La dernière série du concours de Twarab oranisé par l’Allliance Française de Moroni a eu lieu mardi dernier. Le niveau et surtout l’ambiance ont été relevés d’un cran. Sur scène, Aoulad Nour de Dimadjou, Shiwé Musicomores et Wanantsi ont allumé le feu pour raviver le twarab. Par Ali Mbaé
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Le concours de Twarab organisé par l’Alliance française de Moroni touche à sa fin. Tous les orchestres inscrits se sont produits sur scène. Mardi dernier a eu lieu la dernière soirée de ce concours. Aoulad-Nour de Dimadju hamahamet, Shiwé Musicomores et Wanantsi ont mis l’ambiance pour cette dernière série qualificative.
Délocalisée du lieu habituel à cause de la pluie, elle a été finalement jouée dans la salle de spectacle, qui était pleine à craquer. C’est le groupe de Rocheteau et Said Djae, l’un des promoteurs du Twarab dans la capitale de la cinquième île des Comores, Marseille. ” SALAMU ” est la première chanson qui ouvert la fête. Avec des gestes très particuliers, Said Djae a su capter l’attention d’un public qui lui était méconnu. ” NAZI RENDWA WA DJU WAO, BASI MDJA HA SALAMA NGA MDJO HENDA HA NDJEMA ” constitue le refrain de ce morceau.
Rocheteau avec l’une des nouvelles chansons devenue populaire ” Idjihadi ” a pris le flambeau de son collègue. Un morceau repris du début à la fin par le public et dont le chanteur n’a fait que l’accompagner.
Shiwé Musicomores a suivi. Un orchestre composé en majorité par des personnes handicapées a surpris tout le monde. Avec leurs danseurs extraordinaires, Prince Kaïva, petit Django et Selemani ont tous été parfaits. ” TRAMBAO ” a convaicu toute l’assistance. La forme et le fond interpellent. ” MASIKINI O WANA DAMU WATSO U DJUWA UKA YI REWE KADJA PVENDZA. YI REWE NGU LINDO YA PANGWA, U TSI MVURIZE BA YEKA HASOMO NGUDJO KANA MAANA… NARI FUNDWA ZA MAANA…MGU RI HAWULIYÉ U RI A’U NISHÉ “, un refrain qui rappelle ceux qui délaissent les personnes vivant avec un handicap et ceux qui privent les enfants nécessiteux d’éducation et de formation, qu’eux aussi ont besoin d’apprendre et d’acquérir un savoir-faire pour devenir autonome.
WANANTSI, un mélange de plusieurs artistes qui visent à “sauver le twarab, une musique en disparition “, a cloturé la soirée. Djibasco, ce maître du twarab de la région d’Itsandra a interprété une chanson qui retrace la vie d’un couple dont la partenaire a rompu brusquement après avoir ruiné son partenaire :” Ha diwaza ye heli ya kaya ha kiri wola ha mhadaya…Ha mhama ha redjeyi ye heli ya kaya “.
Des 4 séries, celle de mardi a été de loin la plus animée, du début jusqu’à la fin. Chaque groupe avait son fan club arrivé en masse. Le vote du public sera décisif pour le choix des qualifiés à la finale du 29 juin prochain. Une chose est certaine, les Comores regorgent de musiciens talentueux, qui méritent d’être encouragés et des auteurs, compositeurs et interprètes à soutenir. Le concours de Twarab de l’Alliance prouve que les concerts en live ont de l’avenir. [/ihc-hide-content]