partis qui soutenaient son action se réunissent pour en former un seul. Les partis qui étaient alors dans la mouvance présidentielle posaient des conditions et le parti Orange, du ministre de l’Intérieur de l’époque, Mohamed Daoudou Kiki avait catégoriquement refusé les directives d’Azali. Seul le parti RADHI de Houmed Msaidié avait favorablement répondu à la demande du chef de l’État. Dans une sorte d’Assemblée générale réduite, le leader de RADHI avait déjà annoncé sa décision à ses partisans.

Le projet a capoté du fait aussi qu’Azali Assoumani cherchait alors à démontrer à l’extérieur, avant les présidentielles de 2019, qu’il avait un nombre conséquent de partis qui le soutenaient. Depuis, le parti RADHI n’existait pas vraiment que de nom, privé d’élus nationaux et locaux, de débats internes et même de vie des militants.

Il est donc légitime de se demander, ce qui va changer véritablement avec cette reddition. Il est probable qu’il n’y aura rien de plus pour le camp gouvernemental dans la mesure où ce qui reste des militants de RADHI collabore déjà avec le pouvoir et la CRC. Et d’autre part, on constate que la structuration du parti CRC, sorti du Congrès de l’année dernière n’a pas été bouleversée pour faire place à des personnalités de RADHI qui ont déjà rejoint le pouvoir depuis plusieurs mois. Toutefois, Youssouffa Mohamed Ali a prévu de rencontrer Msaidié pour discuter de l’avenir du pays.

Houmed Msaidié : « sortir du mensonge et aller vers la vérité »

Msaidié a lui-même reconnu, en répondant à une question d’un journaliste, que depuis les Assises (2017), les deux partis étaient déjà ensemble et il s’agit « maintenant de sortir du mensonge et d’aller vers la vérité ». Le mensonge dont il parle est bien sûr le fait de faire croire aux gens depuis cinq ans qu’il existe un parti RADHI indépendant du pouvoir CRC.

Il est probable que Houmed Msaidié, comme d’autres fondateurs du parti CRC, a été sommé par le chef de l’État de procéder à la transmission progressive de la machine au conseiller privé et non moins fils du chef de l’État, Nour el Fath Azali. Il s’est exécuté sans état d’âme pour ne pas continuer à se mentir à lui-même, puis à mentir à ses militants. Un grand pas que peu de gens peuvent comprendre.

Une fois ce pas franchi, il prend la figure du Sage en politique et donne des leçons, d’abord aux partis de la mouvance présidentielle (qui en réalité ne fonctionne pas), puis aux opposants en leur demandant de s’unir. Et il se présente ainsi comme un précurseur dans ce domaine. Autrement dit, il exige des autres ce qu’il n’a pas voulu faire lorsque, battu aux élections par Azali en 2016, il s’est retrouvé opposant, et qu’il a préféré choisir la facilité en se ralliant à celui qui détenait les pouvoirs. Il justifie cela par une phrase incroyable, mais qui confirme l’allégeance faite à Azali, sincèrement ou non : « Comment pourrais-je être opposant à Azali, puisque tout ce qu’il souhaite, Dieu le lui accorde, je suis donc obligé de me mettre derrière lui ».

Houmed Msaidié et Youssouf Mohamed Belou ont signé une déclaration commune devant les médias. Cette déclaration poursuit dans l’ambiguïté en affirmant que les deux partis procèdent à une « réunification » alors que les leaders ont expliqué pendant la conférence de presse que RADHI va revenir au bercail, c’est-à-dire disparaître définitivement.

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