En visite à Anjouan, le chef de l’État a assisté au Darassa de Fundi Combo Abdallah à Mirontsi. Il en a profité pour parler de l’orthodoxie, du sens du devoir et surtout de l’obligation de servir. Il a dénoncé vertement le comportement qualifié «d’inacceptable» de la part d’employés de l’administration publique.
«Il est inacceptable que des gens fassent de l’absentéisme une règle dans l’administration et exigent d’être payés à la fin du mois, comme si de rien n’était. Se faire payer à ne rien faire avec l’argent du contribuable est inconcevable».
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Un rappel à l’ordre qui tombe à pic, à une période où la productivité dans les administrations tend à la baisse, l’amplitude horaire étant raccourcie et l’absentéisme fréquent.
Mais dénoncer suffit-il dès lors qu’il est de notoriété publique que dans la plupart de ces administrations, le contrôle est peu effectif et ne donne lieu à aucune sanction?
A noter que depuis le discours d’Itsoundzou, le chef de l’État ne cesse d’essaimer quelques brindilles, appelant à un État de droit, à la reconnaissance du mérite, à l’union, à l’apaisement et hier au sens du devoir.
Des mots qui attendent d’être traduits en actes concrets. Des déclarations, comme tant d’autres, qui parfois se heurtent aux réalités du moment.
Il a par ailleurs « demandé que, les comoriens à l’occasion de ce Mois Sacré Ramadan, prient pour que nous puissions léguer à nos enfants un pays de paix, stable et prospère ».
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