Même si le thème de l’année est «l’égalité pour une ligne de pensée, des constructions intelligentes et le changement par l’innovation», au ministère de la santé, ils ont insisté sur l’autonomisation des femmes, la lute contre la violence, la participation politique, alors que le message du secrétaire général des nations unies, plus optimiste s’attarde sur les progrès réalisés et compte sur l’investissement des femmes. Par BIM
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La ministre de la santé, Rashid Mohamed Mbarak Fatma a célébré la journée internationale des droits de la femme vendredi, en compagnie de la directrice qui assure l’intérim de la commissaire au genre, Mme Daouia, de Mamadou Boina Maécha représentant le coordonnateur résident du système des nations unies, de l’assistant représentant de l’UNFPA, de l’OMS, de l’Unicef, d’autres cadres de son ministère, de la députée Hadjira Oumouri et de la directrice du travail.
Mme Daouia a saisi l’opportunité pour lancer «un vibrant appel à œuvrer main dans la main et répondre aux objectifs des odd, plus particulièrement, celui relatif à l’équité à l’égalité des libertés de sexe.» Elle a rappelé qu’un document national est élaboré, «mais qu’il manque un plan de mise en œuvre.» Son souhait c’est de voir une révision des documents pour que les Comores deviennent «une vitrine d’égalité», avec des indicateurs permettant d’évaluer les programmes.
Le credo de la ministre à cette journée a été «Réfléchissons, Osons, et agissons» en adéquation avec le thème retenu pour cette année. Elle a axé son intervention sur trois points. D’abord l’autonomisation des femmes et des filles. «Il s’agit de réduire la pauvreté des femmes et de promouvoir l’entreprenariat au féminin». Et de rappeler son intervention à la 62ème rencontre de l’ONU-Femmes. Ensuite, elle a insisté sur la lutte contre les violences basées sur le genre et les dispositifs mis en place pour contribuer à la réduction de toutes les formes de violence liées aux femmes et aux enfants. Renforcement des capacités des parties prenantes, élaboration des documents administratifs, comme la stratégie nationale et organisation d’opérations de sensibilisations ont été effectués. Enfin, la femme en politique. Il faut « encourager les femmes à intégrer les postes de prise de décision politique et économique en développant un lobbying de plaidoyer et de prise de conscience.»
« Rendre opérationnel la loi portant sur le quota homme/femme. Actualiser et développer un plan sectoriel de mise en œuvre de la Politique Nationale d’équité et d’égalité du genre » avanceraient significativement la cause.
Auparavant, Mamadou Boina Maécha représentant le coordonnateur résident du système des nations unies a lu le message du secrétaire général des nations unies. Il a mis en avant les progrès réalisés grâce à la mobilisation des femmes. «Les femmes appellent à un changement durable et réclament la tolérance zéro à l’égard des agressions, de la discrimination et du harcèlement sexuels sous toutes leurs formes ».
D’ailleurs, pour lui « l’égalité de sexes et l’autonomisation des femmes et des filles sont les véritables gageures de notre époque et le plus grand défi que le monde ait à relever en matière de droits fondamentaux », précisant, que « le militantisme et la persévérance de femmes ont porté leurs fruits ». Et de citer le taux de filles scolarisées et de femmes ayant un emploi rémunéré avec des postes à haute responsabilité et l’inscription de l’égalité des sexes dans de nombreux textes de loi.
Même si des nombreux obstacles restent à franchir, par exemple, il y a 1 Milliard de femmes discriminées et violentées, des mutilations génitales continuent dans certains pays. Le harcèlement sexuel est monnaie courante. Il n’en demeure pas moins que la situation change. A commencer à l’ONU. «Nous avons atteint la parité dans mon équipe dirigeante. Je soutiens sans réserve la politique de tolérance zéro à l’égard du harcèlement sexuel. »
L’ONU assure combattre contre les injustices que subissent les femmes et met l’autonomie des femmes « au cœur du programme de développement durable » Parce qu’ « il est prouvé depuis longtemps qu’investir dans les femmes est le moyen le plus efficace de dynamiser les communautés, les entreprises et même le pays ».
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