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Mots clés: Édition 385Trending
5 juillet 2022
Temps de lecture : 6 mins
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Saïd Nabhane Saïd Halidi, pionnier de la cause indépendantiste des Comores*

Pendant toute la période coloniale et dans tous les espaces, des hommes se sont toujours levés pour dire Non à la colonisation, Oui à l’Indépendance.

Le 13 novembre 1973, il y a 49 ans, mourrait Saïd Nabhane Saïd Halidi Saïd Abdallah Saïd Hassan Ahk Aboubacar Bin Salim à l’hôpital de Hombo, à Mutsamudu, Anjouan, sa ville natale, à l’âge de 65 ans.

Il fut l’un de ces hommes qui ont compté dans la Mémoire et l’Histoire de notre archipel mais dont l’histoire est méconnue.

Aîné d’une douzaine de frères et sœurs, Saïd Nabhane Saïd Halidi Saïd Abdallah est né le 12 janvier 1909 de parents se réclamant descendant du prophète du côté paternel et de la famille royale d’Anjouan du côté maternel. Il fait partie de ceux qui, à l’époque, ont eu le privilège de fréquenter l’école coloniale.

Il obtient le certificat d’études du second degré probablement à l’école normale Lemyre de Villers, à Tananarive, mais échoue au concours d’entrée à l’école de médecine.

On le retrouve pratiquant différents métiers à Diégo Suarez, Anjouan et Mayotte entre 1931 et 1954, secrétaire marine, agent d’affaires, commis de service d’agriculture avant de s’établir à Diégo Suarez. Il épouse une Malgache qui lui donne trois enfants. Il prend part aux activités de la cité en tant que membre de la chambre de commerce des Comores pendant cinq ans.

Mais le fait le plus marquant de cette époque c’est son élection au conseil général des Comores en 1949.

Durant son mandat il fit preuve de patriotisme et d’intégrité. On raconte qu’il s’opposa avec virulence au vote du budget destiné à l’achat de meubles pour le conseil général tout simplement parce que cette même somme avait été allouée au budget de l’année précédente selon les mêmes motifs : les meubles du conseil général qui n’avaient pas changé. Où était donc passé l’argent ?

Après avoir divorcé de sa première épouse malgache, saïd Nabhane Saïd Halidi prend pour femme la fille du grand uléma Cheikh Amir Bobah Al-Aqili, ami de l’immense savant Al-Habib Omar Bin Sumeyt .

En 1954, il s’établit comme hôtelier à Antanimena, à Tananarive et s’installa quelque temps après à Diégo Suarez.

Il est très vite élu conseiller municipal, puis, conseiller provincial, membre du CCP par le congrès des assemblées régionales, avant de devenir sénateur de Madagascar en 1959.

Il est, par ailleurs, membre du Parti communiste malgache (PCM) et de l’Union du peuple malgache (UPM), ami d’un des fondateurs de cette dernière, Francis Sautron, maire de Diégo Suarez. Ces élus de Diégo Suarez, considérés comme de gauche face à l’opposition de droite du Parti social-démocrate de Philibert Tsiranana, réclamaient déjà l’indépendance de Madagascar bien avant 1958.

C’est dans ce contexte que Saïd Nabhane mène, en 1955, une campagne active contre Saïd Mohamed Cheikh, alors député. Il est accompagné à Anjouan par un certain M. Boiteau, probablement le célèbre biologiste, fondateur à Tananarive de la CGT des personnels de l’agriculture, de l’élevage et des eaux et forêts et membre du Parti communiste français.

Saïd Nabhane considérait Saïd Mohamed Cheikh comme pro-français. Ce dernier ne disait-il pas dans une lettre adressée, le 5 novembre 1962, au Haut-Commissaire de la République dans le territoire des Comores : « Pendant 17 ans, je me suis fait au Parlement Français, le champion de l’amitié franco-comorienne (…) Mes compatriotes ne comprennent pas que mes anciens collègues devenus Chefs d’Etat, qui ont conduit leur pays à l’indépendance, soient mieux considérés et obtiennent plus d’égard que moi qui ai tout fait pour que les Comores demeurent françaises …»

«Je ne veux pas, ajoute-t-il toujours dans cette lettre, toutes proportions gardées, être un nouveau «glaoui» qui après avoir tout donné, tout fait pour demeurer français, se voit humilié et rabroué comme un petit fonctionnaire (…)».

C’est durant cette année 1962, le 9 octobre que Saïd Nabhane adressa à Saïd Mohamed Cheikh alors Président du Conseil du Gouvernement, une lettre ouverte lui demandant de tout mettre en œuvre pour obtenir l’indépendance des Comores à l’instar des autres pays africains.

Le 11 décembre 1963, Saïd Nabhane Saïd Halidi crée avec une trentaine de ses amis le Parti social-démocrate des Comores. L’article premier fait l’effet d’une bombe : « Le Parti social-démocrate des Comores a pour but : a – Politique : de travailler pour l’évolution politique du peuple comorien, conformément à l’article du préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, de demander l’Indépendance de l’archipel des Comores au sein de la communauté des peuples libres ».

La réaction ne se fait pas attendre. Les autorités françaises considèrent que la mention de la demande de l’Indépendance dans les statuts du parti est illégale et contraire à l’article 3 de la loi de 1901. Dans un télégramme chiffré adressé à Paris on peut lire qu’il sera envoyé «le conseiller technique du Ministre de l’intérieur qui est un métropolitain accompagné d’un fonctionnaire comorien afin d’interroger un à un tous les signataires du procès-verbal de constitution du parti, les avertir de l’illégalité de leur démarche et leur faire probablement avouer qu’ils ont adhéré au parti sans savoir ce qu’ils faisaient» et que Saïd Nabhane «le promoteur de l’affaire (…) peut s’attendre à des poursuites ».

Saïd Mohamed Cheikh contient sa colère, le député d’Anjouan demande des sanctions. Après «l’enquête», le parti est contraint de retirer cette disposition de ses statuts.

Le 17 septembre 1964, Saïd Nabhane accompagne en Egypte deux de ses enfants ainsi qu’un neveu à bord du Jean Laborde. La rumeur veut qu’il soit allé chercher des armes pour libérer les Comores auprès du révolutionnaire Gamal Abdel Nasser.

Des sanctions furent immédiatement prises contre son frère Saïd Aliloiffa qui signait les passeports. Il est rétrogradé. A son retour, plus de deux ans plus tard, le 12 mars 1967 à bord du Ferdinand de Lesseps, il est arrêté, passe la nuit en prison. La maison est fouillée de fond en comble.

Il consacra désormais sa vie à défendre les paysans dont les terres avaient été expropriées. Il se déclara écrivain public et vécut des salaires en cabri, poules, noix de coco, etc. que lui donnaient les paysans en remerciement des procès gagnés.

Saïd Nabhane Saïd Halidi continua à se battre pour l’Indépendance des Comores, notamment, par les discours qu’il prononce à Pangahari, à l’occasion de la venue de Saïd Mohamed Cheikh et, plus tard, d’Ahmed Abdallah. Tres éloquent, il était considéré aussi bien par ses admirateurs que ses adversaires comme un grand tribun.

Le 13 mai 1972, il va réveiller son ami le grand érudit Al-Habib Omar Bin Sumeyt pour qu’il aille ressusciter sa chère épouse qui venait de décéder. Cheikh Bin Sumeyt réussit à lui faire reprendre ses esprits.

Saïd Nabhane Saïd Halidi Saïd Abdallah est mort avant l’Indépendance de son cher pays qu’il avait tant voulue.

L’Histoire lui a toutefois rendu un vibrant hommage, d’une certaine manière, en admettant les Comores à l’ONU, le 12 novembre 1975 : deux ans après sa mort le 13 novembre 1973.

Mohamed Nabhane, Professeur agrégé d’arabe

*Toutes les archives qui ont guidé ce modeste article ont été gracieusement fournies par Mamaye Idriss. Qu’elle soit ici remerciée.

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