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Temps de lecture : 4 mins
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Développement et état de droit
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Il n’existera pas un archipel des Comores développé sans le respect de l’État de droit.

Il n’y a jamais eu un pays développé et démocratique sans que la puissance publique soit soumise au droit. Il s’agit des autorités exerçant le pouvoir exécutif, en premier lieu le président, les gouverneurs, les maires, leurs agents ou les administrations publiques placées sous leur autorité ou leur contrôle notamment les administrations aéroportuaires.

Mais, pourquoi Dieu aiderait-Il des responsables politiques corrompus et qui violent la constitution à développer la société ? Dieu dit : « O mes serviteurs, Je Me suis interdit l’injustice à Moi-même et Je l’ai rendu interdite entre vous. Ne soyez donc pas injustes ».

Des personnes qui pillent et dilapident l’argent public.

Il n’aime pas non plus les personnes qui commettent des actes contraires à la loi, à la vertu, à la morale et qui violent leurs engagements. Surtout quand on a fait le serment de protéger la constitution avec comme garantie pour le peuple la sanction divine.

Les conséquences des injustices commises par les responsables politiques non intègres, ce sont ce que nous vivons aujourd’hui aux Comores. Tout l’argent qui devait servir à assurer l’éducation, la santé et les infrastructures est gaspillé à travers des voyages des personnes occupant des postes dont la fonction est de servir leurs concitoyens. Aux Comores, l’enseignement et la santé sont assurés à 84% par le secteur privé. Après le bac, les parents envoient leurs enfants continuer les études supérieures à l’étranger, après avoir payé l’écolage depuis la maternelle jusqu’au baccalauréat. Quelque chose qu’on ne peut voir que dans les pays ultralibéraux comme les États-Unis. Les transports publics sont inexistants. Il n’y a aucun dispositif pour les personnes en difficulté sociale. Quand l’aide étrangère arrive, à l’instar des bourses pour l’enseignement supérieur à l’étranger ce sont les enfants des responsables politiques qui en bénéficient alors qu’elles sont destinées aux enfants des familles défavorisées. Les gens survivent uniquement par la solidarité inhérente à la société comorienne. Aucun président n’a réussi à changer la situation des Comoriens.

La foi et la loi

Le colonel Azali est venu aggraver la situation avec son illégitimité. On est à trois mois d’arriéré des salaires. Mais comment cet homme pense que les gens peuvent vivre sans revenu ?

Voyez-vous ce n’est pas uniquement une règle absolue en économie, elle est tirée des religions. Il est étonnant que beaucoup des pays développés dans le monde aujourd’hui l’ont compris alors que ce sont des sociétés majoritairement athées. Un pays musulman comme l’archipel des Comores nous ne l’avons pas comprise ? Cette question est souvent dans les bouches des croyants comoriens : nous croyons en Dieu, pourquoi la société ne se développe pas alors que les sociétés qui ne croient pas en Dieu se développent ? En effet, nous pouvons dire qu’eux ne croient pas en Dieu, leurs comportements sont contraires à la morale religieuse, mais c’est leur problème avec Dieu. Ce sont des personnes qui respectent leur engagement, ils ne violent pas leurs accords et si une personne prend le bien de l’autre il est jugé et condamné. C’est tout le contraire de la société comorienne. Quand une personne est responsable de la trésorerie d’une association, il se sert. Nous violons les lois et les accords fixés entre nous.

Appliquer les lois votées

Le colonel Azali Assoumani nous parle d’émergence et viole lui-même la constitution et confond les institutions du pays avec les problèmes de son foyer. À cause de sa politique, la société comorienne est submergée davantage par l’injustice plus qu’avant.

Cela veut dire que soit il doit retourner à l’école coranique soit il nous parle d’émergence, mais ne sait pas ce que cela veut dire. Le premier pilier d’un développement d’un pays est l’application des lois votées par les citoyens.

Même s’il pleuvait une journée ou une semaine ou un mois aux Comores, une pluie où chaque goutte d’eau serait un billet de 10.000 kmf, le jour d’après on redeviendrait plus pauvre qu’avant s’il n’y a pas l’État de droit. Regardez ces pays qui ont des richesses naturelles notamment du pétrole et qui sont plus pauvres que nous et vivent dans la violence sociale permanente.

Regardez les autres pays qui n’ont pas des ressources naturelles qui sont développées. Tous ceux-là c’est grâce à l’application et au respect des lois par le pouvoir exécutif.

La corruption est un cancer.

Il y a de nombreuses causes de disparitions des empires notamment les catastrophes naturelles, mais la corruption est une cause non naturelle.

Le début du déclin de l’Empire romain c’est quand le respect des valeurs guerrières et de l’honneur ont laissé la place à la corruption des élites. L’argent a pris le dessus, les valeurs se sont inversées.

Dans l’âge d’or de l’islam au moment où il s’étendait de l’orient à l’occident, il y avait aussi des gouverneurs et des muftis corrompus. Des muftis qui émettaient des fatwas uniquement pour satisfaire les caprices des gouverneurs au nom de Dieu. C’est pour cette raison que des imams de renom ont été emprisonnés, car ils les combattaient. Par conséquent, il ne faut pas s’étonner avec ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays.

Par ailleurs, il n’existe pas un pays dans le monde qui n’a pas de corruption. Mais la règle est celle-ci : Plus un pays est corrompu moins il est développé ; moins un pays est corrompu plus il est développé. Nous vivons le cas de la France où Sarkozy est tout le temps convoqué par la justice et les Balkany condamnés à des peines de prison.

Aux Comores, l’injustice sociale est tellement omniprésente qu’elle est devenue la seule constitution, de ce fait les injustices paraissent facilement naturelle à nous-mêmes qui en sommes victimes.

Mohamed Boinariziki

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